5 février 2011

[ XBOX 360 ] FABLE III

Titre: Fable III

Genre: Aventure pour Débutant

Date de Sortie: Octobre 2010

Pitch: Cinquante ans après les évènements qui déchirèrent l'Albion, le fils ainé du célèbre "Héros d'Albion" assure une régence d'une poigne de fer. Le pays connait un essort technologique sans aucun précedent et pourtant les émeutes sont monnaie courante et la révolte gronde...




Ah... Fable et son lot d'affabulations (quel trait d'esprit) lâchées sans vergogne par un Peter Molyneux toujours à la tête du studio Lionhead mais surtout toujours prêt à lacher quelques promesses qui ne trouvent plus vraiment d'écho chez les joueurs (Gameplay revolutionnaire impliquant les notions de contact, utilisation de Kinect...). On retiendras cependant ce moment de lucidité exquis où ce cher Molyneux avouera n'avoir jamais réalisé aucun jeu "culte" (rooh y a Populous quand même)... Quoi qu'il en soit, les Fable connaissent à chaque fois une acclamation de la part de la critique et d'une grosse partie des gamers toujours prêts à renvoyer bouler les joueurs dubitatifs. Pourtant, le clivage semble moins important avec ce nouvel opus et certains adeptes semblent retourner leur veste, les yeux tristres (tels ceux du parachutiste de la célèbre chanson éponyme). Laissez moi vous compter ma fable bien à moi, celle d'une échec (du moins en partie)...

Ceux qui avait pu mettre la main sur l'édition GOTY de Fable 2 ou encore ceux qui avait récupéré l'un des 3 DLC de la version précédente du jeu savaient très bien que le troisième opus allait tourner autour de la notion de royauté, un secret rapidement éventé dans la presse spécialisé, les fans attendant alors avec impatience la sortie du titre de Lionhead pour s'exercer à une régence video-ludique pleine de promesses. Mais comme chez Lionhead, on aime pas les parvenus, le joueur devra fomenter une révolution, en utilisant les moyens qui lui semblent les plus à propos, pour renverser le pouvoir en place (le souverain actuel étant le frère du personnage principal) et assoir ses fesses généreuses sur un trône accueillant. Autant le dire tout de go, la partie la plus interressante de ce fable III est bel et bien son scénario. Cela peut paraître étrange surtout au vu de  celui de l'opus précédent qui, il faut bien le reconnaître, était vraiment en dessous de tout. Le principe même de revolution et de recrutement fait toujours vibrer l'âme des joueurs de RPG et ce Fable ne déroge pas à la règle. Prenons d'abord l'univers et son remaniement pour l'incruster dans une réalité "industrielle": un choix pertinent puisq'il propose un univers pas ou peu exploiter dans les jeux de rôle / aventure et les joueurs des opus précédents pourront se délecter de voir comment la modernité peut influencer tel ou tel environnement pourtant emblématique de la saga. Si la ville de Bowerstone, capitale d'un Albion divisé, est l'exemple le plus probant, les autres régions ne sont pas en reste également. Vous retrouverez donc Les pins D'argent, Milesfield ou encore Brightfall véritablement métamorphosés. Chacuns de ses environnements offrant une populace différente (contrairement à l'aspect très "clones" du deuxième volet) avec son lot de factions qu'il faudra recruter/acheter/exterminer (Les rebelles de Bowerstone, les mercenaires de Mistpeak...) pour se dotter d'une force armée suffisante. Chaque faction propose ses "figures" plus ou moins charismatiques mais, dans son ensemble et niveau personnage, il faut reconnaître que leur nombre, leur design, leur importance dans le récit et leur évolution est à des lieux du traitement médiocre de Fable 2 (mention spécial au fidèle Walter, le maître d'Armes, au Général Swift mais surtout au personnage le plus charismatique de Fable 2 et qui fait son grand retour dans ce troisième opus volant largement la vedette à tous les autres) . De même, vous ne serez heureusement que rarement accompagné par ces personnages secondaires, vous contentant de votre peu encombrant compaing, le chien (que vous pourrez baptiser comme bon vous semble, perso je l'ai nommé "Saigne-Crapaud" en référence au très bon cycle de la Compagnie Noire par G. Cook). Le studio anglosaxon a également apporté une variété bienvenue dans les environnements avec enfin des territoires enneigés et même de nouvelles peuplades apportant un nouveau souffle sur la série qui dès lors s'étend un brin en dehors de l'Albion... Le ton de ce Fable est également un peu plus grave. Sans pour autant sombrer dans une œuvre sombre à la Dragon Age ou abandonner l'humour (moins raz les pâquerettes que précédemment, ouf) ou même réfléchir un instant sur le conflit entre modernité et univers fantastique, le jeu propose plusieurs choix délicats (et ce dès le début du jeu qui cette fois nous épargne les ridicules frasques de l'enfance) et certaines cut-scenes plus ou moins tragiques. Certains passages du jeu offrent même une ambiance véritablement pesante... La trame principale s'articule très bien autour d'une série de quêtes plus abouties que celles de Fable 2 et pour une durée de vie d'une bonne quinzaine d'heure en ligne droite (ce qui serait une aberration...). Les quêtes secondaires au nombre d'une trentaine n'ont rien à envier à celles de la précédente (mention spéciale pour la quête des rôlistes qui vous plonge en plein jeu de plateau), si ce n'est une mise en scène plus discrète, et s'avèrent assez réussie dans leur ensemble. Une fois les 2/3 du jeu terminés vous pourrez donc porter fièrement la couronne d'Albion sur votre illustre tête sans pour autant avoir terminer le jeu! En effet, il faudra assumer votre statut de royal souverain en participant à de nombreiux débats (très inspiré des scène de régences d'autres jeux comme Rise of the Argonauts ou Dragon Age Origins: Awakening) et en assumant (ou pas) certaines promesses passées. Bien sûr, il faudra également confronter votre royaume à une nouvelle nace bien plus sombre que celle de votre tyran fraternel. En somme, l'univers de cet épisode est bien plus convainquant et l'aventure en elle-même reste bien plus palpitante avec des rebondissements interressants et des personnages assez sympathique (on reprochera cependant que certains choix de l'épisode 2 ne soient pas pris en compte malgrés la présence d'une sauvegarde) mais alors, vous vous dîtes déjà que le pari est gagné! Attendez juste un instant... Je ne vous ai pas parlé du gameplay.



Bon, qui dit Fable dit forcément confrontation entre le bien et le mal, pas forcément dans une optique narrative, mais dans un concept de relation au jeu. Ici, le joueur est toujours libre de massacrer à tout va ou de se montrer grossier avec les bonnes gens mais ce concept qui faisait la force des fable est un rien malmené. C'est à la fois une bonne et une mauvaise chose. Les fidèles de la saga de Molyneux savent très bien que les choix moraux ont une conséquences évidente car physique sur l'avatar vidéo-ludique du joueur. Ainsi dans l'opus précédent, 4 critères influençaient de façon perceptible l'apparence du héros. La Méchanceté apportait une teinte sombre et des cornes, l'Avarice des yeux jaunes et des mouches, la Bonté une auréole et un aura bleuté et la Générosité un teint clair. L'orientation dans telle ou telle mouvance se faisait principalement grâce à deux factions opposées. Rien de tel dans Fable 3. Il est évidement possible de tabasser des poulets pas si innocents ou de se montrer odieux mais le jeu ne propose pas vraiment de factions orientés du côté du mal ou du bien. Il sera possible au joueur de faire les rares quêtes secondaires douteuses (5 ou 6) dans sa partie sans vraiment se soucier des conséquences puisque celles-ci sont noyées dans tout un tas de quêtes "positives". Le joueur pourra se montrer plus diabolique via les choix proposés par certaines quêtes principale ou lors de sa régence mais on regrettera qu'une affirmation plus marquée ne soit pas possible dès le début de l'aventure. Par contre, et c'est une bonne chose, le personnage ne sera que peu sujet à des transformations physiques liées à ces choix moraux (il y en a mais dans une mesure bien moindre) et c'est tant mieux! Molyneux avait annoncé que tout cela se refléterait sur les armes, un nouveau bobard que je développerais plus tard... Ceci nous amène d'ailleurs à évoquer la gestion du physique de votre personnage. Pour se faire, il faut évoque rla grosse nouveauté et la pierre angulaire du gameplay de ce nouveau Fable: Le sanctuaire. Là où Fable 1 et 2 et tous les autres RPG proposent un menu à base de tableaux divers et variés pour gérer au mieux votre inventaire, vos quêtes, vos stats ou encore la carte du royaume, Fable 3 propose d'acceder à une sorte de monde parallèle disponible via la touche "start". En somme, le jeu ne se met pas en pause. Le personnage se retrouve dans une sorte de pièce circulaire où il peut se déplacer librement pour acceder à 1/sa boîte à lettre réservée aux cadeaux, 2/ les stats de son chien 3/ une pseudo carte de l'Albion et 4/ ses statistiques. Quatre autres pièces sont cependant disponibles et surtout indispensables puisqu'elles permettent de gerer 1/ l'apparence du personnage, 2/ l'armement, 3/ les trophées/succès/fortune et 4/ la partie en ligne du jeu. Autant le dire tout de go, je ne suis absolument pas client d'un tel procédé puisque là où une série de menus permet de mettre simplement le jeu en pause en figeant l'action, le sanctuaire, lui, sort le joueur de l'action en lui donnant à jouer, évoluer dans un autre lieu. la distanciation devient alors plus forte qu'une partie figée par la pause puisque le joueur doit être actif dans un univers qui ne fait, à priori, pas partie de la diegèse du jeu. Le sanctuaire a ses avantages, il est vrai mais plus on avance dans l'aventure plus la lassitude d'un tel système peut se faire sentir. Alors, il est vrai en effet que son usage est très pratique lorsqu'il choisit de se costumer puisqu'il permet de voir en un instant le rendu d'une tenue (plusieurs mannequins sont disposés devant le joueur qui peut essayer tel ou tel vêtement) en profitant de 3 slots de sauvegardes pour garder en mémoire certaines associations satisfaisantes. Pourtant on ne pourra qu'être frappé par une très mauvaise gestion de la personnalisation du personnage dans cet opus. L'un des avantages de Fable 2 (qui avait introduit brillamment le principe de costume a valeur purement esthétique - pas de modif de stats ) était les possibilité de personnalisation physique et vestimentaires qui apparaissaient nombreuses assez rapidement dans le jeu. Ici, comme pour connoter un côté "récompense qu'il faut mériter", on trouve peu de vêtements chez les "stylistes" qui n'hésitent pas à faire usage de prix prohibitifs! On se retrouve du coup, à jongler entre 2 ou 3 malheureuses tenues pendant toute l'aventure. Même chose pour les coupes de cheveux ou la pilosité qui me semble réellement en sous nombre par rapport à l'ancien opus! On retrouve fort heureusement les colorants qui permettent de teindre en partie chaque accessoires de costumes mais que les gothics en herbes préparent leur porte monnaie: le colorant noir est uniquement disponible à la vente via DLC (80 MSP). Enfin et c'est un gros plus, si le personnage risque toujours la prise de poids en fonction des aliments consommés, il n'aura pas l'air d'un gros tas lorsqu'il prendra du muscle, conservant une physionomie des plus normales...


Avant d'aborder la salle des armes, il me faut bien évidement revenir sur le système de combat du jeu, qui peut se résumer très simplement. 1 bouton = 1 action. Ainsi la pression de la touche X sert pour le corps à corps, la touche Y sert pour le Tir et la touche B sert pour la magie. Ne cherchez pas de combos ils sont inexistants et, à présent, il n'y a plus de jauge de Mana, il est donc possible de bourriner la touche de sort à l'infini pendant les affrontements. Les types de sort (6) peuvent à présent être combiner (un dans la main droite et un dans la gauche) pour créer des effets dévastateurs. La pression de l'une des trois touches entraîne un coup chargé forcément plus efficace et souligner par un ralenti et parfois par un décadrage avantageux. A noter l'apparition de Finish Moves qui se font plus fréquent au fil de l'expérience gagnée et qui, se déclenchant aléatoirement, permettent de mettre à mort un adversaire de façon plus ou moins spectaculaire. Il faut reconnaître que cet ajout tout bête et surtout perceptible une fois le niveau 3/5 ou 4/5  de la compétence martiale débloqué dynamise énormément les affrontements et sont assez variés (mention spéciale à certains finish au pistolet). D'ailleurs, il faut évoqué l'expérience à présent. Exit les orbes qu'il fallait glané et qui selon la couleur influençaient telle ou telle compétence martiale. Dans Fable 3, le héros gagnera des "sceaux" (obtenu en récompense de quête, de relation ou au combat) qui lui permettront de débloquer des niveaux dans les compétences de son choix ou (et c'est un choix discutable) des options de jeu comme des expressions ou la possibilité d'acheter des maison, de se marrier, etc... Il faut souligner qu'en plus d'être simpliste les combats sont d'une facilité déconcertante. Il n'y a certes plus de jauge de santé (l'écran se teinte de rouge et passe en noir et blanc quand le héros est au plus mal) mais dès que le joueur est en difficulté un menu contextuel apparait à l'écran pour signifier au joueur qu'il doit se soigner. Je ne suis mort qu'une seule fois, car je regardais mon rat dans sa cage. Et puis, dans Fable on ne meurt pas, on perd juste un peu d'experience et on gagne une cicatrice mais on se relève de suite. Heureusement au fur et à mesure que l'aventure progresse, les ennemis ont plus tendance à se regroupper en d'importante bande. Pour les éliminer, le joueur aura accès à 4 types d'armes; c'est peu, très peu et génère un manque de variété qui peut vite être lassant. heureusmeent qu'à mes yeux, il n'y a que les épées et les pistolets qui comptent! On retrouve donc les épées, les marteaux de guerre, les pistolets et les fusils au nombre de 50. "Waouh" me direz vous? Et bien modérez vos élans, il est impossible d'obtenir les 50 armes "légendaires" en mode solo. Il faudra impérativement échanger de l'équipement avec d'autres joueurs en lignes pour profiter d'un tel panel d'arme mais je reviendrais sur le multi-joueur un peu plus tard. Vous pourrez facilement consulter vos armes via le sanctuaire pour ainsi observer l'apparence et les stats de l'arme. Les armes légendaires ont la particularité de pouvoir évoluer vers une forme ultime. Pour se faire, il faut remplir 3 conditions spéciales (participer à des orgies, tuer X personnages...) pour augmenter considérablement l'efficacité de votre arme fétiche. Au final ce n'est pas tant votre comprtement qui influe sur votre arme mais juste la réalisation de certaine condition. Ah quel roublard ce Molyneux!

La salle du trésor est le témoin de votre progression au fil du jeu puisqu'elle permet de voir tous les trophées ingame obtenus ainsi que les succès du jeu débloqués. Cette salle permet également de se tenir au fait de la progression de vos fonds via une pile d'or qui ira jusqu'à prendre une dimension cyclopéenne en fonction de vos rentrées d'argent (et ce à dessein mais chut!). Mais les "à côté" me demanderiez vous? Ils sont sensiblement les mêmes que dans les autres épisodes. Il est toujours possible de se marrier avec tel ou tel personnage rencontré, de fonder un foyer ou de lier des liens d'amitiés selon ses préférences. Les parties de jambes en l'air devront se faire avec une protection efficace pour éviter les MST ou pire: les mioches. Vous pourrez toujours acquerrir les propriétés de chaque quidam d'Albion (et de les redecorer à l'envie en changeant les meubles) avec une nouvelle donnée à prendre en compte cette fois: l'usure du bâtiment. A vous de réparer une demeure louée à des locataires pour que ceux-ci s'acquittent de leur loyer (dont le montant se fixé par vous-même). Petit détail surprenant, les "emotes" relationnel ont été simplifiés à l'extrème. Auparavant, il était possible de faire apparaître une "roue de comportement" qui permettait de choisir quand bon vous semblez une expression parmi tout un florilège de plus ou moins bon goût. A présent, les expression ne sont plus disponibles que via les "conversations" avec les PNJ et le joueur n'a plus le choix de l'expression choisie, le jeu en proposant 3 pré-selectionnées à chaque phases de la conversation. Aussi n'est-il pas rare de se retrouver à "danser" avec une personne du même sexe alors que l'on aurait simplement souhaité "bavarder". De plus reussir une expression est devenu d'une facilité improbable puisqu'il s'agit, maintenant, de maintenir le bouton préssé jusqu'à ce que la manette vibre... Passé un certain cap, les personnages vous demanderont de leur rendre un service pour passer à un niveau supérieur de relation (ami/meilleur ami - ami/amour). Le problème c'est que ces services se traduisent par des quêtes horriblement redondantes et fâdasses (apporter un colis dans une autre ville, aller chercher un objet toujours dans la même zone du jeu...) Et la notion "de l'importance du toucher" ? Et bien ele se resume simplement à des emotes où les personnages sont en contact (danser, jouer au trois petits chats, etc...) ou, au mieux, à prendre un personnage par la main et l'amener à un endroit (oui, oui, il s'agit bien de la fonction "suivre" qui existe depuis 30 ans dans le monde des jeux vidéo)... Pour gérer votre empire immobilier, vos amours et vos quêtes vous pourrez profiter d'une map sommaire via le Sanctuaire. Celle-ci se présente sous deux formes: 1/ une carte générale de l'Albion qui permet de voir les zones de jeu et de s'y téléporter 2/ un zoom de chaque zone absolument pas fidèle à la région en question mais qui permet de voir les quêtes disponibles et les lieux importants de telle ou telle région... Les nombreux mini-jeux de taverne ont eux aussi disparut au profit de bien plus simplistes activités comme la course de poulet (il suffit de voir les côtes et de miser) ou le dégommages d'homme creux au mortier... Les emplois sont toujours disponibles et permettent, via des mini-jeux calqués sur Guitar Hero, de se faire une petite fortune au frais de la populace loquace. Le joueur pourra donc s'improviser Forgeron, Faiseur de Tartes ou encore " Luth Hero"... Du côté d el'exploration, on retrouve les portes démoniaques et leurs exigeances irritantes (mais en moins grands nombre) ainsi que les clefs d'argent (et d'or) à trouver pour dévérouiller certains coffres. Les loquaces gargouilles sont à présent remplacées par de perfides nains de jardin tout aussi prompts à cracher leur bile fielleuse sur le malheureux joueur de passage. Il faut noter qu'ils sont bien plus facile à trouver que leurs cousines de l'opus précédent...
La régence ne diffère au final pas vraiment de l'aventure classique en elle-même si ce n'est les phases de "procès" ou d'assemblées; le joueur devra s'en tenir à un ordre du jour précis (souvent composé de deux assemblées et de deux missions plus libres)...



Il nous faut à présent en venir au mode multijoueur, complétement desastreux dans le deuxième volet, le studio Lionhead s'est, ici, efforcé de fournir une expérience de jeu plus satisfaisante. Dans un premier temps, il est possible de faire toute l'aventure en co-op offline via l'utilisation de deux manettes. Le personnage qui rejoint le joueur principale est celui du deuxième joueur avec son skin, ses armes et ses vêtements (et non un sbire préfabriqué comme dans Fable 2); Même s'il agit en simple homme de main, il pourra lier des relation avec le joueur principale (se marrier, echanger des cadeaux, faire des emotes...) et même créer des liens commerciaux pour obtenir une rente d'argent. Bien sûr le rôle du personnage secondaire et surtout d'aider lors des combats mais la possibilité d'importer le physique de son personnage et, par exemple de participer à la quête de son conjoint ou ami est un plus non négligeable. Les possibilités sont les même online bien évidement et il vous sera possible de rejoindre la partie d'un ami ou au contraire d'un inconnu si le coeur vous en dit...

Techniquement, le moteur de Fable 2 commence à dater et pourtant les developpeurs ont poussé celui-ci dans ses derniers retrnachements. Le jeu est plus beau et plus fin que son aîné (la comparaison ne tient pas, il suffit de comparer le héros du 2 et celui du 3, la différence est évidente), cela se voit surtout au niveau des pnj qui sont bien plus détaillés que le héro lui même dont la face lunaire exaspérente est a conséquence à une possibilité de customisation pourtant restreinte. Les environnement sont plus détaillés et le clipping n'est pas si présent que cela. Cette "prouesse" technique a cependant un prix. Le jeu, par moment, subit de gros ralentissement, que cela soit en combat ou en exploration. Il faut noter que le design fait honneur au moteur graphique (cette fois très proche des artworks originaux) en offrant des personnages haut en couleur et des environnement fort sympathiques. Si le casting original est prestigieux (Jhn Cleese pour ne citer que lui), la VF s'en sort très bien avec un florilège de doubleurs connus dans le monde du jeux vidéo comme dans le monde des séries télévisées ou dessin animés. Les compositions musicales sont très (trop) proche de celles de Fable 2, mais certaines musiques sortent vraiment du lot (celles du Manoir de R*****, la musique du Temple d'Aurora...).

Fable III reste, comme ses predecesseurs, un jeu bâtard, sorte d'hybride entre un jeu d'aventure et une simulation de vie. Le jeu ne parvient absolument pas à briller dans chacun de ces domaines, la faute, en partie, à une volonté évidente de vulgariser le jeu vidéo. Trop facile et trop simpliste, le jeu s'en tire pourtant grâce à un univers plus réussi qu'à l'accoutumée: le design formidable des lieux et des personnages ainsi que la vision enfin plus adulte de l'histoire permettent au jeu de Lionhead d'accrocher le joueur. Le mode multi-joueur, encore très perfectible, est également un grand bol d'air frais dans le monde du jeu d'aventure. Si Fable III s'en tire encore relativement bien, il faut esperer que Molyneux cesse de vouloir étendre un produit à un public qui de toute façon ne ciblera jamais un Fable. Ce sont les joueurs qui soutiennent Fable, Molyneux ne gagnera rien en jouant sur le terrain de la wii...

Auteur: Manji

Note: 14/20

Note Succès: 4/5

"Black Knight:   - It's Just a Fleshwound!
 King Arthur:    - A fleshwound? You have no arms left!
 Black Knight:   - No I'm not! "

Duel entre Arthur et le chevalier Noir - Monty Phyton Sacré Graal



Puisque l'occasion m'en était donné j'ai pris l'édition collector du jeu qui, ma foi, est de très bonne qualité avec un packaging très réussi (une sorte de grimoire avec couverture en simili cuir avec un fermoir) et deux accessoires dissimulés dans une trappe secrète: un jeu de carte fort joli reprenant les artwork du jeu et une lourde pièce de métal avec une face "maléfique" et une face "bénéfique" pour permettre au joueur de trancher certains dilemmes. Bien sûr, cette version se voit adjoindre un code de téléchargement permettant de changer la race de votre chien, d'acquerir de l'equipement supplémentaire ainsi qu'une nouvelle zone de jeu.

5 commentaires:

  1. 80 MSP pour teindre ses vetements en noir ??!!! Je dégueule sur ces enfoirés, c'est vraiment une honte.
    Bientot on aura droit a ça:

    Les munitions payantes dans les FPS.
    La notice payante dans les STR.
    Le didactiel payant dans les memes STR.
    La 3eme vitesse payante dans les jeu de course.
    Les freins seulement dispo dans la version deluxe des simulations auto.
    Les ennemis payants dans les Beat them all.
    Le ballon en DLC dans les fifa / pes.
    La moustache de Mario en DLC, 10 000 wii points.
    Les dialogues payants dans les RPG.

    Julos

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  2. Et quand tout le monde aura bien enfoncé tous ceci dans son...crane, on passera à la couleur payante dans tous les jeux, puis la musique, et enfin l'ouverture du lecteur DVD de la xbox a 100 MSP l'unité, choisisez bien votre jeu.
    Merci les éditeurs de jeux vidéos de nous prendre pour des abrutis, nous qui dépensons des fortunes pour jouer a vos jeux (pourris une fois sur deux en plus).

    Pour parler un peu de Fable 3, il est assez drole de constater que meme les createurs du jeu se sont aperçus que les interactions avec les PNJ étaient vites chiantes, au point de les réduire a de simples détails.

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  3. Et bien, ces deux messages m'ont bien fait marrer! Allez cède à la colère, c'est elle qui fait notre force!

    Manji!

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  4. J'aime bien le package. Le coup des cartes c'est original mais y'a quoi concrètement dans les pages du livre ?

    Sinon pour le jeu lui-même, graphiquement y'a un ce côté "cartoon" que j'aime pas trop...

    Mais c'est justement la simplicité du jeu qui fait qu'il est pour moi. Mais j'ai pas de 360...

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  5. Le livre, y a rien dedans, c'est juste un packaging (contrairement à Halo Reach mais je crois pas qu'on puisse faire mieux que la version légendaire).

    La simplicité du Jeu pose au final, moins problème dans cet opus du fait que tu te laisse prendre par le récit mais le plus gênant c'est que certaines possibilités sont moins nombreuses alors qu'elles participaient au plaisir du jeu (les vêtements, les coupe de cheveux, la roue des expressions...)

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