31 mai 2010

RED DEAD REDEMPTION

Titre: Red Dead redemption

Genre: GTA-Like sauce western

Pitch:

John Marston, un ancien hors-la-loi ayant appartenu à la "Bande de Dutch", est contraint par quelques agents fédéraux de se mettre en chasse de "Bill Williamson", l'un de ses anciens comparses qui terrorise à présent la région de New Austin. L'enjeu de ce chantage: la femme et le fils de Marston.




Ceux qui me connaissent savent que j'ai horreur des GTA-like que je trouve souvent ennuyeux à mourir, peu attractif, trop répétitif et enfin invariablement mal mis en scène que ce soit d'un point de vue esthétique ou scénaristique. Pourquoi m'être jeter sur cet opus type "western" made in Rockstar (les créateurs de GTA)? Dans un premier temps parce qu'il s'agit d'une licence née sous le règne de la PS2 avec le très sympathique Red Dead Revolver, jeux d'action à la troisième personne relativement audacieux qui mixait avec talents quelques clichés du genre Spaghetti avec un gameplay nerveux et une bande son formidable empruntée à quelques oubliés du genre comme par exemple le thème principal issu du film On l'appelle King avec Klaus Kinski. L'idée d'un GTA-like n'est pas surprenante (c'est un peu le fond de commerce de Rockstar) et même si les developpeurs avaient déja tenté leur chance avec le decevant Gun, l'idée d'un contexte plus adulte et pas forcément évident (le jeu se passe en 1911) avait tout pour plaire. Passez donc le pied dans l'étrier, je vous emmène faire une ballade un rien plus objective que ce qu'on peut lire un peu partout...

Comme je le disais précedemment le contexte est un peu particulier puisqu'il témoigne de la fin du Wild West et par extension de ces légendes de l'Ouest tant réputées face au progrès et à l'industrialisation des Etats-Unis. On pense immédiatement au westerns de Sam Peckinpah (et non ceux de Sergio Leone - exception faîte du film Il était une fois dans l'Ouest - comme se bornent à croire les kikoos qui ne savent pas de quoi ils parlent.) comme La Horde Sauvage ou Pat Garrett et Billy the Kid. Le jeu emprunte beaucoup à ces deux chef d'oeuvres à travers plusieurs éléments scénaristiques. Dans un premier temps la quête de John Marston traquant un ancien compagnon de part et d'autres de la frontière mexicaine profitant d'alliances de fortunes et mettant un terme définitif à d'anciennes relations rappelle furieusement Pat Garrett et Billy the Kid. D'un autre côté le conflit civil mexicain ainsi mis en avant et les relations avec l'armée fédérale mexicaine renvoie à La Horde Sauvage. Les clins d'oeil sont également légions mais le plus évident reste bien sûr l'utilisation des premiers pistolets semi-auto comme le Colt 1911 ou l'utilisation de Gatlings et autre mitrailleuses lourdes. Le jeu emprunte également un ton assez sombre (certains personnages / situations) à ses deux films mais sans atteindre tout de même leur complexité et leur ambiguité. Cela vient en partie de certains personnages Bigger than Life plus proches du western Spaghetti que du western crépusculaire (le chercheur d'or, le bonimenteur...) et bien sûr le talent inné du héros/joueur quand il s'agit de tuer quelqu'un dans cet "ouest" encore trop sauvage pour l'époque choisie... Il faut tout de même saluer les choix de Rockstar et avouer qu'il est impossible de faire un jeux vidéo qui possède la gravité etl'essence d'un western crépusculaire. En effet, comment imaginer un jeu où le héros ne touche pas sa cible à tous les coups, tombe de cheval, bref, soit l'ombre de lui-même. Rockstar compose donc avec des thèmes sombre alliés au côté tape-à-l'oeil du spaghetti et dans l'ensemble cela passe pas mal. Le scénario, que je ne spoilerait bien sûr pas, est assez bien mis en avant au fil des nombreuses cut-scenes (à partir du moteur du jeu) et prend le temps de se poser en mettant en avant ses personnages principaux (une quinzaine) et pas mal de lieux assez inspirés. Libre au joueur de faire avancer l'histoire comme bon lui semple en se rendant sur des points précis sur la carte représentés par les initiales de tel ou tel protagoniste. Comptez une vingtaine d'heure pour finir le mode story et un peu plus d'une trentaine pour le finir à 100% (Défis, bonus débloqués, primes, etc... - un compteur vous indique à combien vous en êtes via le menu start.) mais il vous est bien sûr possible de continuer de parcourir les étendues plus si sauvages que ça après la fin du jeu ou de vous orienter vers le multi pour encore plus d'heures de jeu...

Niveau Gameplay, RDR emprunte beaucoup aux anciens GTA malgrés quelques déclarations de Rockstar Studio. Dans un premier temps vous retrouverez les principes élémentaires du genre, à savoir les planques où vous pourrez sauvegarder et changer de tenue, le principe de prime et d'avis de recherche, les mini-jeux et les missions secondaires voir tertiaires disponibles au grès de vos aventures... Un monde ouvert donc où la liberté est à l'ordre du jour et pourtant... On ne peut s'empecher de souligner quelques choix un peu étrange de la part des developpeurs. Le premier est l'absence totale de personnification du personnage principale. Il est impossible de recoiffer ou même raser le personnage qui arborera la même tête de Charlie Sheen version chien battu tout au long du récit (enfin, il est quand même moins laid que son fils...). A ceci s'ajoute le problèmes des tenues. Celles-ci ne s'achètent pas chez un tailleur mais sont débloquées selon certaines conditions. Il est donc impôssible par exemple de commencer le jeu avec une tenue de repurgateur au long cache poussière noir puisqu'il faut atteindre le rang maximum de tous les défis solo pour l'obtenir! Ces tenues ne sont qu'au nombre de 13 (certaines ne se débloquent qu'à la fin du jeu - au moins 3) et sont des skins intégrales. Impossible de combiner par exemple un cache poussière marron et un costard blanc. C'est d'autant plus dommages que certains choix sont douteux. Ainsi s'il existe bel et bien un poncho à la Eastwood, il s'agit d'un skin où le personnage n'a pas de chapeau. Si le joueur veut un chapeau ET un poncho il devra se contenter d'un poncho non pas marron mais Blanc et rouge vif!!! Ces tenues influent cependant sur le gameplay (ce qui n'est pas forcément une bonne chose) et vous rendra par exemple ami avec telle ou telle faction ennemie. Toujours au rayon des possibilités passées à la trappe: la fréquentation des prostituées. Les joueurs les plus coquins ne pourront pas se livrer a des activités lubriques avec les dames de petites vertues, John Marston est un homme marrié et il aime le faire savoir. C'est un peu dommage... Plusieurs mécanismes sont empruntés également à Gun du même studio ainsi la chasse et le dépecage font leur grand retour et restent une étape indispenssable pour ceux qui voudront finir le mode story à 100%, n'en déplaisent aux amis des animaux. C'est d'ailleurs une belle brochette d'animaux qui nous est proposé allant des agressifs Cougars aux paisibles bisons en passant par les inocents lapins ou Raton-laveurs. En somme vous pourrez massacrer une trentaine d'espèces (ce que je ne cautionne pas^^, au pire tournez vous vers la cueillette) vous assurant une rente suffisante pour acheter armes et chevaux dans les differents lieux civilisés que vous croiserait sur votre route. Armes et Chevaux qui seront disponibles uniquement si vous les débloquez au fil de votre progression (pour les armes) où si vous parvenez à capturez vous même un type de cheval particulier (pour certains types uniquement). Pour vous aider à vous y retrouver les chevaux sont noté de 1 à 3 étoiles mais vous ne pourrez les voir que chez le marchand!! Pas très pratique lorsque vous en capturez un vous même... Comptez une vingtaine de chevaux différents qui s'ils offrent moins de diversités qu'un lot d'automobiles peuvent se targuer néanmoins de posseder des robes très bien retranscites et un realisme musculaire bluffant. Les chevaux sont si réussi qu'il est possible de lier un véritable lien affectif avec eux (pour certains joueurs du moins...). Il aurait tout de même été sympatique de pouvoir conduire l'une des voitures présentes dans le jeu. Les armes sont assez nombreuses (une vingtaine que vous pouvez toutes avoir sur vous- ouf!) et, encore une fois, fort bien adaptées avec un son et un gameplay bien différent pour chacune d'entre elles. On retrouve donc les classiques Colt pacificateur double actions, les Schofield, le légendaire revolver le Mat, le Mauser, les fusil double canon scié ou non, les winchester, la dynamite, etc... Par contre, les hardcore gamer devront passer le jeu en expert dès le début car RDR hérite de la visée automatique des GTA. Une simple pression du bouton visée permettra en effet au joueur de cibler instantanément l'ennemi le plus proche. Un système de couverture assez sommaire est également présent et vous sortira de nombreuses situations délicates. Enfin, le dead eye de Red Dead revolver est toujours présent, divisé en 3 niveaux qui vous permettront 1/ de ralentir le temps, 2/ de selectionner rapidement plusieurs cibles pour faire un tir automatique "ventilé" c'est à dire à la Eastwood et enfin 3/ de selectionner des points précis sur vos adversaires, fonction utile pour désarmer sans tuer...


Venons en aux missions. Ce qui est souvent, à mes yeux le gros points noirs des GTA-like car souvent peu interressantes et répétitives. Ici, force est de reconnaître qu'elles sont particulièrement bien amenées. Ainsi le passage obligé de se rendre d'un point A à B pour operer tel ou tel type de missions est agrementé de dialogues entre les differents personnages, ce qui attenue l'ennui qui peut être soulevé par ce genre de trajet. De plus la possibilité de calquer la course de son cheval sur celle de ses compagnons est une idée fabuleuse qui rend ces pérégrinations moins rébarbatives. Elles sont assez variées même si clairement orienté vers l'action. Je ne spoilerais pas le contenu de ces missions principales mais il y a de quoi faire (et refaire puisqu'une mission accomplie peut être rejouée via le menu start). Du côté des missions secondaires (19), le soft est assez bien foutue également car elles donnent lieu à des scenettes qui n'ont rien à envier à la trame principale. Ces missions se débloqueront au fil des rencontres que vous ferrez. Enfin les missions tertiaires qui, elles, sont infinies (comprenez par là qu'elles repopent régulièrement à différents endroits de la carte). Il s'agira de chasser du Bandit pour toucher une prime (vous pourrez ramener le bandit vivant grâce à votre lasso, le trainer à traver le désert ou simplement l'abattre), proteger une catin au prise avec un cow-boy suceptible, aider une diligence, vous improviser chasseurs de trésor, j'en passe et des meilleures (une douzaine)... A ces missions s'ajoute la possibilité de faire et refaire à volonté des repaires de bandits pour apporter des challenges un peu plus musclés qu'une simple arrestations... Autant dire qu'il y a de quoi faire et les joueurs qui ne se lassent pas de ce genre de challenges pourront passer de nombreuses heures sur le mode solo même après la fin de celui-ci. Mais surtout tout ceci nous amène à l'un des élements les plus réussi de RDR: l'environnement. En dehors de l'aspect esthétique sur lequel je reviendrais plus tard, le jeu fourmille de détails qui apporte une vie à cet univers. Si les classiques (et magnifiques) cycles jour-nuits influent sur la vie des citadins, il est encore plus impressionants de voir qu'il semble y avoir une vie dans ce monde sauvage. Ainsi vous pourrez très bien croiser des Marshalls courant après un fuyard, voir des cowboy humilier une personne, contempler la dure réalité de ce monde cruel en voyant une femme se suicider après la mort de son aimé, vous faire accoster par de louches individus cherchant à vous voler votre cheval, encore une fois j'en passe et des meilleures... Et bien sûr votre jauge de reputation / honneur grandissante aux fils de vos actions, vous croiserez forcément des gens en quête de gloriole qui voudront vous defier en duel... En somme, le Solo de RDR est passionant, bien foutu dans son ensemble avec cependant quelques points décevants car frustrants. Ce qui nous amène au Multi...

Si les testeurs de jeux vidéo ont d'habitude la dent dure concernant les promesses non tenues (exemple Rise of the Argonauts), il est surprenant de voir avec quelle aisance ils ont oublié tout ce qui avait été annoncé par Rockstar pour le Multi... Dans un premier temps : La Free Room. Il s'agit, et c'est une idée ingénieuse, d'un mode "exploration" (également jouable en privé) qui reprend l'intégralité de la carte du mode solo et où 16 joueurs peuvent co-exister. Dans ce mode on retrouve les animaux à chasser, les repaires à purger, les plantes à cueillir et les forces de l'ordre pour ceux qui presseraient un peu trop la détente de leur calibre. Seulement là où Rockstar annoncait un monde ouvert où il serait possible de faire des bandes de hors-la-loi, de se créer des bases, de faire des attaques de diligences et de jouer à de nombreux mini-jeux présent dans le mode solo (poker, blackjack, bras de fer, etc...), la réalité est tout autre. De bande, il n'est pas possible de créer... Au final votre bande, cela sera votre groupe d'amis xbox live ou psn. Vous n'aurez aucun signe particulier qui pourra vous identifier comme appartennant à la même bande. Impossible également de s'attribuer une base ou encore de participer aux mini-jeux du solo qui ne sont pas présent en multi! Bien sûr les plus afficionados me retorqueront qu'une bande c'est dans le coeur, que les joueurs peuvent très bien investir un lieu et déclarer cette endroit comme leur base ou attaquer ce que bon leur semble. Certes, mais 1/ il faut être bien coordonné et avoir des potes dans le même trip que soi, 2/ composer avec tous les kikoo qui dès qu'ils apparaissent ouvre le feu sur tout le monde sans réfléchir, 3/ avoir la possibilité que tout le monde sache que tel endroit est la base de tel groupe, ce qui n'est pas le cas et enfin 4/ attaquer une diligence ne sert à rien en multi et se torche en deux coups de feu... Deplus c'est un monde desesperement vide qui s'offrent aux joueurs avec seulement 3-4 quidams pour la grande ville du jeu (même si les marshalls, eux , popent à l'infini). Plein de promesses alléchantes via les vidéo d'annonce du jeu nous ont fait miroiter des choses qui ne sont pas possibles. Au final ce mode apparait comme une sorte de salle d'attente géante où l'on peut upper son personnage grâce à l'Xp obtenue de différentes manières avant de se rendre à l'une des bornes qui transporte le joueur vers l'un des "nombreux" modes multi compétitifs. Nombreux? Encore une fausse promesse de la part de Rockstar (Molyneux sort de ce corps!) puisque que seulement deux modes de jeux sont disponibles: Fusillades en solo / équipe ou Sac d'or (Capture the flag) en solo / équipe... Là, c'est tout de même un peu limite... Mais revenons au mode libre qui pourtant n'est pas mauvais en soi. En effet, les défis sont très nombreux (même s'ils sont copié sur ceux du solo: chasse, cueillette, as de la gachette...) et prendre d'assaut des repaires ou jouer les terreurs de l'ouest en resistant aux vagues de Marshalls avec un groupe d'ami orienté RP est un vrai bonheur (bien que trop facile). Les fans d'xp passeront du temps sans hésiter sur ce mode pour atteindre le niveau 50 et débloquer des montures (dont certaines improbables comme le bison), des armes, des titres ou des personnages (une quarantaine) pas forcément charismatiques puisqu'il s'agit des PNJ du solo (on ne peut pas acceder aux tenues de Marston ou encore aux personnages principaux). Les plus investi dans cette course à l'XP pourront même profiter de 5 "Prestiges" permettant de débloquer des personnages spéciaux mais impliquant de repartir au niveau 0 entre chaque prestige...

Enfin, je vais aborder l'aspect technique du soft. Le jeu est tout simplement magnifique. Les personnages et surtout les chevaux sont très détaillés et fort bien animés mais ce qui coupe le souffle reste, une fois encore, l'environnement. Certains décors sont si détaillés (les canyons ou les rochers en plein soleil) que l'on atteint presque le Photo-réalisme. C'est encore plus vrai pour le ciel qui change régulierement de teinte en fonction de l'heure et de la météo. Un coucher de soleil aux teintes écarlate m'a bluffé. En contre partie, le sol, lui est bien moins détaillé ainsi que les personnages "passe-partout" (pas les nains, mais les PNJ peu importants). Le jeu souffre d'un très très léger clipping qui selon certains se ressent plus sur PS3 (de même que l'aliasing), n'ayant pu tester que la version 360, je ne saurais dire mais en tout cas c'est un détail qui ne m'a pas choqué. Les temps de chargement sont un peu longs (et encore) mais il faut prendre en compte l'étendue de la carte que l'on peut traverser sans temps de chargement. La musique est superbe également et j'ai cru une nouvelle fois reconnaître les thèmes de certains westerns dans la mouvence du soft (crépusculaire) mais il peut s'agir de petits plagiats. Le jeu est intégralement en VO (merci!) mais les sous-titres restent un peu petits même en Full HD! (ceux qui jouent sur cathodique devront donc faire l'impasse sur les sous-titres...) Il faut noter que quelques bugs étaient présents à la sortie du soft, et s'ils furent en partie corrigés, certains existent toujours...
Au final, RDR délivre une expérience de jeu très agréable (bien plus que celle des GTA) malgrés quelques choix peu judicieux (Tenues, pas de personnalisation, des interractions plus limitées) que tout fan de western ne peut manquer. La possibilité de rejouer toutes les grosses missions du jeu via le Menu "Stats" est également un plus pour éviter de delaisser le soft trop rapidement (du moins pour ceux qui aiment canarder) et comme certaines valent vraiment la peine c'est un luxe à ne pas bouder. Au vu des ventes et du travail de rockstar on peut présager que le jeu est loin de tomber dans l'oubli et qu'une pléthore de DLC doit déjà être prévue. Le mode Multi, loin de tenir ses promesses, reste une demi-deception qui fait un peu baisser la note finale de ce test mais reste jouissif si l'on joue entre amis mais le risque de lassitude est énorme de ce côté si quelques DLC ou mises à jour ne viennent pas combler quelques défauts évoquer précedement. Un Must Have, surtout pour ceux qui ont la possibilité de jouer entre amis...
Ah si seulement mes meilleurs amis avaient ce jeu...
Note: 17/20
Note Succès: 4/5
Auteur: Manji
- Te voila en bien mauvaise compagnie, Pat.
- Oui mais je suis en vie...
- Moi aussi...
James Coburn et Kris kristofferson dans Pat Garrett et Billy the kid de S. Peckinpah.

9 mai 2010

SUPER STREET FIGHTER IV

Titre: Super Street Fighter IV

Genre: Baston 2D, enrobage 3D

Date de Sortie: 30 Avril 2010

Pitch:
Après la mort suposée de M. Bison et la destruction de son organisation criminelle Shadoloo, l'annonce d'un nouveau tournoi d'arts martiaux attire l'attention de plus d'un des meilleurs combattants du globe. Bien sûr, l'évènement est un prétexte pour le mystérieux Seth, à la tête de S.I.N, qui cherche à recueillir le pus de données sur les meilleurs combattants.



Sorti à peine un an après la version "normale" de Street Fighter IV, l'arrivée de cet opus et surtout l'annonce du contenu additionnel qu'il impliquait, a fait le bonheur des uns (ce qui avait préservé leur porte-monnaie) et la colère des autres (ceux qui avaient lacher 70 euros). Faisant partie de la première catégorie, je n'eut aucun mal à lacher la modique somme de 40 euros (prix de vente conseillé vraiment pas cher qui permet de mieux faire passer la pillule) pour m'offrir cette ode au jeu de baston mythique de ma jeunesse: Street fighter II. Reposant sur un gameplay qui a fait ses preuves et affichant de superbes graphismes 3D, le jeu a tout pour séduire les amateurs des anciens opus qui sont passé à la Next-Gen...
Si le scénario est aussi profond qu'à l'accoutumée (un tournoi d'arts-martiaux qui dissimule une organisation secrète + motifs personnels = Baston chacun pour soi), il a le mérite de venir se placer chronologiquement après le 2ème opus de la saga (le plus connu) ce qui lui permet 1/ de renouer avec les vieux fans qui avait décroché avec l'arrivée des versions Alpha (fort sympathiques au demeurant) 2/ d'offrir un roster légendaire dont le charisme n'est plus à démontrer. On retrouve donc les Ryu, ken, guile, Dalshim, Blanka, Bison, Balrog, etc et même les combattants de la version "super" des années 90 avec Cammy, T.Hawk, Dee Jay et surtout Fei Long. A tous ces brave gars (16 larons tout de même), s'ajoutent de nombreux combattants issues des Opus Alpha ou même du culte Street Fighter: 3rd Strike (car très technique). On retrouve, pour ne citer qu'eux, Guy et Cody (issus à l'origine de Final Fight), Sakura, Adon, Dudley, Ibuki... soit plus d'une dizaine de persos. Enfin, au niveau des nouveautés du côté du cast quelques inconnus au bataillon qui était présent dans la version light du IV: Rufus, Seth, Gouken (enfin), Abel, C.Viper, El Fuerte ainsi que 2 nouveaux combattants: la vicieuse Juri (adepte du Tae Kwen Do et du sadisme) et l'horripilant Hakan (lutteur Turque au faux air de Wario). Un roster en or donc, comptant 35 combattants bien différents avec leur propre spécificité et charisme. Un régal pour les joueurs. Le seul point négatif vient, et c'est une apréciation personnelle, de Seth quiest fade et sans charisme et de Rose qui, à mes yeux, n'a jamais eu sa place dans un street... Elle n'a qu'à retourner dans darkstalkers (très bonne licence capcom)... le design des personnage reste quasi inchangé à leur version d'origine et c'est tant mieux car il bénéficient du travail de l'époque qui cherchait à rendre un personnage inoubliable avec peu de moyen technologique. Les perso profite donc de style relativement sobre et donc super efficace pour un jeu de Baston. Niveau Design par contre, le ton"Comic Book" risque d'en choquer plus d'un. En effet, les personnage affiche une apparence grossière (mais détaillée ce qu'il faut, voyez les détails des muscles) avec des pieds et des mains énormes, des faciès contrefaits, des yeux exorbités ou des cuisses improbables (bonjour Chun-Li) mais in-game cela fonctionne totalement et on adhère rapidement à ce style un peu étrange (en partie grâce à une animation halucinante). Un petit plus: la possibilité de choisir parmi 10 couleurs une fois le perso selectionné, ce qui évite de prendre involontairement une couleur atroce et la possibilité de choisir parmi 10 provocations qu'il faudra également mériter! Niveau environnement, les choix scénaristiques sont relativement sans surprises. Les stages sont bien stéréotypés comme on aime, réagissent à l'action et fourmillent de détails (on y reviendra plus tard) mais deux gros points noirs subsistent: 1/ la redîte pour certains stages en double (version jour / nuit) sachant qu'il n'y en a que 20 c'est assez désagréable, 2/ le fait que le jeu ne propose pas 1 stage pour 1 personnage. Certes les traits caractéristiques de chaque pays sont bien appuyés mais lorsque l'on joue en mode arcade, on aurait aprécier d'affronter chaque adversaire dans un lieu emblématique. Je chipotte mais qui aime bien chatit bien! Enfin, un petit plus à souligner: le retour des Bonus Stages que sont la destruction d'une voiture dans une station service et le pugilat improbable contre des bariques de whisky Ecossais...


Niveau Gameplay, une nouvelle fois Capcom a opéré un retour au sources et revient sur un gameplay relativement Old School à base de quart de cercle et de combinaison de boutons pour sortir des coups spéciaux, l'idéal pour un jeu de baston 2D. Car rappelons le (pour ceux qui l'ignorent...) c'est bien d'afrontement 2D dont il s'agit malgré les superbes graphismes 3d affichés par le jeu! Ce qui ont connu le Ex respirent à nouveau. On est face à face, sur le même plan, l'affrontement est bourrin tout en restant technique. Aux coups spéciaux s'ajoutent les "Super" hérités de Super Street Fighter 2 justement, ainsi que les ultras (à choisir avant le match) qui, elles, nous viennent tout droit de la saga Alpha / 3rd Strike qui déjà lorgnaient vers les production SNK friandes de ce genre de procédés. Pour gérer l'affrontement, il faudra garder l'oeil sur 3 jauges, celle de vie évidement, celle de "Super" divisée en 4 barres qui peuvent également être sacrifiées pour booster un coup spécial et enfin la jauge de "vengeance" qui se remplit à mesure des baffes encaissées et qui permet de lacher une des deux Ultras choisie au début du match. Petite nouveauté issue du quatrième volet: le Focus EX sorte de coup chargé (et accompagné d'un très bel effet d'encre) qui permet de briser une garde ou même de regagner la vie perdue alors qu'on se faisait frapper pendant la charge du Focus EX, indispenssable à maîtriser pour gerer l'issue d'un match. Notons, un petit changement au niveau des choppes, il faudra presser deux touches simultanées (pied L Pong L) alors qu'auparavant elles sortaient selon la promiscuité adverse. J'adhère à ce changement car il permet de mieux "gerer" son adversaire. De tous ces mécanismes de jeux relativement simple naît un jeu au gameplay aboutit à la fois complexe et simple d'accès et qui fait que tout le monde s'y retrouve après un peu de pratique. En somme ce qui faisait la force de Street Fighter II qui avait séduit un nombre incroyable de joueur, donnant ses lettres de noblesse au jeu de baston, est de nouveau présent et c'est tant mieux. Une véritable réussite!
Niveau Mode de jeu, on retrouve les classiques mode Arcade et versus. Le premier permet de suivre la story line de chaque personnage mis en scène sommairement par un court animé en début et fin de partie. La plupart du temps, le ton est léger et reste assez fidèle à l'esprit de la saga même si certains personnages sont plus complexes et fouillés que d'autres. L'apparition d'une animation spéciale lors de la venue de votre rival viendra égayer également le mode arcade tout en recentrant le tout sur un semblant de storyline. Ce mode story se divise en plusieurs niveaux de difficulté mais précisons de suite que certains personnages ont la facheuse tendance à spammer les coups spéciaux e,difficulté Normale (Seth, Sagat, Ryu...) et que la difficulté du soft est donc relativement mal gérée de ce côté là. Le versus permet bien sûr d'affronter un comparse complice et souvent indigné de votre victoire que vous pourrez humilier à loisir puisque cela se passera sur le même écran. Il vous sera possible également d'affronter l'ordinateur pour vous entrainez... Une fois votre ami rentré chez lui vous pourrez le défier à nouveau (dans le but inavoué de l'humilier toujours plus) en passant par le mode Online qui se divise en trois catégorie: 1/ le matchmaking classé, 2/ le combat en équipe et 3/ le Combat Infini. Le matchmaking classé ne vous permettra pas de choisir votre adversaire (pas de punition d'ami donc) même si vous pourrez parametrer de nombreuses conditions pour cibler une cible de joueur en particulier. Le combat par équipe n'est plus à présenter. Deux groupe de 2 à 4 gaillards s'affrontent joyeusement pour savoir qui sont les meilleurs street fighter potes. Enfin le combat infini sera le mode à privilégié pour...HUMILIER... votre pote ou tenter de battre un champion de Baston 2D puisque ce mode consiste à s'affronter perpetuellement jusqu'à la déco de l'un des deux joueurs. Une liste d'attente est générée où votre pseudo appraitra et vous pourrez assister aux matchs auquels vous ne participerez pas en attendant votre tour. le joueur qui ne perd pas reste en combat jusqu'à ce qu'il soit détrôner. C'est un peu le pendant du "tournoi maison" que l'on fait autour de quelques bières avec ses potes de "loose". Encore une fois, on reste dans le simple, le carré et c'est tant mieux. Ici pas d'extravagance on aurait juste aimer que l'accès à la baston avec un pote directement ait une option dédiée. Reste enfin, la possibilité d'acceder à un canal Replay où sont recenssé pas mal de match opposant les joueurs... Un autre mode de jeu de type tournoi est en préparation et sera disponible gratuitement par la suite. Votre assiduité à tel ou tel mode sera récompensé par une pléthore de titres et d'icones à débloquer (ainsi que les provo et les couleurs) et qui vous permettront de personnifier votre pseudo pour les match en ligne.


Techniquement, le jeu est superbe et le moteur graphique créé par Capcom est juste halucinant (enfin les Japonais prouvent leur maîtrise technique des consoles Next-Gen). Les Graphismes sont riche en détails surtout dans les décors et sur tout ce qui conserne les muscles et ombres des personnages (ceux qui possèdent le Street Fighter IV peuvent d'ailleurs dévérouiller le superbe mode Encre qui permet d'obtenir des personnages dessinés à l'encre de chine). l'animation est superbe, fluide, sans fausses notes et ne manque pas d'humour, les décors riches de vie et d'animation et chacun de vos coups les font réagir! Vous pourrez même les détruire partiellement comme c'est le cas avec une cuve dans la distillerie ou l'aîle de l'avion cargo de balrog en Afrique... Dès que l'on parvient à franchir la barrière du design, on se rend compte à quel point ce jeu est somptueux. Niveau musique rien de bien follichon par contre. Si les thème remixé sont forcéments sympathiques, leur quasi abscence totale est des plus frustrante (ils surviennnent lors des combats de rivaux). Les animés sont de qualité moyenne mais je suis toujours friands de ce genre d'nsertion dans les jeux donc je n'ai pas été choqué outre mesure...
Avant de donner mon avis final, j'aimerais revenir sur les DLC packs de Costumes. Que ceux qui avaient acheté les costume de la version précédente se rassurent, ils seront alors disponibles dans la version "Super" et ce qui veulent se les acheter (environ 10 euros les 25 costumes) peuvent le faire les yeux fermés, ils y auront accès. 10 euros 25 costumes,c'est cher payé me direz vous... Je répondrais "oui". On peut très bien s'en passer. Mais pourtant je n'ai pas pu m'empecher de me les procurer, d'abord parce que je suis un geek, ensuite lorsque qu'on essort le jeu en y jouant des heures un peu de nouveautés ça fais du bien et enfin, ces costumes sont vraiment, vraiment bien foutus et font honneur au personnages. Il s'agit certes de skin mais de skin vraiment bien pensé et avec une sacrée gueule. Je ne peux pas vous les mettre tous en image ici mais je vais me permettre de les recensser pour vous.
Pack 25 persos Street Fighter IV
Ryu: Costume Déchiré Ken: Kimono, Basket et chaîne en Or
Honda: Tenue Shinto Gouken: Tenue Shinto
Akuma: Tenue Shinto Gen: Assassin Masqué
Dan: tene de Protection Sakura: Haut de kimono ou si couleur 10: Tenue de Sport!
Chun-Li: Tenue de Soirée Dalshim: Toge en Lambeaux
Abel: tenue de Lutteur Tradi C. Viper: Manteau Long et Poitrine dégagée
Bison: Tenue déchirée Sagat: Pantalon Noir
Cammy: tenue Officier Sexy Guile: tenue de Charlie
Blanka: tenue Explorateur Zanghief: tenue Hagar de Final Fight
Rufus: Tenue similaire El Fuerte: Tenue de Cuisinier
Vega: tenue aristocrate Balrog: peignoir de Boxe
Fei Long: Operation Dragon Rose: Diseuse de Bonne Aventure
Plusieurs autres costumes sont disponibles spécialement et uniquement pour le Super Street Fighter IV au prix de 320 pts les 5 costumes. Une offre groupée sera disponible au mois de juillet et comprendra:
Akuma: Tenue similaire Zanghief version Colossus / mecha
C.Viper: Force Spéciale Bison: Armure Bison
Seth: Avec Aura Sakura: entraineuse sportive
Sagat: Mueh Tai style Ryu: Kimono déchiré + hakama.
Rufus: Fantome Chinois Rose: tenue de soirée
Makoto: Fermière Ken: Cowboy kitch
Juri: tenue civile Ibuki: écolière
Honda Entraineur T. Hawk: Indien de dragon ball
Hakan: Kimono déchiré Guy: Ninja traditionnel
Guile: Force spéciale Gen: Tenue Shaw Brothers
Fei Long: Tenue de Kato El Fuerte: Tenue d'Aztek...
Dalshim: Tenue de Yogi Cody: Tenue civile
Cammy: Poupée Bison Blanka: Tenue de Dan
Balrog: racaille Vega: Assassin de l'ombre
Adon: Force spéciale Abel: Mercenaire
Chun-li: couleurs vives Gouken: Chapeau de Vannerie et hakama
Street Fighter IV est indispensable dans toute ludothèque qui se respècte. C'est un jeu très complet qui offre un fun quasi immédiat et qu'il est toujours bon d'avoir sous la main lorsque l'on recoit quelques amis chez soi. Dérrière son système old School, il offre un enrobage sublime et maîtrisé. Si l'on aime la baston, c'est un must have qui réalise quasiment un sans fautes...
Note: 19/20
Note Succès: 3/5
Auteur: Manji
"Le Bois ne rend pas les coups..." Bruce lee dans Operation Dragon