5 octobre 2009

DEAD SPACE

Nom: Dead Space

Genre: Survival Horror

Date de Sortie: Octobre 2008

Pitch: Une navette de sauvetage avec à son bord une équipe de réparateurs et d'assistance informatique, dont Isaac Clarke, l'ingénieur, aborde le vaisseau-station Ishimura qui ne donne plus signe de communication depuis quelques heures...





On reste dans le Survival Horror ce soir avec le bébé de la nouvelle equipe artistic d'Electronic Arts: Dead Space. Dans un premier tant un peu frileux (Electronic Arts quand même) , c'est sur les conseils d'un ami et grâce aux nombreuses critiques dytirambiques (?) que je me suis procuré ce soft (oui je m'y suis mis tard!). Traumatisé par l'experience RE5 auparavant j'étais un peu reticent à me plonger dans un jeu qui se prétendait Survival Horror et pourtant quelle claque. Ce jeu est à l'opposé total de RE5, une reussite en tout point...

Bien que la base qui sert au déroulement du scénario soit des plus conventionnel et rappelle même fortement l'excellentissime Doom 2 (comprenez: des scientifiques trouve un artefact, font des expériences dessus qui ouvrent un portail sur une autre dimension qui fait mutté les êtres vivants de la notre) c'est bel et bien la façon dont il est mis en scène qui fait que le joueur est happé par l'histoire. Déjà exit le super-héros que rien n'arrète et qui a connu l'enfer, ici on joue un ingénieur à la carrure des plus conventionnelle, affichant une quarantaine d'année passée et un rien hanté par une relation qui semble problématique. De toute l'aventure, le personnage ne pipera pas un mot mais les interventions fréquente avec d'autres personnages, des messages audios ou des vidéos se chargeront d'impliquer le joueur et le mutisme du héros confortera l'impression de solitude qui règne aux seins des couloirs claustrophobiques de l'Ishimura (Il n'y a aucune vraie cinématique, tout se passe devant nos yeux on ne décroche jamais!). Car la plupart du temps, les seuls choses auxquels pourra se racrocher notre personnage, c'est ces enregistrements videos seul traces qui permettent de dire que le perso n'a pas sombré dans la folie...

Techniquement le jeu est une reussite que ce soit au niveau du design que des graphismes. Le jeu est très beau (surtout en HD c'est bluffant bien plus que sur d'autres jeux que j'ai pu faire sur un écran Full HD) et malgrés le fait qu'on arpente à 95% le même vaisseau l'architecture de celui-ci est variée. Le design de la combinaison ( évolutive) du personnage est somptueux, à la fois froide et inquiétante, et se heurte face au design très organiques des monstres. Monstres qui rappellent fortement le travail de Clive Barker et qui, s'ils n'offrent pas une grande variétés, proposent néanmoins un design original pour chacun d'eux, des bébés tentaculaires aux Monstres araignées. La plupart de ces monstres témoignent d'ailleurs de leur état passé d'être humain et c'est ce qui fait froid dans le dos du joueur, cette familiarité grossière qu'on ressent face à ces ersatz... Le jeu se veut très gore (bien plus que les survival actuels) et c'est tant mieux car cela nous renvoit à ce que nous somme: une matière déchirable, séparable, contenant de la viande et du sang à foison comme l'avait bien compris Argento et ces expérimentation sur une peur liée à la pénétration de l'espace le plus personnel qui soit: notre chair. L'ambiance sonore achève un tableau sans fausse note avec une musique qui sait se faire discrète ou lugubre selon les situations, des crépitements étranges alliés aux bruits d'étincelles, des voix spectrales traversant les murs de métal de l'ishimura. De plus chaque situations donne lieu à son propre environnement sonore: dans l'espace les sons seront complètement étouffés alors qu'en levitation la lourdeur du personnage sera retranscrie au mieux! Il s'agit d'un des rare jeux que j'ai fait intégralement avec le casque sur les oreilles pour m'impliquer dans cet univers et mon petit coeur a fait quelques bonds! Le doublage francais est d'ailleurs plus qu'acceptable!

Niveau Gameplay le jeu est bourré de petites trouvailles qui apporte fraicheur et santé à vos cheveux... Enfin qui renouvèle bien le genre et sont particulièrement bien trouvé en rapport avec le background du jeu. commencons par évoquer le fait que le personnage n'est absolument pas rigide, il vise, il court et ouvre le feu (obligatoire pour s'en sortir), un simple bouton offre une attaque de corps à corps rapide et efficace, il accède à son inventaire tout en se battant! Et oui car ici l'inventaire se gère via des écrans diegétiques que fait apparaitre le personnage! Trouvaille géniale car elle rend l'utilisation de medkits en plein combats ardue, il faut faire gaffe, et permet au personnage (et au joueur) de visualiser des video ou d'ecouter des messages tout en avancant dans un couloir où une menace peut jaillir. Non seulement l'effet visuel est réussi mais transpire le réalisme et aide le joueur (encore) à s'impliquer! Il en va de même pour le HUD qui apparait dans le dos du personnage representé par une barre de lumière sur la colonne vertébrale et qui symbolise la vie de celui-ci tout comme les reserves d'oxygène apparaissent sur un écran dans le dos du perso. Et oui car qui dit espace dit zones dépressurisées qu'il faudra traversé souvent au milieu de cadavres en apesanteurs, apesanteur qu'il faudra également dompter pour mener de terrible combat dans le vide spatiale où si on nous entendra pas crier on entendra pas non plus les monstres nous sauter dessus! TOUTES les recettes de l'horreur spatiale comme elles ont pu être dépeinte au cinéma depuis 1979 sont revisitées.

Quid des armes? Et bien il y en a plétore mais attendez vous à être surpris car la principale n'est rien d'autre qu'un Cutter Plasma! Oui Isaac utilise ce qu'il trouve et cela va de la scie ciculaire au canon à gravité en passant par le lance-flamme. Un bon panel d'arme que le joueur pourra augmenté selon plusieurs critères tout comme son armure qui en plus changera de skin jusqu'à rappeller celle d'un scout trooper de Star wars d'ailleurs. En plus de ce matos, Isaac a accès a deux avancées technologiques (qui font office de magie) à savoir un module de stase qui ralentit la vie autour du héros et une telekynésie pratique pour reparer les mecanismes au loin ou balancer des ennemis dans un faisceau d'energie...

Un jeu des plus complet! Une fois l'aventure terminée, une nouvelle expérience s'offre au joueur si celui-ci recommence le jeu avec sa sauvegarde. Le jeu prend alors des allures de Survival-action à l'image de RE4, son gameplay génial permettant au joueur de trouver un plaisir tout autre mettant en avant un perso sur-équipé qui demembrera ses adversaire (leur point faible dans le jeu!) à foison! Les deux seuls petits bémol que je pourrais formuler son des détails scénaristiques que je trouve ratés mais que je ne peux dévoiler sous peine de spoiler...

Autant le dire tout de go: Ce jeu est, d'un point de vue purement objectif, le meilleur jeu de la xbox 360.

Note: 19/20
Succès: 5/5
Auteur: Manji
"Et qu'est-ce qu'on fait si une de ces créatures se ramène ici? On lui crache à la gueule?"
Hudson (Bill Paxton) Aliens, le retour.


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