28 octobre 2009

BORDERLANDS

Titre: Borderlands

Genre: Shoot 'n Loot (Sorte d'habile mélange entre FPS et Hack 'n Slash)

Date de Sortie: Octobre 2009

Pitch: Un groupe de chasseurs de primes et de trésors débarquent sur la planète Minière Pandora, trou du cul de l'univers, suite à l'annonce faîte par la scientifique Patricia Tannis de la découverte d'un fabuleux trésor Extra-terrestre.






Ce test se voulant plus long qu'à l'accoutumée, (définir le nouveau genre de jeu qu'est Borderlands, revenir sur un historique, etc...) je posterais quelques photos pour aerer le tout.

Je m'étais promis de finir le jeu avant d'en faire le test sur ce blog, mais le coup de coeur est tel que je ne peux me retenir plus longtemps. Avant toute chose, il va falloir définir Borderlands en tant que genre à proprement parlé car les devellopeurs (Gearbox) ont reussi à créer un nouveau style de jeu, une nouvelle expérience à dire vrai. (et nous sommes loin des allégations de Peter Molineux cette fois!) Si comme moi vous êtes un gamer de la préhistoire, vous vous êtes faits les dents sur des softs réputés comme Diablo, Champions of Norrath, etc... dont l'interet ne venait pas d'un scénario alambiqué mais bel et bien d'une recherche perpétuelle de puissance via les points d'xp et l'equipement. LE genre vidéo-ludique pour "Gros Bill" était né: le Hack 'n Slash, véritable exultoire qui captivait ses joueurs par une recherche assidue d'artefact toujours plus puissants les uns que les autres, faisant de l'avatar du joueur un rouleau compresseur redoutable mais qui trouvait toujours face à lui des hordes de monstres errants rassemblés en syndic redoutables... Le genre se démocratisa rapidement et donna naissance à quelques emules proches du beat'em all sans pour autant conserver l'addiction des HnS purs et durs...

Avec l'essort d'internet, un nouveau genre se démocratisa, à tort appellé MMORPG (Dark age of camelot, Ryzom, World of Warcraft, Age of Conan,...). les jeux ainsi qualifiés se voulaient proches des JDR vidéo-ludiques ( la série des Elders Scrolls) inspirés eux-même de l'expérience papier du JDR mais au final étaient plus proche des Hack 'n Slash. En effet, la quête principale était basique voir inexistante pour la plupart des MMORPG et le joueur se contentait d'un nombre invraissemblable de quêtes secondaires pour looter (trouver) du matos toujours plus puissant au fil d'une progression grâce aux points d'XP. Du hack 'n Slash nous venait également les arbres de talents, où le joueur repartissait des points pour se creer une spécialisation (bien moins poussée que dans un JDR) au sein de sa classe. Bref les MMORPG aurait du s'appeller des MMOHNS... Il y a quelques années, le papa d'ultima online a voulu bouleversé le monde des MMO avec son jeu Tabula rasa qui misait sur une expérience FPS du MMO. Le jeu fut un echec due à plusieurs maladresses, à un esprit pas assez "loot" et à un univers au final peu vendeur pour la nouvelle génération nourrie au sein de l'heroic fantaisie pour gonzesses... Hellgate London, autre soft autre temps, remit le HNS en solitaire au gout du jour tout en le transposant dans un univers horrifico-futuriste, un nouvelle echec... Mais il est à parier que la venue de Diablo 3 va ranimer l'interet des joueurs pour le HNS... A moins que cela ne soit déja fait grâce à Borderlands...
En effet, s'inspirant de tous ces jeux précédement cités, gearbox a reussi le pari insensé d'offrir une nouvelle dimension au monde du FPS. Borderlands est qualifié de fusion entre le FPS et le RPG : le RPS, que l'on peut traduire par Role Playing Shooter par les devellopeurs eux-mêmes et pourtant ceux-ci sont dans l'erreur. Ce titre corespondrait plus à un jeu comme Fallout 3 (qui propose des quêtes complexe, des choix multiples, la possibilité d'entreprendre le soft sous divers points de vue ethique,etc...). Aussi reprendrais-je donc l'expression trouvée sur un forum de JV.com et que je trouve fort à propos: Shoot 'n Loot (Tirer et ramasser) petit frère de nos hack 'n Slash traditionnels. Pourquoi cette insolence qui me pousse à contredire les créateurs du jeu? Analysons un peu le contenu de Borderlands. La quête principale (ou plutôt le fil conducteur) repose sur un scénario relativement convenu et qui ne brille ni par son originalité ni par la façon dont il est mis en scène; le joueur passera la majeure partie de son temps à mener des quêtes secondaires plus ou moins rattachés à la quête principale (certaines consistent à retrouver des journaux audios de patricia tannis ou même de travailler pour elle alors que la plupart consistera surtout à aider la populace locale) dont la carotte sera bien sûr une arme toujours plus forte, de l'argent à foison et par dessus tout de l'xp. Ces quêtes secondaires seront, la plupart du temps, relativement banales et propre au genre du HnS (Tuer un nombre donné de Mobs [monstres], Trouver les differentes parties d'une arme, etc...), très nombreuses (bien plus que dans fallout 3 par exemple) et pretexte à l'exploration d'une map véritablement immense, divisée en grands secteurs où regneront créatures locales et psychopathes à la Mad Max... On se procurera ces quêtes auprès des differents pnj ou tableaux de primes que l'on trouvera dans les coins sécurisé de Pandora (bien qu'il me soit arrivé avec mon partenaire Juloss de voir des punks débarquer en ville...)

Pour explorer ce vaste univers à l'inspiration post-apocalyptique, le joueur aura le choix parmis les 4 classes éprouvés au sein des differents HNS médieval fantastique à savoir le Barbare, le guerrier, le mago et le chasseur renommé pour l'occasion : Brick, le soldat, la sirène et le sniper. Chacune de ses classes faiblement personnifiable graphiquement (changement de certaine couleur, HnS bonjour!) se déclineront en 3 sous classes grâce à un arbre de talent tout comme dans... un Hack 'n Slash! (martelage...) Ainsi le guerrier pourra, par exemple, se spécialiser en Soin, en defense ou en attaque alors que brick pourra, lui, donner naissance à un berserk, un "Tank" ou un spécialiste des explosifs... libre au joueur de repartir ses points pour faire de son personnage un être ou spécialisé ou polyvalent. Bien sûr chaque classe possède un "pouvoir spécial" qui lui est propre comme la tourelle de tir pour le soldat ou le faucon agressif du sniper. Niveau équipement, le joueur ne sera pas en reste. Comme dans tout bon HNS l'equipement looté est générer aléatoirement (hormis celui des quêtes) et on parle pour Borderlands de plus de 550 000 armes differentes (bien sûr on retrouvera des redites au niveau physique des armes, phénomène propre à ce genre de jeu) . Celles-ci proposent differentes compétences (dégats, precision, cadence, pouvoirs élémentaires donnant naissance à des armes à la Metroid et enfin bonus de stats) qui s'adapteront à differentes classes; le joueur choisissant de privilegier telle ou telle arme selon ces goûts. Chaque arme est classée par type (pistolet, revolver, fusil à pompe, snipe, etc...) et par marque de fabricant (les fabricants se spécialisent dans des domaines comme les dégats ou la precision) le tout étant bien sûr visuellement représenté par des tableaux à la fois clairs et complets et on prendra vite un malin plaisir à faire ses choix d'équipement... Aux armes on peut associer des boucliers energétiques aux resistances diverses, des mods de grenades farfelues (la grenade à soin, adhésive, téléportée ou encore en "pluie") et des artefacts de classes et de pouvoirs. Les premiers augmentent certaines compétences alors que les autres donnent des bonus aux pouvoirs personnels de chaque classes...







Le monde proposé est un univers post-apocalyptique, plus aride et crade que celui des Fallout, Pandora étant une sorte de casse planétaire où était envoyé des detenus pour faire office de mineurs. Ceux-ci se sont bien sûr vite rebellé et ont formé des groupes de psychopathes mené par des tyrans au look proche de méchant de Hokuto no Ken ou de mad max! Le game design est d'ailleurs une véritable merveille que ce soit au niveau des personnages comme des décors. Les devellopeurs ont choisi le cell shading comme rendu graphique apportant une touche véritablement rafraichissante dans ce monde de fps au réalisme toujours plus présent. Bien que divisant la communauté des joueurs le pari est assez réussi et le rendu pas du tout cartoonesque, rappelant au contraire les BD des vieux magazines Metal Hurlant aux univers crades et désolés. (on soulignera que le magnifique moteur Unreal Engine 3 est à l'oeuvre avec ces eternelles petite latence dans l'affichage des détails sur les textures) Les personnages humanoides hostiles sont un délice, des punks aux masques de hockey futuristes, aux brutes possédant des membres atrofiés en passant par les nains aux voix perverses ou les gardes militaires de la lance écarlates et cotoient un bestiaire répugnant comprenant des hybrides de chiens et d'insectes, des limaces sauteuses, des Mothra (oui oui) ou encore des créatures sorties de starship troopers. On regrettera cependant le manque de diversité des ennemis, que l'on retrouvera cloné à des niveaux differents au fil des zones. L'I.A est correcte pour un jeu de ce genre (j'entends un Shoot 'n Loot), les créatures sauvages vous chargeront stupidement alors que les psychos se mettront tantôt à couvert, tantôt se jetteront sur vous...

Bien qu'offrant des environements ayant tendance à se répéter (sauf quelques exceptions réellement inatendues mais chut) , la planète étant une sorte de desert rocailleux, les lieux visités offriront tout de même leur part d'originalités et certains seront même fabuleusement designé comme le repaire de Punk de Sledge, les champs d'eoliennes, les docs sur une mer de vase, le bidon-ville de New Haven, ou encore le canyon de Krom et ses ponts suspendues... On regrettera pourtant que ce monde si riche en décors flatteurs pour la rétine et l'imagination soit aussi peu peuplés au niveau des pnj amicaux qui bénéficie rarement de lignes de texte. (oui je sais, il fallait si attendre avec un descendant de Diablo et son village unique où cinq pelos vivent mais bon) Bien sûr des qu'on arrive dans la première véritable ville (new Haven) on croise pas mal de pnj mais ceux-ci nous ignorent royalement, ce qui est un peu dommage tout comme le fait que certains sont tout bonnement des clones! On aprecieras pourtant le design des principaux, du docteur boucher au brassard d'un rouge évocateur, à la chef de sécurité dont la moitié du visage n'est que chair brulé en passant par le débonnaire chauffeur de bus aux nombreuses sucursales de vente d'armes... Un autre défaut mineur et le fait que pour acheter ou vendre des armes, l'on passe uniquement par des sortes de distributeurs. C'est certes un détails qui se justifie d'autant plus que nous sommes dans le futur mais j'ai toujours eu une affection pour les crasseux toujours pret à arnaquer...

Venons-en au gameplay. Une des grosses angoisses de la part des joueurs était de se trouver face à un jeu mou et sans saveur. Il n'en est rien. S'inspirant (pour ne pas dire copiant) d'un des ténor du genre (call of Duty), le soft se prend en main rapidement, les commandes répondant aux doigts et à l'oeil, configurée pour une éfficacité optimale. les affrontements sont donc nerveux, on se planque et on snipe (si on a la chance d'avoir un flingue avec une lunette) assez facilement. Si, par malheur, le joueur venait à passer l'arme à gauche, les devellopeurs ont eut la judicieuse idée du "sauve ta peau!" : une fois votre jauge de vie à zero, votre avatar pose un genou à terre et dans un laps de temps relativement court doit éliminer une cible pour regagner de la vie et ainsi reprendre la partie. La difficulté du soft en prends un coup mais c'est telement fun de se relever comme un daron! La gestion du personnage se fait à travers differentes fenètres accessible par le biais du bouton "select" de façon simple et rapide. Les "marchands" proposeront du matos qui se renouvellera régulièrement tout en offrant à chaque fois un" objet du jour" souvent très puissant et hors de prix et il nous sera possible dans ces magasins de comparer, revendre ou au contraire racheter notre propre matos... Limité dans notre inventaire au début du jeu, les aller-retours seront fréquents pour ceux qui ne voudornt pas voir de l'equipement potentielement revendable disparaitre sur le sol. Par la suite et au fil des quêtes, le joueur pourra équiper son sac à dos de mods d'emplacements permettant une plus grande capacité. De même, au début de l'aventure le joueur ne pourra switcher rapidement qu'entre deux armes avant de gagner des emplacements pour switcher jusqu'à 4 armes de son choix... Nous l'avons vu plus haut, la map est immense et la parcourir à pieds peut-être rébarbatifs pour certains, aussi les gars de Gearbox ont-ils mis des garages où les joueurs peuvent prendre place à bords de petits bolides (surmontés de tourelle de tir tout de même) et ce, gratuitement! Indispensable lors des va et viens dans des maps plus ou moins désertes, c'est avec cet element indispensable que gearbox commet une maladresse. S'inspirant de la maniabilité old school de jeux qui avaient proposé ce genre de moyen de locomotion dans des fps (halo par exemple) il faudra un long moment d'adaptation pour savoir manier confortablement un véhicule. (pour moi il m'a fallut arriver à environ 10 heures de jeu pour le manier vraiment correctement et avoir le succès de la course automobile) d'autant plus que les décors de borderlands n'étant absolument pas destructible (est-ce du à l'usage du cell shading ou un choix de Gearbox, en tout cas c'est un gros points noir...) il est parfois honteux de voir sa voiture stoppé brutalement par un panneau ou une petite rembarde... heureusement que le joueur aura un "lock" à disposition pour bloquer sa tourelle sur les enemis eux aussi motorisé! C'est une erreur relativement dommage même si elle se gomme avec l'experience.




Déjà très plaisant seul, bordeland se veut un titre qui mise beaucoup sur le multi-joueur. Ayant la chance que mon comparse Juloss ait choisi de prendre ce jeu pour jouer en partie avec moi, cela me permet d'aborder de façon exhaustive le gameplay à plusieurs. Pour commencer, aucun problème de connexion ne fit son apparition et c'est assez rare pour être souligné, pas de déco ni de lag... A deux la difficulté du jeu est revu à la hausse et ce n'est pas un mal car le jeu en solo est relativement facile lorsque l'on s'échine à faire toutes les quêtes. je conseille fortement de jouer avec un ami car les loot étant libres, les risques de se faire chipper une arme sont assez grands. Entre amis, pas de soucis l'entre aide est naturellement de rigeur comme les crises de stress face à de redoutables ennemis et on fonce souvent sur son compagnon tombé au combat (à deux il est en effet possible de relever son compagnon). Il est aussi agréable de monter à deux en voiture se repartissant ainsi efficacement les taches (bon... certes Juloss et Moi avons crashé nos voiture l'une sur l'autre...) tout comme en baston où ont se repartira intelligement au cours de stratégies souvent hasardeuses! Les plus agressifs pourront soit affronter leur petit potes lors de duels improvisé ou faire des match en arènes...

Bref en résumé, Borderlands est un jeu d'un nouveau genre, le shoot 'n loot, bénéficiant d'un univers post apo merveilleusement retranscris par un cell-shading qui confère au soft une touche de comics underground où un type encagoulé de cuir utilisera un fusil sniper jaune fluo épaulé par son ami de 2 m 50 hurlant dans une rage ininterrompue et rouant de coups des nains et des punks arborant 9 orteils et trois testicules (véridique). Un fps rock 'n roll, à la durée de vie colossale (25-30 heure pour le finir dans le parcours n°1, sachant qu'après le joueur à accès au parcours n°2 avec des enemis réhaussés... 50 heure pour monter un perso à fond donc...) et au principe addictif... La jacquette du jeu transpire d'ailleurs de cet esprit si décalé qui fait de ce jeu que personne n'attendait vraiment une tuerie...

Une extension bourrée de Zombies est déjà en route ainsi qu'une autre mettant en scène une arène déjantée...

Note: 18/20
Note Succès: 5/5
Auteur: Manji

" I remember the Road warrior... The man we call...Max." Narrateur, Mad Max 2.


MARVEL ULTIMATE ALLIANCE

Titre: Marvel Ultimate Alliance

Genre: Beat'm all type Hack 'n Slash.

Sortie: Novembre 2006

Pitch: Comme à son habitude, Nick Fury rassemble un groupe de super-héros (dirigé par feu captain America) pour s'opposer aux plans démoniaques de Fatalis qui vise à s'emparer des pouvoirs d'Odin.




Sortie dans un premier temps sur la console de sony du moment (la ps2 pour ne pas la nommer), votre serviteur avait déjà pu éplucher de long en large ce soft qui faisait echo à X-men legend 1 et 2 du même éditeur. Cette fois, les devellopeurs offraient à leur jeux une petite cure de jouvance en proposant des héros de comics differents, véritable bouffée d'air pure dans ce monde de polygones costumés... Peu de temps après, une version wii et xbox360 fut édité et c'est sur cette dernière que va porter cette courte critique...

Passé la fort sympathique séquence d'intro (la même que celle de la version ps2), on se retrouve rapidement à la tête de 4 super-héros (Cap. America, Thor, Spiderman et surtout Wolverine). Par la suite le joueur pourra régulièrement choisir des membres differents et constituer une team de 1 à 4 héros parmi lesquels on pourra trouver des figures emblématiques comme Iron man, Doc Strange, Nick Fury, la Chose, Miss Marvel, Spider Woman, Deadpool, etc... (certains personnages sont exculifs à la version 360 comme Colossus par exemple et d'autres sont déblocables en payant une certaine somme sur le live comme Fatalis ou Venom...) Un casting des plus agréables donc et d'autant plus que chaque personnage dispose de 4 costumes différents qui aura de quoi ravir les fans (aaah la spider woman rousse des Guerres Secretes) ! Du côté des super-villain c'est la même chose et on aura un plaisir énorme à voir des adversaires comme M.O.D.O.K, le requin Tigre, Arcade, Le Wrecker ou même Galactus. Bref un véritable effort a été fait du casting et c'est pas dommage car 1/ on en a soupé des x-men et 2/ il va falloir abuser des combinaisons de héros pour ne pas s'ennuyer ferme dans certains passages du jeu. En effet, si le scénario est digne d'un comics tout à fait banal et sujet à vendre de la baston, certains passages de l'intrigue (par exemple la partie où les héros sont à Asgard) sont proprement ininterressants... Pourtant un certains efforts a été fait du côté des cinématiques avec ou sans le moteur du jeu ainsi que de celui des environements très variés (dédicace spéciale à celui d'Arcade qui est vraiment dans l'esprit du personnage!) mais par moment la sauce ne prends pas car la durée de vie relativement conséquente parvient à instaurer la lassitude dans certains tableaux... Bref le scénario vaut plus pour son casting que pour l'histoire car on se délecte toujours des apparitions du fourbe Loki ou du puissant Fatalis même s'il faut souffrir une ou deux bonne heures pendant certains niveaux pour esperer voir une séquence les faisant intervenir.

Niveau gameplay, le jeu se repose sur les acquis de X-men Legends 1 et 2, ce qui n'est pas forcement une bonne chose. En effet, on retrouve les problèmes de caméra trop éloignée (en jouant avec seulement 1 ou 2 perso on peut un peu corriger le tir.), d'action brouillonne, de pouvoirs dont la plupart ne servent à rien tant le déséquilibre est flagrant ou encore d'item équipable dont on se contrefout... L'équipe de joueur est regulierement assailli par des flots d'ennemis anonymes auxquels on ajoutera des explosions de lumière liés aux pouvoirs de chacun pour donner une bonne purée visuelle digne de n'importe quel tacheron du pop-art. C'est d'autant plus malheureux que la xbox 360 offre des graphismes à peine plus fins que ceux de la ps2 sur ce soft... Le joueur aura donc à sa disposition les classiques coups légers ou forts, le saut, la projection et le choix entre 4 pouvoirs differents (gagnés grâce à l'xp récupérée au fil des mandales) ainsi qu'une sorte de coup ultime qui détruira tout à l'écran (ouf!). Les affrontements contre les gros boss se derouleront régulièrement sous l'égide de QTE insipides, poussifs et mal mis en scènes. Rapidement redondant (mais c'est le cas de tous les beat'em all), l'aventure des héros sera parsemée de mini-quêtes au sein des missions principales et, plus divertissant, chaque repères offrira de long quizz sur l'univers des comics estampillés Marvel (source d'xp et d'auto-satisfaction)...

Bien sûr la force du titre prétend reposer sur le multi joueur en co-op. J'ai pu faire l'expérience de celui-ci mais n'en fut point convaincu dans un premier temps pour les raisons sus-mentionnées ainsi que par le fait que la caméra bride le joueur un peu éloigné ou aventureux en l'empechant de se déplacer ce qui parfois peut même être cause de décès!

Au final, MUA reste un jeu agréable à jouer pour tous les afficionados d'un univers marvel "light" et ravirra les fans de vieux hack 'n Slash old school mais, s'il convient bien à la génération précédente de console, il se révèle techniquement inacceptable pour une 360 et aura bien du mal à contenter la plupart des gamers...

Note: 11/20
Note Succès: 3/5
Auteur: Manji

" I have little time for you pity threats, colonel Fury..." Fatalis, Marvel Ultimate Alliance.

5 octobre 2009

DEAD SPACE

Nom: Dead Space

Genre: Survival Horror

Date de Sortie: Octobre 2008

Pitch: Une navette de sauvetage avec à son bord une équipe de réparateurs et d'assistance informatique, dont Isaac Clarke, l'ingénieur, aborde le vaisseau-station Ishimura qui ne donne plus signe de communication depuis quelques heures...





On reste dans le Survival Horror ce soir avec le bébé de la nouvelle equipe artistic d'Electronic Arts: Dead Space. Dans un premier tant un peu frileux (Electronic Arts quand même) , c'est sur les conseils d'un ami et grâce aux nombreuses critiques dytirambiques (?) que je me suis procuré ce soft (oui je m'y suis mis tard!). Traumatisé par l'experience RE5 auparavant j'étais un peu reticent à me plonger dans un jeu qui se prétendait Survival Horror et pourtant quelle claque. Ce jeu est à l'opposé total de RE5, une reussite en tout point...

Bien que la base qui sert au déroulement du scénario soit des plus conventionnel et rappelle même fortement l'excellentissime Doom 2 (comprenez: des scientifiques trouve un artefact, font des expériences dessus qui ouvrent un portail sur une autre dimension qui fait mutté les êtres vivants de la notre) c'est bel et bien la façon dont il est mis en scène qui fait que le joueur est happé par l'histoire. Déjà exit le super-héros que rien n'arrète et qui a connu l'enfer, ici on joue un ingénieur à la carrure des plus conventionnelle, affichant une quarantaine d'année passée et un rien hanté par une relation qui semble problématique. De toute l'aventure, le personnage ne pipera pas un mot mais les interventions fréquente avec d'autres personnages, des messages audios ou des vidéos se chargeront d'impliquer le joueur et le mutisme du héros confortera l'impression de solitude qui règne aux seins des couloirs claustrophobiques de l'Ishimura (Il n'y a aucune vraie cinématique, tout se passe devant nos yeux on ne décroche jamais!). Car la plupart du temps, les seuls choses auxquels pourra se racrocher notre personnage, c'est ces enregistrements videos seul traces qui permettent de dire que le perso n'a pas sombré dans la folie...

Techniquement le jeu est une reussite que ce soit au niveau du design que des graphismes. Le jeu est très beau (surtout en HD c'est bluffant bien plus que sur d'autres jeux que j'ai pu faire sur un écran Full HD) et malgrés le fait qu'on arpente à 95% le même vaisseau l'architecture de celui-ci est variée. Le design de la combinaison ( évolutive) du personnage est somptueux, à la fois froide et inquiétante, et se heurte face au design très organiques des monstres. Monstres qui rappellent fortement le travail de Clive Barker et qui, s'ils n'offrent pas une grande variétés, proposent néanmoins un design original pour chacun d'eux, des bébés tentaculaires aux Monstres araignées. La plupart de ces monstres témoignent d'ailleurs de leur état passé d'être humain et c'est ce qui fait froid dans le dos du joueur, cette familiarité grossière qu'on ressent face à ces ersatz... Le jeu se veut très gore (bien plus que les survival actuels) et c'est tant mieux car cela nous renvoit à ce que nous somme: une matière déchirable, séparable, contenant de la viande et du sang à foison comme l'avait bien compris Argento et ces expérimentation sur une peur liée à la pénétration de l'espace le plus personnel qui soit: notre chair. L'ambiance sonore achève un tableau sans fausse note avec une musique qui sait se faire discrète ou lugubre selon les situations, des crépitements étranges alliés aux bruits d'étincelles, des voix spectrales traversant les murs de métal de l'ishimura. De plus chaque situations donne lieu à son propre environnement sonore: dans l'espace les sons seront complètement étouffés alors qu'en levitation la lourdeur du personnage sera retranscrie au mieux! Il s'agit d'un des rare jeux que j'ai fait intégralement avec le casque sur les oreilles pour m'impliquer dans cet univers et mon petit coeur a fait quelques bonds! Le doublage francais est d'ailleurs plus qu'acceptable!

Niveau Gameplay le jeu est bourré de petites trouvailles qui apporte fraicheur et santé à vos cheveux... Enfin qui renouvèle bien le genre et sont particulièrement bien trouvé en rapport avec le background du jeu. commencons par évoquer le fait que le personnage n'est absolument pas rigide, il vise, il court et ouvre le feu (obligatoire pour s'en sortir), un simple bouton offre une attaque de corps à corps rapide et efficace, il accède à son inventaire tout en se battant! Et oui car ici l'inventaire se gère via des écrans diegétiques que fait apparaitre le personnage! Trouvaille géniale car elle rend l'utilisation de medkits en plein combats ardue, il faut faire gaffe, et permet au personnage (et au joueur) de visualiser des video ou d'ecouter des messages tout en avancant dans un couloir où une menace peut jaillir. Non seulement l'effet visuel est réussi mais transpire le réalisme et aide le joueur (encore) à s'impliquer! Il en va de même pour le HUD qui apparait dans le dos du personnage representé par une barre de lumière sur la colonne vertébrale et qui symbolise la vie de celui-ci tout comme les reserves d'oxygène apparaissent sur un écran dans le dos du perso. Et oui car qui dit espace dit zones dépressurisées qu'il faudra traversé souvent au milieu de cadavres en apesanteurs, apesanteur qu'il faudra également dompter pour mener de terrible combat dans le vide spatiale où si on nous entendra pas crier on entendra pas non plus les monstres nous sauter dessus! TOUTES les recettes de l'horreur spatiale comme elles ont pu être dépeinte au cinéma depuis 1979 sont revisitées.

Quid des armes? Et bien il y en a plétore mais attendez vous à être surpris car la principale n'est rien d'autre qu'un Cutter Plasma! Oui Isaac utilise ce qu'il trouve et cela va de la scie ciculaire au canon à gravité en passant par le lance-flamme. Un bon panel d'arme que le joueur pourra augmenté selon plusieurs critères tout comme son armure qui en plus changera de skin jusqu'à rappeller celle d'un scout trooper de Star wars d'ailleurs. En plus de ce matos, Isaac a accès a deux avancées technologiques (qui font office de magie) à savoir un module de stase qui ralentit la vie autour du héros et une telekynésie pratique pour reparer les mecanismes au loin ou balancer des ennemis dans un faisceau d'energie...

Un jeu des plus complet! Une fois l'aventure terminée, une nouvelle expérience s'offre au joueur si celui-ci recommence le jeu avec sa sauvegarde. Le jeu prend alors des allures de Survival-action à l'image de RE4, son gameplay génial permettant au joueur de trouver un plaisir tout autre mettant en avant un perso sur-équipé qui demembrera ses adversaire (leur point faible dans le jeu!) à foison! Les deux seuls petits bémol que je pourrais formuler son des détails scénaristiques que je trouve ratés mais que je ne peux dévoiler sous peine de spoiler...

Autant le dire tout de go: Ce jeu est, d'un point de vue purement objectif, le meilleur jeu de la xbox 360.

Note: 19/20
Succès: 5/5
Auteur: Manji
"Et qu'est-ce qu'on fait si une de ces créatures se ramène ici? On lui crache à la gueule?"
Hudson (Bill Paxton) Aliens, le retour.


RESIDENT EVIL 5

Nom: Resident Evil 5 (Edition Normale)

Genre: Action

Date de Sortie: Mars 2009

Pitch: Chris Redfield part à la recherche de Jill Valentine, disparue lors d'un affrontement avec le récurent Albert Wesker. Son investigation le pousse à enqueter en Afrique où il trouvera une nouvelle alliée...





Il y a quelques années, le créateurs de la saga originale qui avait relancé l'entrain pour les survival horror (et oui avant on avait quand même les alone in the dark merde!) boulversait la recette habituelle des Resident Evil pour donner naissance à un jeu d'action éfficace qui misait sur une ambiance malsaine et particulièrement réussie en plongeant le joueur au sein d'une espagne macabre quasi lovecraftienne où il ne faisait pas bon trainer dans les petits villages aux cultes douteux. Il est donc normal que le successeur de Monsieur Mikami conserve un style de jeu qui a fait ses preuves avec l'opus précédent. Malheureusement il n'en est rien...

Je le dis et le redis, Resident 5 est loin d'être un bon jeu! Bien sûr ce n'est pas non plus une merde ridicule mais peu s'en faut. je vais donc dès le début faire le point sur le plus gros défaut du soft: l'âme... Resident 5 souffre, il faut croire, du syndrome TPS (third person shooting) assez récurrent en ce moment, nombre de devellopeurs favorisant ce type de soft. A priori rien de négatif quand on aime l'action mais encore faut-il que le joueur y trouve son compte. Ici, Capcom oublie complètement ce qui fait la base de sa saga: l'horreur. Mikami avait su doser avec justesse l'horreur, le mal-être et l'action pour donner vie à un jeu qui fleurait bon le B-Movie Horrifique. Ici le joueur est plongé dans une action quasi incéssante, plombée par un gameplay plus vraiment aproprié (Dead Space a mis une bonne claque au genre) mais surtout par des environnements fâdes, plus proches d'un tomb raider quand ils ne font pas echo tout simplement à ceux du 4, des enemis à la limite du ridicules (les zoulous sauteurs, les boss qui se ressemblent tous avec leurs vers noirs, etc...) et un scénar inéxistant (la plupart des cut scenes se résume par un "Where's Gil?")... Le tout début du jeu est pourtant assez réussi, à savoir l'arrivée dans un petit village d'Afrique où tous les habitants vaquent à leurs occupations et s'arrètent pour nous fixer quand on passe près d'eux... Mais après cela plus rien, juste une course poursuite décérébrée où on shoote à tout va s'en jamais être vraiment inquiété au milieu d'un scénar dont les rebondissements sont cousus de fil blanc... Et les personnages... Mon dieu... Chris a un faciès d'orang-outan tellement il est testostéronné (et ouais j'invente des mots), son regard vide d'expression est bien à l'image de son rôle dans cet opus: donner des baffes. Et pourtant je ne pense pas que Clint Eastwood en aurait voulu pour incarner son singe Clide dans Doux, Dur et Dingue... La nouvelle venue, Shiva, est inexistante au possible: background zero, charisme zero, utilité dans le scénar zéro. Les quelques second rôles qui ponctuent la narration sont à pleurer entre le soldat noir dont on se fout royal qui aide le héros, le scientos fou qui disparait du soft au bout d'une heure de jeu et la mechante aux gros seins, on peut dire qu'on est servi. Et ce pauvre Wesker, plus les opus défilent plus il perd en motivations et en charisme... Bref on est loin des histoires personnelles qui liaient tous les persos du 4... Ici cela pète a tout va à grand coups d'explosions et de monstres gigantesques et au final le joueur n'a pas de repis mais ne sent poindre aucun climax... Nous sommes dans la grosse productions sans âme et sans intérêt...

Mais le Gameplay me direz vous? Et bien il est simplement d'un autre âge. Certes on peut tout à fait s'adapter au mécaniques du soft mais pourquoi devrait-on le faire alors qu'on pourrait s'en passer? Ici on court ou on tire, on ne peut faire les deux... Il faut croire que Chris redfield (pourtant tireur d'élite si j'en crois le très bon resident evil 1) ne sait pas tiré au jugé... Du coup, on se retrouve vite encerclé par les africains contaminés non pas par le virus du Sida mais par une nouvelle forme de las plagas. (oui je suis cynique) On a alors droit à un martelement de bouton ou à des QTE insipides et souvent fatals. La partenaire que le jeu nous inflige en permanence est d'une bétise incroyable. Souvent plus un boulet qu'autre chose. Et puis dès qu'on est deux, le sentiment de peur est tout autre... Là on a peur que cette cruche crève nous forcant à recommencer au dernier checkpoint. Si elle soigne bien (trop même), elle tire souvent comme un hamster lymphatique (hé ouais) quand elle ne se bloque pas contre un mur (même si ce dernierpoint est plus rare)... L'inventaire est assez rebarbatif, on partage nos trouvailles dans des emplacements limités avec notre co-équipière de fortune et on ne peut stocker des elements dans des coffres qu'entre chaques chapitres... Avec tous ces défaut la rejouabilité du soft est moindre sauf pour les fous qui 1/ chercheront tous les medaillons dissimulés et surtout introuvables qui permettent de débloquer des figurines, 2/ acheteront le mode versus sur le live, véritable hérésie à mes yeux qu'un tel mode...

D'un point de vue Technique le soft s'en sort très bien. Les graphismes sont plus que corrects et ne souffrent d'aucuns bugs. Bien sûr quelques promesses ne sont pas tenus, nottament l'importance du soleil sur la lisibilité du titre (un oubli? Army of Two qui n'a rien d'exceptionnel offre déjà de tels effets) ou les risque d'insolation, mais le jeu ne peut pas vraiment être attaqué sur ce point de vue, les africains contaminés sont assez variés et le jeu en affiche un grand nombre sans vaciller. Les musiques non rien d'entetante, elles collent bien au soft sans plus.

Ma critique est acerbe mais ce soft est une véritable deception. Il offre tout de même quelques instants jouissif comme le premier combat contre la chauve souris géante qui a mutté avec un scorpion ou la possibilité d'utiliser un Magnum .44 modèle inspecteur Harry (enfin!) mais le jeu manque cruelement d'une âme, celle d'un véritable artiste du Jeux video comme le sont Mikami, Kojima ou même Miyamoto...


Note: 12/20
Note Succès: 4/5
Auteur: Manji

"I see that the president has equiped his Daughter with balistics too!"

(Luis Sera [quel Daron] à propos de la poitrine de Ashley Graham Resident Evil 4)

Ps: Au moment où j'écris ces lignes, une nouvelle version de RE 5 a été annoncé (avec un chapitre entier supplémentaire retracant un falshback visible dans le jeu ainsi qu'un resident Evil 6 qui reviendrait aux sources du genre)