23 décembre 2009

Hors Sujet - La guerre des Consoles HD


Comme tous les mois depuis maintenant près de 3 ans, la guerre des consoles HD (PS3 et Xbox 360) fait rage. Chaque camp compte nombres de fanatiques (quasi-religieux) toujours près à verser son sang pour sa sacro-sainte console, fanatiques prolixes quand il s'agit de critiquer l'adversaire et peu loquace pour trouver de véritable arguments pour defendre correctement son poulain... Une guerre qui ne fait pas beaucoup de mort mais casse fortement les cou***** des personnes qui se creusent un chemin parmi ces argumentations contrefaîtes pour trouver des infos, surtout quand elle est entretenue par certains site de jeux vidéo. Alors je vais simplement, ici, faire un rapide comparatif des EXCLUSIVITES des catalogues (adjoint une note de la critique officielle) de chacune de ces consoles... Je surlignerais en rouge les exclusivités ayant une note supérieure ou égale à 15/20, que l'on pourrait considérer comme des must have.
Ps: je prends en compte uniquement les jeux prévus pour ces consoles pas les ré-éditions d'anciens jeux comme street fighter 2 HD, Marvel vs Capcom ou God of War. je ne me pencherais pas non plus sur "tel soft est plus beau sur telle ou telle bécane."...
EXCLUSIVITES XBOX 360:
- S'plosion Man 17/20 - 1 contre 100 16/20
- A kingdom for Keflings 12/20 - A-Train HX 3/20
- Ace Combat 6 15/20 - Amped 3 11/20
- Astérix au jeux olympiques 15/20 - Avatar: le dernier maître de l'air 10/20
- Axel & Pixel 15/20 - Battlefield 2: Modern Combat 15/20
- Battle stations: Midway 11/20 - Battlestations : Pacific 16/20
- Beautifull Katamari 14/20 - Bee Movie 13/20
- Bionicle heroes 8/20 - Blitz the league 14/20
- Blood Bowl 17/20 - Blue Dragon 15/20
- Bomberman Act: Zero 05/20 - Bullet Witch 10/20
- Bully 16/20 - Burnout Revenge 17/20
- Call of Duty 2 17/20 - Call of Juarez 1 13/20
- Carcassone 14/20 - Castle Crashers 15/20
- Catan 15/20 - Cloning Clide 12/20
- Condemned 1 16/20 - Crackdown 15/20
- Crash Generation mutants 13/20 - Crash of the titans 13/20
- Crash time 1 8/20 - Crash time 2 7/20
- Crash time 3 9/20 - Dancing stage universe 15/20
- Dark Messiah 12/20 - Dead or Alive 4 15/20
- Dead or alive xtreme 2 12/20 - Dead Rising 16/20
- Death tank 11/20 - Divinity 2 16/20
- Don king boxing 11/20 - Dynasty warriors 5: empires 14/20
- Eragon 11/20 - FC manager 2007 07/20
- Fable 2 18/20 - Far Cry instistincts predator 16/20
- Fatal inertia 10/20 - Final Fantasy 11 15/20
- flatout ultimate carnbage 14/20 - Footnall management 2006 13/20
- Football management 2007 15/20 - Football manager 2008 16/20
- Force Defense Terrestre 2017 14/20 - Forza Motorsport 2 18/20
- Forza Motorsport 3 17/20 - frontlines fuel of war 14/20
- Full auto 1 12/20 - fusion frenzy 2 08/20
- Gears of War 18/20 - Gears of War 2 19/20
- Ghost Recon advance ...1 17/20 - gyromancer 15/20
- Halo 3 17/20 - Halo: odst 16/20
- Halo wars 16/20 - Hitman blood money 16/20
- Hot Wheels: beat that! 06/20 - Hour of victory 08/20
- Import tuner challenge 12/20 - Infernal:hell's revenge 08/20
- infinite undiscovery 15/20 - Interpol: the trail of Dr Chaos 08/20
- Ion assault 15/20 - Jumper: griffin's story 04/20
- Just Cause 13/20 - kameo 17/20
- Circle of doom 11/20 - L'entraineur 2007 12/20
- La nuit au musée 2 12/20 - La bataille pour la terre du milieu 2 13/20
- Left 4 dead 17/20 - left 4 dead 2 16/20
- Les chimpanzés de l'espace 04/20 - Les chroniques de spiderwick 11/20
- les experts 13/20 - les rebelles de la foret 10/20
- Lips 13/20 - Lips number one hits 14/20
- Lode Runner 15/20 - looney toons: acme arsenal 04/20
- Lost Oddyssey 11/20 - Lucidity 14/20
- Lumines live! 14/20 - Magic 14/20
- Magnacarta 2 15/20 - Mass Effect 18/20
- Monster Jam 07/20 - Monster Madness 11/20
- N+ 16/20 - Naruto rise of the ninja 16/20
- Naruto the broken bond 16/20 - 99 nights 12/20
- Ninja Blade 14/20 - One Chambara 09/20
- Over G fighters 06/20 - Perfect Dark zero 11/20
- Phantasy Star universe 08/20 - phantasy star: ambition of the.... 10/20
- Pimp my ride 07/20 - Prey 16/20
- Project Gotham racing 3 16/20 - Project Gotham racing 4 16/20
- Project Sylpheed 13/20 - Puzzle arcade 13/20
- Quake 4 12/20 - Race Pro 15/20
- Rayman contre les lapins ... 12/20 - Risen 13/20
- Roboblitz 12/20 - Rumble roses XX 12/20
- Saints Row 16/20 - Sam et max au dela du temps ... 17/20
- Sam et Max sauvent ... 16/20 - Samurai warriors 2 14/20
- Samurai warriors 2 : empires 12/20 - Scene it? 14/20
- Scene it box office? 15/20 - schizoid 16/20
- Screwjumper 07/20 - Secret Service 08/20
- Section 8 13/20 - Shadow complex 18/20
- Shadowrun 13/20 - sherlock holmes contre jack ... 15/20
- Shrek 3 09/20 - smash court tennis 3 12/20
- Soldier of fortune: payback 06/20 - South Park 14/20
- Space giraffe 14/20 - Star Trek DAC 13/20
- Star Trek Legacy 13/20 - Stoked 14/20
- Summer athletics 11/20 - Superman returns 06/20
- Supreme commander 11/20 - Table Tennis 16/20
- Tales of Vesperia 16/20 - Tenchu z 12/20
- Test drive unlimited 15/20 - The dishwarrior dead samurai 15/20
- The last renmant 13/20 - The maw 14/20
- the outfit 15/20 - Thrillville 14/20
- Tomb raider anniversary 16/20 - Tomb raider legend 16/20
- Too human 12/20 - tour de france 2009 07/20
- Trials HD 16/20 - Tropico 3 16/20
- Two worlds 12/20 - undertow 15/20
- universe at war 16/20 - Velvet assassin 10/20
- Vigilante 8 arcade 09/20 - Viva Pinata 15/20
- Viva Pinata pagaille ... 16/20 - Viva Pinata party animals 10/20
- Warhammer battle march 12/20 - Warriors orochi 10/20
- Warriors orochi 2 11/20 - Wartech 11/20
- Winter sports 2009 11/20 - WWE legends of wrestlemania 16/20
- xbox live arcade ... 10/20 - you're in the movies 09/20
- Zombie apocalypse 13/20 - zuma 12/20
Total: Environ 180 Exclusivités XBOX 360 sur l'ensemble de son catalogue dont 70 ont une note égale ou supérieure à 15 (un peu plus d'1/3).
EXCLUSIVITES PLAYSTATION 3:
- Arthur 08/20 - Battle Tanks 12/20
- Burn Zombie, Burn! 14/20 - Buzz, le plus malin des francais. 12/20
- Buzz Quiz TV 14/20 - Buzz Quiz World 15/20
- Calling all cars 10/20 - Resistance 15/20
- Resistance 2 16/20 - Savage moon 15/20
- Singstar 16/20 - Singstar Abba 12/20
- Singstar Hits 14/20 - Singstar Hits 2 14/20
- Siren: Blood Curse 15/20 - Super Car Challenge 11/20
- Socom Confrontation 09/20 - Supersonic Acrobatic Rocket... 15/20
- Soldner X 16/20 - Tekken 5 13/20
- The Eye of Judgement 13/20 - The Last Guy 14/20
- The Punisher: No Mercy 09/20 - Time Crisis 4 11/20
- Toy 11/20 - Trine 16/20
- Uncharted 16/20 - Uncharted 2 19/20
- Untold Legends 11/20 - Valkyria Chronicles 18/20
- Warhawk 15/20 - Wipe Out HD Fury 16/20
- Crash Commando 14/20 - Cross Edge 13/20
- Cuboid 12/20 - Dark Mist 12/20
- Disgaea 3 15/20 - Echochrome 14/20
- Lumines Super Nova 15/20 - Magic Bell 15/20
- Metal gear Online 15/20 - Metal Gear Solid 4 17/20
- Gundam Target Sight 08/20 - Locoroco 11/20
- GTI Club + 12/20 - Haze 09/20
- Heavenly Sword 14/20 - Infamous 16/20
- Katamari Forever 14/20 - Killzone 2 17/20
- Lair 08/20 - Little Big Planet 18/20
- Fat Princess 14/20 - Ferrari Challenge 12/20
- Everybody's golf 15/20 - Eye Pet 15/20
- Flower 18/20 - Folklore 14/20
- Formula One 13/20 - Full Auto 2 11/20
- Gi Jockey4 2008 10/20 - Genji 08/20
- Gran Tourismo 5 prologue 15/20 - Ragdoll Kung Fu 14/20
- Motorstorm 15/20 - Motorstorm Complete 16/20
- Motorstorm Pacific rift 17/20 - Naruto Ultimate Ninja Storm 15/20
- Ratchet & Clank Crack in... 17/20 - Ratchett & Clank Operation destr... 17/20
- Ratchett & Clank Quest... 16/20 - Noby Noby Boy 16/20
- Pixel Junk Eden 14/20 - Pain 13/20
- Pixel Junk Monster 15/20 - Pixel junk Shooter 17/20
Total: Environ 76 Exclusivités PS3 sur l'ensemble de son catalogue dont 36 ont une note supérieure à 15/20 (soit quasiment la moitié).
Au niveau du nombres de Jeu et de la diversité, la xbox 360 l'emporte clairement sur sa concurrente avec qui elle partage de nombreux hits et de nombreuses licenses. le plus surprenant est l'attrait que peut susciter la xbox pour tous les fan de RPG, ce qui, auparavant était l'attrait majeur de la PS2. Graphiquement ses hits et licences communes sont le plus souvent supérieur sur xbox mais depuis déjà quelque mois cela devient moins fréquent... Les deux consoles annoncent toutes les deux des sorties exclusives alléchantes et il est impossible de les départager de ce côté là. La ps3 semble mieux armée pour affronter le futur grâce à son équipement Blue-ray mais la Xbox semble mieux maitriser ses périphériques en offrant la possibilité d'installer TOUS les jeux sur le disque dur et ayant annoncé un projet de motion capture le plus probant à ce jour. Le live sur XBOX, puisque payant, offre de nombreux avantages, à commencer par un contenu plus riche et des parties en réseaux plus fiables. Néanmoins la décision de Sony de s'orienter vers du Live payant devrait mettre un terme à cette difference.
Pour ma part, la xbox l'emporte donc sur la ps3 de part son catalogue mieux rempli mais il est possible que la ps3 l'emporte sur le long terme.

13 décembre 2009

GEARS OF WAR

Titre: Gears of War 1 et Gears of War 2

Genre: Thrid Person Shooting

Date de Sortie: Novembre 2006 et Novembre 2008 - Exclusivement sur XBOX 360

Pitch: Cela fait de nbombreuses années que la CGU (les humains qui ont colonisé la planète Sera) est en guerre contre le peuple troglodyte des Locustes. La section DELTA, sorte d'unité commando, dirigée par le sergent Marcus Fénix est chargé de mener à bien de périlleuses missions en territoire ennemi...



(Bien que les jeux aient deux ans d'écart, les différences sont suffisament minimes pour que je fasse un test regroupant les deux premiers opus de ce qui s'annonce déjà comme une saga marquante à l'heure des consoles HD)

Sortie à une époque où les TPS n'avaient pas encore le vent en poupe; Gears of War fut une véritable baffe dans un univers vidéoludique qui souffrait d'un certain marasme. En misant sur une mise en scène "Box-office" et pourtant ultra-violente et irreverencieuse d'une guerre fictive ainsi que sur un gameplay en adéquation totale avec l'esprit du jeu, les petits gars d'Epic allait s'assurer 1/ d'un avenir douillet composé de millions de billets vert et 2/ d'offrir aux gamers du monde entier l'un des jeux d'action les plus fun qui soit...

Si le point de départ peut somme toute paraître un peu bâteau: 2 factions en guerre pour (on suppose) les ressources d'une planète, c'est surtout du côté du traitement de ce point de départ et de la characterisation des protagonistes que le jeu se démarquera. L'unité DELTA rappelle un peu ces films des 80's où les soldats apparaissaient plus comme des mercenaires que des militaires professionnels à travers leur personnalités marquées et leur marques ostentatoires de jenfoutisme. Rappellez vous le commando de soldats de Predator 1 ou les marines de Aliens... Ainsi, tous les membres de la section DELTA (comme ceux d'autres sections) afficheront une personnalité bien marquée et le joueur montrera rapidement ces préférences (qu'il assouvira dans le mode Multi). Que ce soit Marcus Fenix affichant une gueule taillée au burin, au regard désabusé et au ton plein de désillusion, sergent de fortune d'une unité perdue en territoire hostile, Dominic Santiago, Marginal et Soldat au grand coeur qui sombre peu à peu dans l'horreur de la réalité de la guerre, Carmine, nouvelle recrue quelque peu maladroit ou encore Dizzy Wallin (mon chouchou), gitan plus mercenaire que soldat et dont l'amour invétéré pour son camion poids lourd "Betty" lui vaut quelques unes des meilleures répliques de GoW 2, vous ne resterez pas insensibles... Surtout que le joueur prend la guerre en pleine face, au fil du récit vous verrez certains personnages mourir, d'autres être portés disparus ou vivre des expériences traumatisantes, la violence sera autant graphique que psychologique ce qui favorisera véritablement l'immersion dans le soft. Deplus, je conseille d'enchainer les deux, car le premier opus a plus des airs de guerilla urbaine, avec l'unité Delta qui tente de rentrer au QG en passant par les lignes ennemies alors que dans le deuxième, l'unité sera plongée au sein de batailles et de missions de plus grandes envergures. Toute cette logique crescendo de l'action participe pour beaucoup également à l'implication dans le récit qui, je le rappelle, part d'un postulat bateau, mais est traité de façon ingénieuse et permet de transcander le pitch de départ. On notera que le deuxième volet, plus riches en cinématiques et en scènes scriptées, fera encore plus fort que son ainé mais aura une fin se voulant mystérieuse...

Du côté du character Design, c'est du tout bon. S'inspirant quelque peu des marines de Warhammer 40K, on se retrouve avec des être humains massifs, aux machoires carrées et aux muscles surdimensionnés, le tout guindé dans des armures lourdes et sales de différent modèles pour chacun et arborants des signes distinctifs bien particuliers. Même chose chez l'ennemi bien que forcément moins diversifié puisqu'on n'incarne pas une escouade de Locustes. Cependant, ils bénéfieciront de plusieurs créatures de tailles variables au look tout droit sorti de film d'horreur de Sf. Les véhicules (jouables ou non) sont à l'image de nos héros, massifs et usés... Il en va de même pour les armes, dont certaines témoignent d'une véritable originalité et affichent un vécu propre à cette univers de conflits armés! Rafraichissant lorsque l'on voit, dans les jeux comme dans les films, le nombre d'armes futuristes qui sont soit des ressucé de flingues existants ou au contraire des armes complétement alambiquées et peu crédibles. Ici le design est des plus convainquant à la fois proche de notre univers réaliste tout en étant furieusement différents. j'en veux pour preuve le lancor et sa baionette tronconneuse ou le revolver locuste en passant par les grenades frondes que l'on peut même enfoncé dans les murs pour pieger l'adversaire! Le jeu offre d'ailleurs une très grande variété d'armes (les recensser serait vraiment trop long), qu'elles soient portatives ou fixes. Pour retranscrire ce conflit épique, Epic (quel humour!) offre également plétore d'environnements riches en détails avec souvent des arrières fonds particulièrement réussies présentants des ruines, des explosions, des nuages de fumée noirâtres poluant un ciel ocre. Du côté des extérieurs, on traversera des villes ravagées par les conflits où il faudra profiter des n'importe quel gravas pour se mettre à couvert avant de foncer à travers d'immenses bâtiments à demi éfondrés, on investira des raffineries oxidées ou des laboratoires douteux en passant par des autoroutes obscures alors que les intérieures (souvent synonimes de territoires locustes) offriront de longs passages au sein de grottes dissimulants des fleuves d'un liquide précieux mais néanmoins dangereux, d'anciennes ruines englouties, des citées à l'architectures étranges. Attention cependant, car si les GoW vous offriront nombres de moments "d'ambiance" où vous progresserez calmement au sein de ses environements en écoutant d'une oreille attentives les conversations des personnages, et où vous pourrez admirer les décors, il vous faudra être pret à voir débouler escouades et autre groupes d'ennemis à chaque instant. Car GoW est avant tout un jeu d'action musclé où les fusillades sont reines et l'action incéssante! Cela tombe bien, le jeu est équipé d'un gameplay taillé sur mesure pour ça!

Autant le dire tout de suite le gameplay est une réussite encore inégalée aujourd'hui dans les TPS se voulant résolument bourrin. Le personnage répond au doigt et à l'oeil et agit aussi prestement que le peut un bonhomme de 150 kilos affublé d'une armure qui doit bien en peser 50! Une simple pression du Bouton A vous offrira plusieurs possibilités comme rusher comme un dératé, sauter sur le côté ou l'avant pour esquiver, prendre un adversaire comme bouclier ou se plaquer contre un couvert. Couvert d'où il vous sera possible de tirer au jugé (peu précis) ou de sortir partielement pour viser (plus dangereux). On pourrait alors croire que le jeu ne se resumerait qu'à une simple série de "je me cache, je tire, j'avance" mais il n'en ai rien (exception faîte dans le mode de difficulté Dément), le joueur prenant plaisir à foncer dans le tas, à sniper où à élaborer différentes stratégies à base d'explosifs, que sais-je... Lorsqu'il essuiera trop de tirs, le joueur verra sa vision parasité par l'insigne rouge-sang des Gears de la CGU, alarme pour dire qu'il faudra dès lors se mettre à couvert sous peine de connaître une fin atroce. Pour se défendre, les membres de l'escouade DELTA auront accès à 4 emplacements dont 1 pour les grenades, 1 pour une arme de poing et deux pour des armes au choix qu'on pourra récuperer sur les cadavres de nos adversaires et dans les differentes caisses de munitions. Emplacements accéssibles via la croix directionnels, rapide et éfficace et si jamais vous n'aviez pas le temps de changer d'arme, une pression sur un bouton calmerait l'ardeur de vos adversaire via une attaque de corps à corps salvatrice. Les gears évoluant souvent en binôme ou par quatre, le joueur aura à disposition une sorte de filtre sur l'écran qui pourra indiquer les objectifs ainsi que l'emplacement de vos co-équipiers, pratiques surtout quand ceux-ci sont bléssés (d'autant que dans GoW premier du nom ,la perte d'un ami est synonime de Game Over à de nombreux moments; défaut corrigé dans le second.)... Les phases en véhicules s'en sortent un peu moins bien tout en restant largement abordables.

Techniquement, le jeu est une tuerie. Profitant du moteur graphique Unreal 3 poussé dans ses derniers retranchements, GoW 2 est encore aujourd'hui l'un des plus beau jeux de la xbox 360 si ce n'est le plus beau avec Batman Arkham Asylum, affichant en Full HD un nombre de détails impressionant et une profondeur époustouflante. Le joueur peut lire aisement les rides et autres cicatrices sur les visages des personnages tout comme sur les armures dont on percoit l'aspect granuleux, il en va de même pour les décors donc chaque structure aura sa propre porosité. Le seul bémol, éventuellement, vient du choix des teintes (et encore cela convient à nombre de joueur) sombres et grisâtres pour retranscrire un effet cendreux conotant la guerre et la destruction. Tout cela est porté par une bande son époustouflante qui nous plonge dans l'ambiance à grand coup de percussions et de basses. Pour une fois la VF est époustouflante pour un jeux video (pour dire, je n'ai même pas testé la VO, chose rare!), les doubleurs sont des habitués (on retrouve en partie le casting de call of Juarez 2 ou Fable 2) qui déclament des tirades cultissimes ("Les tickers ont des sales gueules et Betty, elle les aime pas!"...) avec un ton toujours juste, mention spéciale pour le doubleur de Marcus, qui, avec son timbre grave et éraillé et surtout son ton résigné à la limite du détachement ou encore Dizzy Wallin et ses blagues sur son camion, en passant par Cole et ses insultes d'une vulgarité incroyable...

Je pourrais conclure en disant qu'il faut compter un peu moins d'une dizaine d'heure pour terminer un opus mais cela serait oublier une grande force de GoW: son mode Multi. Celui-ci offre en effet plusieurs challenges de base, du mode Death Match (à plusieurs niveaux) au mode capture du drapeau en passant par la tenue de zone. Les joueurs peuvent choisir leur avatar adoré (Dizzy!!!!!!!) pour chacun des camps en présence. Le gameplay se prète une nouvelle fois à l'exercice et les maps sont particulièrement bien pensé pour le multi avec pour certaines des environnements spéciaux comme la grèle mortelle! Les deux jeux offrent une expérience co-opérative des plus apropriés... Une fois encore le 2 s'affiche néanmoins comme supérieur à son ainé de 2 ans en offrant des modes plus varié et surtout le Mode Horde qui vous propose d'affronter 50 vagues succèssives d'ennemis redoutables! Une sorte de mode survival délicieux où l'entraide est de mise et où on se bat corps et âmes pour sauver son pote tombé à ses côtés... Un petit bémol, il faut avoir une connection solide pour éviter les lags et autres déco. Pour ma part j'ai souvent jouer avec des ricains qui hoster la partie et n'ait donc eu que rarement des problèmes de lags... Enfin, les allergiques au online pourront également faire les deux softs en co-op offline pour plus de rejouissances!

Gears of War 1 et 2 sont des défouloirs bêtes et méchants, très premier degrés mais incroyablement fun et bien pensé et il est impossible de rester hermétique à ce genialissime défouloir... Au jour d'aujourd'hui une version boîte existe qui regroupe Gears of War 2, toutes les maps Multi sorti sur le Live ainsi que l'épisode solo sorti il y a peu également sur le Live... A privilegier pour ceux qui ne posséde pas encore ce bijou vidéo-ludique.

Note: 19/20
Note Succès: 4/5
Auteur: Manji

"Le père l'alcolique te prévient que c'est un père l'alcolique fatigué, qu'a des renvois de barbellés et qui pisse du napalm tous les matins!" Thomas Highway Le maître de Guerre

Dizzy Wallin:


10 décembre 2009

STRANGLEHOLD

Titre : Stranglehold

Genre: TPS Max Payne Like

Sortie: Septembre 2007

Pitch: L'inspecteur yuen, a.k.a Tequila, reprend du service bien malgrès lui. Son ancienne fiancée disparue, la fille d'un ponte de la Triade, le contacte pour lui avouer que leur fille a disparue, enlevée par une famille rivale de l'actuel chef de la triade. Tequila, redoutable porte-flingue va tout faire pour la retrouver.


Je sais... Rien qu'en lisant le pitch, vous avez eu mal vous aussi... Mais pour resituer un peu les choses, il faut faire une rapide transition sur l'oeuvre qui a inspirer ce jeu: Hard Boiled de John Woo, avec les talentueux Chow Yun Fat et Anthony Wong (et Tony Leung pour faire plaisir aux minettes qui viennent ici... je sais y en a pas.). Un petit résumé du film? L'inspecteur Yuen, plus connu sous le nom de Tequila, flic intègre mais néanmoins expéditif, pose problème à sa hiérarchie surtout quand il s'interresse de trop près à une famille de la triade dans laquelle opère un flic sous couverture... Un pitch de polar somme toute classique mais qui avait une trame de fond qui allait participé grandement aux dilemnes intérieurs des personnages: la retrocession de Hong Kong à la Chine. Plusieurs niveaux de lectures possibles pour une oeuvre complexe et pourtant jouissive sur un plan ballistique et pyrotechnique tout en témoignant d'une maestria dans la mise en scène. Moins personnel qu'une Balle dans la tête, ce film témoignait pourtant d'un vibrant hommage à une question identitaire ancrée depuis longtemps dans l'esprit collectif hong kongais. Je pourrais discourir pendant des lignes et des lignes sur le rôle d'Anthony Wong, produit du consummérisme dévorant occidental s'opposant à contrario à l'imagerie dépassé du Tough Guy invincible campé par un Chow Yun Fat bien plus complexe qu'on ne pourrait le croire, sur le remaniement des codes du buddy Movie, sur le bouleversement des codes sociaux culturels véhiculés par l'inspectrice et petite amie de Tequila ainsi que sur les passwords du Chef, sur la filiation Chang Cheh-John woo ou encore sur l'homme sans devenir... Bref, tout ça pour vous dire que le support original était loin d'être un film de mickey... j'attendais donc beaucoup de ce jeu qui se voulait une suite au film...
Commencons à nous attaquer au scénario (si je puis dire) et à l'univers de ce Stranglehold... dévélloppé par les gars de l'ancienne boîte Midway (mortal Kombat), celui-ci ne brille pas par son originalité. on pourrait croire à du Hollywood Night tellement le jeu enchaîne clichets sur clichets (le flic qui rend son badge pour sa vendetta, la trahison du collègue, le grand méchant paternel, etc...) mais en plus se révèle fort mal écrit! Dialogues ridicules, personnages aussi épais que des timbres postes, décors clichés du cinéma très Bis américain... Le jeu aurait pu s'appeller "Dilemna" (autre titre du navrant film "Mort au Choix").
Mais le pire est à venir avec le personnage de Tequila (doublé en anglais uniquement par Chow Yun Fat Himself - pourquoi ne pas avoir mis le cantonais en option?). Le jeu se déroule une dizaine d'année après les évenements du film original. On pourrait s'attendre à retrouver un Tequila dépassé par l'univers dans lequel il evoluerait, confirmé dans son alcolisme latant et surtout dégouté par une justice encore plus dépassée par une nouvelle forme de criminalité que je qualiefierais de continentale (ahh le Syndicat du crime 1...). Mais la spécialité des américains n'est-il pas le Hamburger (qui vient d'hambourg rappellons le) ? Aussi ce cher Inspecteur Yuen va devenir "USA Yun Fat". C'est à travers le prisme défformé de la vision d'une sorte de spectateur au bulbe ramolli, en somme un Fan Américain de la filmo de John Woo et Chow Yun Fat, que l'on va pouvoir voir sous nos yeux larmoyant se dresser une nouvelle icone née de la superposition de plusieurs tranches filmiques. D'un point de vue physique, cela va se ressentir à travers un manque de cohérence total. On oublie la chemise flottante ou la tenue d'intervention (qui conotait tant une invincibilité redoutable que l'armure que pouvait arborer les personnages chers au mentor de John Woo - cf la fin géniale du Retour de l'hirondelle d'Or) pour une variation du style vestimentaire rappellant chacune des incarnations passées de l'acteur: un look à peu près à la tequila, un costard à la The killer, puis un autre à la Replacement killers du médiocre Antoine Fuqua (comme les dragées oui.), les Ray-Ban du Syndicat du crime, en passant par une sorte de Bullet Proof monk navrant... Pire certains clichets sont même empruntés au Desperado de Rodriguez! Tout ceci passerait encore si l'attitude de Chow n'était pas elle-même empruntée à chacun de ses films. Ainsi le personnage est ici complétement désincarné, tantôt il arbore une posture à la The Killer, tantot...enfin bref même topo. (et pourtant quel thème superbe la désincarnation, cela pourrait tellement collé si c'était fait dans une véritable optique...)
Exit également deux élements importants qui charactérisaient le personnage de Tequila: sa copine Inspectrice, femme forte symbole des bouleversements sociaux et hierachiques notament illustré par le jeu de séduction subtil entre les protagonistes du film; et surtout le revolver de Tequila: Un Ruger GP141. Revolver anti-iconique et qui dans le film s'opposait à la profusion de Beretta M92 FS, l'arme culte du réalisateur. Ce revolver alors emblématique du personnage achevait de depeindre un homme plus entre deux eaux qu'il n'aurait voulu le croire. Ici, l'arme qui se voudrait emblématique de Tequila made in USA sera le Desert Eagle en Or. Sorte de ressucé des .45 de Castor Troy, le grand méchant de Face Off. sauf qu'ici on lui preferra le Desert Eagle que l'on a pu voir dans tellement de film américain qu'on pourrait croire qu'il est sur la bannière étoilée... Bref vous l'aurez compris, ne vous attendez pas à ne serais-ce qu'approcher l'immense talents qui baigne les films de John Woo. Les éditeurs avait prétendu qu'il avait supervisé le projet. Au final, il aura seulement prété sa voix au jeu et les droits d'exploitation de Hard Boiled (pourquoi ce film? Parce que c'est lui qui a permis à John Woo de s'expôrter au USA)...
J'ai conscience que pour certains tout cela peut sembler le témoignage d'une cinéphile aigri, mais il est bien difficile de trouver une âme à ce jeu. Passons à la mise en scène me direz vous? Et au Gameplay? Si les cinématiques (réalisées à partir du moteur du jeu) sont assez présentes, elles sont aussi agréable à regarder qu'un film de Snyder. Ponctué par un sacro saint ralenti qui y perd une nouvelle fois tout son sens (surtout qu'il est assez complexe chez john woo, puisqu'il faut connaitre tout le passif du cinéma hong kongais, mais je ne developperais pas sur le principe de geste du Wu Xia, sur la dissipation de l'âme, etc...) et se révèle dès lors ennuyeux au possible... On peut alors craindre le pire sur le rendu ingame qui nous offre une succéssion de fusillade dont la motivation sera douteuse au possible mais soutenu par un game play qui se voulait revolutionnaire.
Chow Yun Fat est connu pour son adaptabilité au décorum lorsqu'il s'agit de tuer du bad guy or les devellopeur ne voulaient pas raté le coche et ont, il faut l'avouer réussi un assez bon boulot de ce côté là. En effet, nombres d'intéractions avec les décors sont possibles par le biais d'une simple pression sur le bouton aproprié lorsque l'element visé est en sur-brillance. Il est ainsi facilement possible de courrir vers une ballustrade, l'enjamber, courrir le long de celle-ci, sauter sur une table et glisser dessus pour atterir sur un chariot qui roulera un moment avec vous dessus. Le tout en mitraillant à tout va bien entendu. Tout ceci est facilement réalisable et procure un sentiment assez grisant il faut l'avouer (sauf quand on veut montrer tout ça à un pote et qu'on se vautre par terre en traversant une table trop fragile par exemple.). Le nombre d'arme proposé est correct bien que pas assez conséquent à mes yeux et permettra au joueur de se faire la main avec de sempiternels Berettas, fusil à pompe, fusil mitrailleur, etc...
Pourtant deux points noirs viennent sérieusement entaché tout cela: 1/les pops des ennemis et 2/ le sepia. Je m'explique. Il est bien beau de faire son paon exterminateur par le biais de cascades improbables mais quand les ennemis apparaissent de toute part, sans logique véritable, on se retrouve vite dépassé, et le salut de notre avatar virtuel ne vient que du fait que, telle une anguille, Tequila puisse se contorsionnait à tout va (grâce à une caméra libre assez rapide) pour faire face à ses ennemis. le rendu donne lieu à de nombreux mouvements de caméra qui transforment votre plan et vos actions martiales en une sorte de bouillie visuelle sans logique. le tout est renforcé par les ralentis omnipresents et, qui plus est, souligné par un sepia malvenue. En effet, au moindre saut, à la moindre esquive ou cascade,le jeu passera au ralenti et une teinte sepia viendra obscurcir le tout... Le sepia n'aportant absolument rien si ce n'est mettre en avant la redondance de ces ralentis... La difficulté du soft est relativement élevé du fait que le joueur se retrouve noyé sous des nuées d'enemis de plus en plus coriaces et il faudra alors profiter des 4 pouvoirs spéciaux (Le tir de précision, le tir à 360°,...) à disposition du héros pour faire le ménage sous peine de mourir d'une indigestion au plomb ou aux polygones. Enfin quelques phases de duels viendront briser la monotonie des affrontements, reposant sur un prinsipe d'esquive et de shoot précis; lorsqu'ils sont parfaitement maitrisés, ils peuvent apparaitre comme sympatiques...




Techniquement, le jeu s'en sort plutôt bien pour son époque notament au niveau des expressions (bien que parfois trop exagérées) et ne souffre d'aucuns bugs. les décors, s'ils ne sont pas vraiment inspirés ou originaux (exception faîte du premier niveau retranscrivant bien les ruelles de hong kong ainsi qu'un bar à mafieux) offre une multitude de détails et offrent de nombreux objets destructibles qui volent en nombreuses particules lors des affrontements sans faire subir aucun ralentissment au jeu (en même temps les ralenti s'en chargent déjà!). La musique est des plus dispensable (on la remplacera vite par des BO de John Woo) et il ne faut pas esperer retrouver le thème Jazzy du film original... les voix francaises sont à vomir, celles en VO (anglais) plus acceptables. On aprecieras cependant de voir les ennemis du jeux ingame parlaient en Cantonais même si on aurait souhaité que Chow le parle également ingame ET dans les cinématiques...
Une grosse deception au final, d'autant que j'ai acheté la XBOX 360 en partie pour ce jeu. En dehors du fait qu'il n'offre qu'une durée de vie très moyenne, des éléments à débloquer inutile et un mode multi-joueurs initerressants, il trahit surtout ce à quoi il fait réferences et, personnellement, je ne tolère pas la trahison...
Note: 8/20
Note Succès: 1/5
Auteur: Manji
- Moi mon rêve, c'était d'aller vivre au Pôle Nord...
- Putain, ca caille là-bas! T'aimes le froid?
- J'aime la lumière...
(Dialogue lourd de sens du film Hard Boiled entre Tony Leung et Chow Yun Fat)


9 décembre 2009

LES SIMPSON

Titre: Les Simpson, le Jeu Vidéo

Genre: Aventure, Plateformes.

Date de Sortie: Novembre 2007

Pitch: La famille Simpson découvre que chacun des membres de cette illustre famille fait en réalité partie du nouveau jeux video develloppé par Electronic Arts en Partenariat avec Matt Groening. Aussi, s'ils se retrouvent affublés de super-pouvoirs qui les aident dans leur soucis quotidiens, ils vont vite découvrir le revers de la médaille au travers des malheurs qui vont s'abattre sur Springfield.





Moins déjanté que Bart's Nightmare sur SNES et plus accessible que Bart vs The Space Mutants de NES, on continue dans la lancée des jeux parodique avec cette fois Les Simpson qui, lui, a reçu un accueil bien plus chaleureux de la critique même si cela tenait pour la raison (à demi avouée) d'un amour incommensurable pour la série de Matt groening. Alors qu'en est-il vraiment?

Il faut tout d'abord souligner un détail des plus importants: chaque cinématique est fait en animation traditionnelle (comprenez en dessin animé) et reste ainsi très fidèle à l'oeuvre originale au point de vie graphique. La plupart des voix des personnages sont d'ailleurs officielles (quelques exceptions comme celle de Tahiti Bob ou Mr Burns par exemple sont à déplorer mais elles n'entachent en rien la qualité des scénettes qui nous sont proposé.) et le fan de la série animée trouvera vite ses repères. D'autant que l'humour qui a fait le succès de cette famille moyenne américaine est au rendez-vous dans chaque cinématique mais bel et bien au fil des differents niveaux que vous traverserez également...

Le jeu peut se partager en deux parties: d'un côté la ville de Springfield ENTIEREMENT modélisé pour l'occasion, peut-être le plus beau cadeau qui pouvait être offert aux fans de la série, et les niveaux thématiques. Lorsque vous arpentez Springfield, vous avez la possibilité de choisir 2 membres de la famille à chaque arret de bus pour former un binôme actif et ainsi profiter de leur pouvoirs (2 par personnages) pour recuperer les très nombreuses items dissimulés dans Springfield. Ces items vous permettent dans un premier temps d'augmenter la jauge de pouvoir de la famille Simpson et de collecter des "trophées" qui troneront dans les chambres de la maison familliale (ex: des parodies d'affiches de films dans la chambre de bart). Autant le dire tout de suite, si au début on se prend au jeu de la chasse au trésor, cette activité devient vite lassante devant l'énorme tache qui nous attend à moins d'y consacrer un week-end complet, le joueur lambda aura vite fait de s'atteller au corps du jeu que sont les Niveaux thématiques.

Ceux-ci, apparaissant souvent en plusieurs endroits de la carte qui donneront une idée du lieu à parcourir (Super Marché, Quais de la ville, ...) et imposent 2 personnages en fonction du niveau choisi. Ces niveaux font échos à certains épisodes de la série et ont souvent, de ce fait, une ambiance particulièrement réussie à quelques exceptions prêtes (le niveau de l'invasion du super marché par les extra-terrestre ne restera pas dans les anales à contrario de celui qui fait écho à l'épisode spécial halloween qui voit déferler une invasion de Dauphins sur Springfield...). Pour assurer l'immerssion, les personnages interprétés, comme les antagonistes rencontrés, ont le verbe facile et ponctuent chaque situations de reflexions tout à fait simpsonesque et souvent fort-à-propos. Pour venir à bout de chaque niveaux, il faudra vous rendre d'un point A à un point B en resolvant quelques énigmes liés aux pouvoirs de vos personnages, en tabassant quelques malpropres et en traversant des phases de plateformes parfois retorses. Tout cela pourrait s'avérer une balade de santé, presque une promenade rafraichissante dans cet univers de violence graphique que le monde des jeux videos si tout cela était maîtrisé... Hors le joueur aura fort à faire avec une maniabilité parfois douteuse et une caméra des plus instables! Le joueur aura bon la déplacer, celle-ci par moment se bornera à un point de vue des moins pratiques. Rien d'insurmontable cependant. Les premiers niveaux passent assez bien mais très vite s'installent une redondance dans le gameplay qui devient assez plat par la suite. Rapidement on ne joue plus que pour la prochaine cinématique où l'on est certains d'avoir sa dose de plaisir... En effet, là est le gros problème des Simpsons, le jeu vidéo: le fond et la forme ne s'accorde pas. D'un côté le joueur se delectera du nombre incroyable de jeux video tourné en dérision avec une justesse propre à la plume de Groening (les affiches parodiques comme celle d'Everquest, Dead Space, Half-life, Need For speed,.. les boutades à l'éditeur du jeu, à savoir Electronic Arts, avec une pluie d'ennemi representant des Footballeurs Américain en référence à la pluie de produits estampillé Madden, le cinisme envers l'industrie du jeux video et ses créateurs phares comme l'usine de destruction de jeux où sont spolié Mario et Sonic ou encore le passe temps du créateur de Sim City qui consiste à détruire des jeux 8-Bits...) et de l'autre il souffrira sur des niveaux aux mécanisme répétitifs et parfois peu jouables...

Graphiquement, le jeu s'en tire plutôt bien avec un cell-shading convaincant bien que parfois aliasé, des décors certes un peu vides mais tout à fait dans l'esprit de la série avec des posters et affiches succulentes. La musique n'a rien d'extra-ordinaire et colle bien au différents environnements...

Au final les Simpson, le jeux vidéo est une reussite au niveau du ton, du message et ravira tous les fans et tous les geeks de jeux video qui prendront plaisirs à voir nombre de leurs icones et des mastodontes du monde vidéo-ludique remaniés avec un talent affirmé et un demi-echec au niveau du gameplay qui coulerait le jeu s'il n'était pas estampillé "Simpson" et s'il n'avait pas pour lui cet humour si éfficace (j'en veux pour preuve l'une des meilleures fins de jeux vidéo...). Pour les fans donc, les hardcore gamer pourront se contenter de matter les cinématiques sur youtube mais ils rateraient quelque chose...

Note: 14/20
Succès: 3/5
Auteur: Manji

" Pourquoi dans les pubs de jeux, ils ne montrent que les cinématiques...?"
Les Simpson, le jeu Video.

EAT LEAD

Titre: Eat Lead, The return of Matt Hazard

Genre: Third person Shooting

Date de Sortie: Mars 2009

Pitch: Matt Hazard est une icone dans le monde des Jeux video. Durant les années 80 et 90, l'âge d'or des jeux video, il fut l'acteur principal de nombreux softs. Malheureusement, après un choix douteux, sa carrière va sombrer dans l'oubli jusqu'à ce qu'un éditeur lui propose un nouveau contrat qui se revelera vite être un piège visant à faire disparaître définitivement Hazard!



Eat Lead fait partie de ces rares Jeux Video qui se tournent en dérision (les simpson, le jeux video; la série des Timesplitters) et repensent même la question de produit vidéo-ludique (Eternal Darkness, Final Fantasy 7, Metal Gear Solid...). Jouant la carte de l'auto-dérision à travers de constantes réferences à l'univers sacrement peuplé du Jeux video et s'amusant à repenser et à souligner les problèmes de dynamiques de ce genre de produit, Eat Lead s'annoncait comme une oeuvre à posseder pour tout geek qui se respecte... Malheureusement la médaille a son revers et en dénoncant les tares de nombre de jeux video, Eat lead se prend les pieds dedans et y sombre lui même... Mais pour définir celà reposons plus en détail le contexte...

Matt Hazard, parodie évidente de 3 icones des 80's/90's à savoir le personnage de Doom pour le costume, Bruce Willis pour le personnage et Duke Nukem pour l'esprit, est un héros de shooter de la grande époque. De ce fait, il a à son actif un body count à faire rougir Jason (si tant est que Jason puisse). Mais tout ça, c'est un peu du cinéma, c'est un rôle que le personnage endosse. Et comme toute star grimpante, Matt s'enivre et commence à faire des choix douteux comme participer à un jeux de pistolet à eau pour eviter les foudres de la censure ou encore se lancer dans la course de Karts. Matt perd son public et sombre alors dans l'oubli jusqu'à ce qu'on lui offre un nouveau contrat où il jouera un personnage de detective privé confronté à la mafia (un air de Max Payne? c'est normal...) Cependant la réalité et la cohérence de ce nouveau jeu va vite se bouleverser alors que de vieux ennemis comme des soldats communistes, des cowboys revanchards, des zombies dont le seul point faible est bel et bien la tête ou encore des nazis en 2D fassent leur apparition. L'architecture sera bien sûr elle même repensser de façon complétement improbable et le joueur passera d'une boîte de strip-tease à une base allemande aux couleurs de Wolfenstein 3d en passant par la villa d'un ancien personnage des 2000's ayant su gérer sa carrière! Vous l'avez compris le jeux est ultra-referenciel. Et pour l'aborder il faudra une véritable culture cinématographique et vidéo-ludique bien fournie. Car si certaines de ces réferences sont évidentes (le capitaine charpentier pour Mario, le thème des jumeaux diaboliques, le maître cuisto pour le Master Chief de Halo ou encore les réferences au Seigneurs des Anneaux) d'autres sont bien plus subtiles (La fausse fin à la Eternal darkness, la reférence à "tout se finit toujours dans un fou rire" que l'on pouvait avoir dans les buddy movie des 80's, il est d'ailleurs probable que nombres d'entre elles m'aient échappé)...

Mais ces "reflexions" ne jouent pas que sur le côté "clin d'oeil" mais également sur le tableau du gameplay. Matt Hazard, pétri d'anciens réflexes, se mettra à courrir d'une façon totalement ridicule, defilera au sein de niveaux linéaires et remplis d'enemis, affrontera des boss aussi redondants que ridicule, se verra pris au piège lorsqu'il faudra tiré sur des enemis en 2d alors qu'il évolue dans un univers en 3D, aura du mal à lier une conversation avec un personnage de RPG Japonais qui ne parle car panneaux de textes défilant, etc, etc et etc... car là aussi les subtilités sont très nombreuses et arrachent souvent un sourire au joueur complice. L'humour est bel et bien présent et à different niveaux lui aussi du plus passe-partout (les blagues de Matt au fil des fusillades, la phrase culte qui tombe à l'au -Merci Timesplitters 3, etc...) a des idées plus propres au soft comme la liste d'objectif pharaonesque qui peut se résumer par massacrer tout le monde, les interventions pertinentes du contact de Matt ou encore le niveau où on affronte les developpeur du jeu qui arborent tous des pseudos au dessus de leur tête comme s'il s'agissait d'une partie multijoueur...

Mais, nous l'avons vu précédement, le jeu est loin d'être exempt de défauts. S'il est injuste de l'attaquer sur un point de vue graphique (le jeu s'amuse à faire co-exister les époques comme celle de la 8bits à la PS2 en passant par la N64) on peut reprocher au soft un manque de talent dans le design des ennemis qu'on aurait encore plus voulu stereotypés ou encore les tableaux eux-même trop typé réalistes (hormis des exceptions bien entendu). De plus à vouloir parodié les TPS actuels, les devellopeurs se sont contenter de miser sur la mise en place des couverts, éléments pas forcément le plus réussi tant sur l'idée que sur le gameplay. Pourtant la possibilité de choisir un couvert à distance pour y faire courrir automatiquement le personnage était une bonne idée. Un peu raide, il sera parfois délicat d'atteindre ses ennemis la portée des armes laissant un peu à désirer. Problème majeure du fait que le soft se révelera très vite sacrément corsé pour ne pas dire vraiment prise de tête par moment (le combat contre une Hydre à la god of war ou encore le combat contre le Boss Final)... Le jeu sera également desservi par quelques QTE pas forcément réussi (hormis le premier qui est un régal d'auto-dérision). La musique n'a rien d'exceptionnel hormis quelques clins d'oeil vraiment peu nombreux (où alors ils m'ont échappés) et le scénario prétexte n'offrira pas de climax redoutables... La durée de vie pour ce genre de soft est de 10 heures environ et c'est ce qu'il vous faudra compter pour finir Eat Lead.

Le jeu a reçu un très mauvais accueil de la part de la critique (en particulier cet incapable de Dinowan ou ce faux-cul d'Amaebi) mais je trouve qu'il est difficile d'être aussi catégorique sur ce jeu. Dès le départ, le soft s'annoncait comme un petit jeu, vendu 40 euros en prix conseillé (soit 20 à 30 euros de moins qu'un jeux normal) et qui maintenant se trouve facilement en dessous de 20 euros en neuf (c'est moi-même le prix que j'ai payé). Certes le jeu se mord la queue en affichant nombre de défaillances au niveau du gameplay et une certaine redondance dans les gags et il faut vraiment du courage pour en venir à bout (la difficulté étant le pire défaut de Eat Lead) mais au final nombreuses sont les scènes qui tirent au moins un petit sourire de conivence au joueur. A se procurer à un petit prix et uniquement si on a envie de se faire plaisir à reconnaître des réferences qui ne parleront qu'aux plus geeks d'entre nous, si les armes improbables comme les super soakers qu'il faut pomper pendant des heures vous font frissonner ou si l'irrévérence est votre maître-mot. Mais il faut savoir rester Objectif...

Note: 11/20
Note Succès: 5/5
Auteur: Manji

"Fais le ou ne le Fais pas! mais il n'y a pas d'essai." Yoda, L'empire contre-attaque.


25 novembre 2009

LE POUVOIR DE LA FORCE

Titre: Le pouvoir de la Force Ultimate Sith Edition

Genre: Beat'em All

Date de Sortie: Septembre 2008 pour l'edition simple / Novembre 2009 Edition Sith

Pitch: Alors que le seigneur Vader se rend sur Kashyyk pour éliminer un Jedi qui se dissimule parmi la populace locale, le seigneur sith va prendre sous son aile un enfant qui deviendra son apprenti et assassin secret... L'apprenti, alors formé aux arts du côté obscure de la force, va devoir traquer les ennemis de l'empire à travers la galaxie toute entière...



Le pouvoir de la Force Sith Edition est une sorte de "game of the year edition" qui rassemble le jeu original ainsi que les deux extenssions que sont "le temple Jedi" et "Tatooine". Le jeu comprend aussi un chapitre inédit baptisé "Hoth" et toutes les tenues que l'ont pouvait acheter via le xbox live auparavant. Pour une somme de 40 Euros autant dire que pour une fois on ne se moque pas de nous chez la Lucasfric Compagnie. Tout ce joli contenu tient sur 2 DVD (soit près de 12 giga si vous installez le tout sur le disque dur.). précisons tout de suite que les nouvelles missions sont uniquement accessible via le deuxième dvd (selectionner nouvelle partie). C'est un peu dommage. Une option sympathique pour ceux qui auraient installer les 2 dvd sur leur DD aurait été de pouvoir lire le contenu avec seulement le dvd 1 dans le lecteur... Petit détail un peu humoristique, lucasart n'a pas pris la peine de noter dvd 1 ou dvd 2 sur les galettes, il faudra donc penser que la jaquette du jeu correspond au dvd 1 et celle du costume type Homme des sables au Dvd 2.

Le scénar du jeu cherche à trouver sa place entre la nouvelle trilogie et l'ancienne, soit entre les chapitres III (La vengeance des Sith...) et IV ( Un nouvelle Espoir), et fait la lumière sur quelques evenements sans grande importance de la série mais qui ont le mérite de tirer un sourire à tout fan de l'univers "créé" par G.Lucas en 1977. Le scénario du jeu est correct et reste bien dans l'esprit de la trilogie originale avec son lot de rebondissement et de climax cultes. Il faut pourtant souligner que la vision de la Force et des jedi y est ici un peu particulière. En effet, l'exagération et la puissance des pouvoirs liés à la force rappelle la série inventée par Tartakovski: Clone Wars (à ne pas confondre avec le film / série ridicule intitulé THE clone wars et signé G. Lucas.). Il en va de même pour les duels aux sabres lasers d'ailleurs qui sont assez réussis et s'il ne virent pas dans le ridicule des épisodes 1.2 ou 3, ils n'ateignent pas la grâce de celui de l'Empire contre attaque en terme de mise en scène d'une escrime maitrisée. Il est evident que les concepteurs avaient en tête la série de Tartakovski (il est même possible de prendre un skin avec le personnage designé comme ceux des clone wars.) et les affrontements entre sith et jedi sont assez savoureux. Il faudra un petit temps pour rentrer dans cette "vision" de l'univers (comme ce fut le cas pour le dessin animé en son temps) mais une fois cette démarche faîte on pourra se délecter de l'usage de la force. Car n'oublions pas que le titre du jeu est Force Unleashed ce qui conote bien l'idée d'une force toute puissante, libérée des carcans habituels et prête à se déchainer. Mais en pratique cela donne quoi?

le jeu se présente de premier abords comme un Beat'em all 3D conventionnel avec une vue à la troisième personne. Le joueur dispose de quelques combos très basiques ainsi qu'un accès restreint à quelques pouvoirs. Tout cela s'etoffera heureusement assez rapidement au fur et à mesure que le joueur amassera les points d'xp ainsi que les "holocrons jedi", sorte de cubes qui offriront aux héros points d'xp, points de pouvoirs à répartir, costumes ou cristaux de couleurs/pouvoirs pour le sabre laser. L'apprenti (Starkiller de son vrai nom en reference au nom qu'aurait du porter Luke Skywalker dans les premières version de SW) pourra donc s'offrir la panoplie complète du jedi comprenant sabre laser avec couleur de son choix, foudre, télékinésie et moults combos meurtiers... Les joueurs y trouveront donc leur bonheurs (projeter un stormtrooper contre un mur ou dans un gouffre ou encore en soulever un dans les airs tout en le transpercant de son sabre...) mais cependant deux points noirs sont à souligner. Le premier et l'abscence de combos d'escrime pure... Je m'explique... Le joueur aura juste à presser le bouton x à plusieur reprises pour faire des mouvements de sabre puis gagnera un combo different où il sera question de timing mais tous les autres qu'il débloquera seront en rapport avec la force (exemple: une projection de force après deux ou trois coup ou la possibilité d'electriser son sabre avec la foudre sith...)... Pour ceux qui aurait donc voulu privilegier l'escrime à l'usage de la force c'est un peu raté... Il faudra se contenter pour les puristes du duels au sabre de varier les coups entre x,x,x,x et x (pause), x(pause),x... Pas terrible. Par contre pour les fanas de projections ou de télékénisie le style de combat de l'apprenti de Vader est un régal. Deuxième ombre au tableau, la violence graphique relativement absente du soft. Sans plonger dans le dilemne habituel "sang ou pas sang", il faut quand même souligner qu'il est dommage dans un jeu estampillé "sabre laser" de ne pas pouvoir demembrer ses adversaires... car si votre lame de lumière laissera des stigmates sur le sol ou les murs, ne vous atendez pas à trancher un bras à un adversaire ou encore à couper en deux un rodien aventureux. Pire, il arrive de transpercer ses adversaires sans que 1/ ceux-ci rendent leur dernier souffle, 2/ sans laisser le moindre trou dans la carcasse du personnage... "Tout public" oblige, pour brasser plus de pognon, Lucasart a asseptisé quelque peu son soft et cela laisse un petit arrière goùt dans la bouche. Au niveau décors le jeu offrent des environements originaux (Felucia la planète fongique, le cimetierre de robots,...) et quelques uns plus classiques (l'usine impériale, Bespin,...), l'architecture de ces décors sera l'occasion de mettre en pratique votre maitrise de la plateforme en 3d lors de sauts parfois mortels mais rien d'insurmontable au final malgrè les apprehensions que votre serviteur pouvait avoir. On soulignera également une certaine redîte au niveau des décors qu'on revisitera au fil de la narration...

Niveau gameplay le tout est assez bien fait que ce soit au niveau de la maniabilité que de la customisation de l'apprenti de vader. Les boutons fonctionnent selon un schéma assez simple: 1 bouton = une action/pouvoir, le bouton LT faisant quand à lui apparaitre un menu assez instinctif pour utiliser des pouvoirs suplémentaires. Une fois les combos en tête, le joueur lambda n'aura aucun problème à maitriser le personnage et à venir à bout des 8-9 Heures de Jeu en mode normale. Quelques mécanismes sont à découvrir pour vaincre certains mini-boss réccurrent mais rien d'infranchissable. Lors des affrontements, le joueura se frottera aux, maintenant inévitables QTE assez bien faits et pas trop durs à maitriser car jamais synonimes de game over. Au niveau de la maîtrise de la force, nous l'avons vu précedement, le joueur gagnera des points de pouvoirs à chaque nouveau niveau qu'il faudra repartir dans trois type de compétences: 1/ les combos, 2/ les pouvoirs liés à la Force et 3/ les compétences passives comme la barre de vie ou de Magie, la resistance, etc... On pourra également modifier son sabre laser selon les découvertes faîtes au fil des niveaux pour 1/ offrir des caractéristiques spéciales à sa lame (plus de dommages, des dommages collatéraux, electriques...) ou simplement en modifier la couleur avec les teintes classiques comme le bleu, le vert, le rouge, etc... mais également avec des effets assez particuliers comme une lame verte clignotante ou encore bleue avec une sorte de champ energétique autour... Les puriste preferont surement les styles de lames conventionnelles. (à noter que sur psp, il était également possible de choisir le manche de son sabre laser.) Enfin, le jeu offre de nombreux skins pour le personnage. Dès le début du jeu il sera possible de relooker Starkiller pour lui donner l'apparence de personnages emblématiques commeLuke Skywalker, Mace Windu, Obiwan kenobi, j'en passe et des meilleurs... Il s'agit de skins gadgets qui auront le mérite de divertir 2 minutes le joueur mais qui ne présente pas de grands interets. On leur preferera les nombreuses skins créées pour l'occasion (certaines sont débloqués dès le début alors que d'autres se débloquent ingame et à chaque fin de niveau.) comme celle du jedi dont la capuche dissimule le regards, celle du sith version trash sans machoire inférieure ou encore celle de vieux général avec un manteau aux couleurs passées. On regrettera seulement le fait que la plupart des costumes laisse le visage de l'apprenti visible telement celui-ci est fade et sans charisme... Deplus les deux meilleurs costumes du jeu (une tenue très proche de celles de Darth Vader ainsi qu'une tenue de Chasseur de primes/Homme des sables) ne sont disponibles que lors des missions suplémentaires! Très dur à avaler telement, ces deux costumes transcendent le personnages (allant même jusqu'à modifier sa voix pour la calquer sur une voix à la Vader)... Enfin le joueur débloquera quelques artworks et infos sur les différents personnages du jeu.

Techniquement le jeu n'a rien d 'extra-ordinaire mais s'en sort assez bien. Du côté des graphismes, il s'en sort de façon très correcte sans pour autant laisser bouche bée. Le fan de SW trouvera viter ses repères visuelles, l'esprit de l'oeuvre originale étant bien respecté. Les visages de certains personnages apparaitront un peu figé (je vous rassure rien à voir avec fallout 3) alors que certains décors seront de toute beauté. De toute façon même le meilleure moteur graphique du monde ne pourrait changer le manque de charisme et l'air ahuri du personnage principal. Les cinématiques qui ponctuent les temps forts du récit sont agréables à l'oeil, mais ne tiennent évidement pas compte du skin que vous aurez choisi puisqu'elles utilisent leur propre moteurs. Au niveau de la physique du moteur graphique, on reste bien loin d'un red faction et même si on pourra faire voler nos ennemis comme des pantins désarticuler ou éclater certaines portes via l'usage de la force la plupart des décors resteront insensibles à nos tentatives acharnées pour les briser. Heureusement le jeu offre quand même nombre d'objets à balancer à travers les environements pour offrir sa dose de fun aux jedi wanabe que sont la plupart des fans de SW. Le score, lui, est de toute beauté puisqu'il s'agit des compositions de Monsieur Williams que l'on a pu entendre tout au long de la saga cinématographique. Le joueur retrouve donc encore une fois des repères familliers qui lui permettent de se lover dans l'ambiance de chaque scénettes... Je conseille de faire le Jeu en VO pour profiter des véritables voix des acteurs originaux comme James Earl Jones pour Vader, Mark Hamill en Skywalker ou Ian Mc diarmind pour l'empereur certaines voix francaises n'étant vraiment pas terribles... Et la dualité liée à la force me demandez vous? Et bien ici, il n'y en a pas vraiment. Oubliez donc Kotor ou encore la série des jedi Knight. Au fil du scénario, vous oscillerez donc entre le côté obscur et clair de la force et ce n'est qu'à la fin du jeu qu'il vous faudra faire un choix qui influencera la fin du jeu...


Il est temps de passer au DVD 2... Comme dit précedement, la deuxième galette vous propose trois scénarios suplémentaires pour prolonger le plaisir de jeu.

1/ Le temple jedi offre une aventure qui aurait dû, à mon humble avis, se trouver parmi les missions du mode story. Lucasarts aurait pu l'inclure dans le mode campagne de cette Sith edition. En effet, cette "mission" se situe au milieu de la trame narrative du jeu, et ne tient donc pas compte des evenements qui se passent à la fin du jeu. C'est assez dommage car si cette mission n'a vraiment rien d'extra-ordinaire au niveau gameplay comme scenaristique, elle offre un duel final lourd de sens et qui aurait eu le mérite de renforcer l'implication des joueur dans la trame du jeu de base. Deplus le temple jedi est présent dans le mode story de la version psp, alors pourquoi?... Anyway, il s'agit d'une extension moyenne qui offre des phases plateformes particulièrement pénibles et qui ne vaut que pour son duel final...

2/ Tatooine est une mission qui, elle, fait écho à la fin "sombre" du jeu de base. On y joue un apprenti totalement corrompu par le côté obscur et qui a pour mission de passer un marché avec jabba the hutt pour mettre la main sur les droides qui ont recuperé les plans de la Death Star. Une façon de ré-écrire l'histoire de l'épisode IV qui vous plongera au sein du palais de Jabba et vous poussera à affronter certains personnages clés du film de 1977. Il faut reconnaitre que pour tout fan qui se respecte, l'idée est assez savoureuse. A l'instar du temple jedi , la mission se boucle en 30 / 45 minutes mais offre une action plus soutenue et variée que la première extension avec des moments forts qui ferra se dresser les poils des joueurs les plus afficionados... A ceci s'ajoute une tenue sublime que malheureusement on ne pourra pas utiliser dans la campagne normale.

3/ Hoth est l'extension exclusive à cette Sith édition et propose au joueur de revivre le débarquement des forces impériales sur la planète Hoth, scène cultissime du meilleur volet de la saga: l'empire contre attaque réalisé par Irvin Kershner. Comme dans la précedente extension, cette mission se passe chronologiquement après la fin "sombre" du jeu et après l'extension tatooine puisque c'est un apprenti au look "Vader" et aux commande de l'armada impériale qui pourchasse les rebelles et en particulier Skywalker et l'équipage du faucon Millenium. Cette extension, tout comme la précédente, offre sa dose d'action et un duel d'anthologie! L'extension reste cependant un poil en dessous de celle se déroulant sur Tatooine mais le duel final vaut véritablement son pesant de cacahouettes tout comme le look de l'apprenti (toujours pas jouable en version normale du jeu) qui se rapproche d'un vader tout en s'en démarquant en même temps. Le seul véritable regret vient du manque de cinématique pour la fin de cette extension. En effet, quand on sait qu'il s'agit de la dernière extension et qu'il est peu probable de voir une nouvelle débouller au fil des prochains mois, on aurait aprécier un point final orchestré de main de maître dans une cinématique lourde de sens...


En bref, Le pouvoir de la Force fait parti des très bon jeu à licence Star Wars. Bien que perfectible, on prend rapidement goût à l'aventure et les défauts, bel et bien présents, se gomment peu à peu au vu du plaisir offert. Les 2 dernières extensions boostent convenablement le plaisir de jeu tout comme le petit prix de cette édition. On regrettera cependant que contrairement à la version psp, on ne puisse débloquer un mode duel où il s'agissait juste d'affronter des jedi et divers ennemis... Les fans de Star Wars et de la série de Tartakovski devraient néanmoins trouver leurs compte avec ce jeu.

Note: 16/20 (17/20 pour les Fans)
Note Succès: 5/5
Auteur: Manji

28 octobre 2009

BORDERLANDS

Titre: Borderlands

Genre: Shoot 'n Loot (Sorte d'habile mélange entre FPS et Hack 'n Slash)

Date de Sortie: Octobre 2009

Pitch: Un groupe de chasseurs de primes et de trésors débarquent sur la planète Minière Pandora, trou du cul de l'univers, suite à l'annonce faîte par la scientifique Patricia Tannis de la découverte d'un fabuleux trésor Extra-terrestre.






Ce test se voulant plus long qu'à l'accoutumée, (définir le nouveau genre de jeu qu'est Borderlands, revenir sur un historique, etc...) je posterais quelques photos pour aerer le tout.

Je m'étais promis de finir le jeu avant d'en faire le test sur ce blog, mais le coup de coeur est tel que je ne peux me retenir plus longtemps. Avant toute chose, il va falloir définir Borderlands en tant que genre à proprement parlé car les devellopeurs (Gearbox) ont reussi à créer un nouveau style de jeu, une nouvelle expérience à dire vrai. (et nous sommes loin des allégations de Peter Molineux cette fois!) Si comme moi vous êtes un gamer de la préhistoire, vous vous êtes faits les dents sur des softs réputés comme Diablo, Champions of Norrath, etc... dont l'interet ne venait pas d'un scénario alambiqué mais bel et bien d'une recherche perpétuelle de puissance via les points d'xp et l'equipement. LE genre vidéo-ludique pour "Gros Bill" était né: le Hack 'n Slash, véritable exultoire qui captivait ses joueurs par une recherche assidue d'artefact toujours plus puissants les uns que les autres, faisant de l'avatar du joueur un rouleau compresseur redoutable mais qui trouvait toujours face à lui des hordes de monstres errants rassemblés en syndic redoutables... Le genre se démocratisa rapidement et donna naissance à quelques emules proches du beat'em all sans pour autant conserver l'addiction des HnS purs et durs...

Avec l'essort d'internet, un nouveau genre se démocratisa, à tort appellé MMORPG (Dark age of camelot, Ryzom, World of Warcraft, Age of Conan,...). les jeux ainsi qualifiés se voulaient proches des JDR vidéo-ludiques ( la série des Elders Scrolls) inspirés eux-même de l'expérience papier du JDR mais au final étaient plus proche des Hack 'n Slash. En effet, la quête principale était basique voir inexistante pour la plupart des MMORPG et le joueur se contentait d'un nombre invraissemblable de quêtes secondaires pour looter (trouver) du matos toujours plus puissant au fil d'une progression grâce aux points d'XP. Du hack 'n Slash nous venait également les arbres de talents, où le joueur repartissait des points pour se creer une spécialisation (bien moins poussée que dans un JDR) au sein de sa classe. Bref les MMORPG aurait du s'appeller des MMOHNS... Il y a quelques années, le papa d'ultima online a voulu bouleversé le monde des MMO avec son jeu Tabula rasa qui misait sur une expérience FPS du MMO. Le jeu fut un echec due à plusieurs maladresses, à un esprit pas assez "loot" et à un univers au final peu vendeur pour la nouvelle génération nourrie au sein de l'heroic fantaisie pour gonzesses... Hellgate London, autre soft autre temps, remit le HNS en solitaire au gout du jour tout en le transposant dans un univers horrifico-futuriste, un nouvelle echec... Mais il est à parier que la venue de Diablo 3 va ranimer l'interet des joueurs pour le HNS... A moins que cela ne soit déja fait grâce à Borderlands...
En effet, s'inspirant de tous ces jeux précédement cités, gearbox a reussi le pari insensé d'offrir une nouvelle dimension au monde du FPS. Borderlands est qualifié de fusion entre le FPS et le RPG : le RPS, que l'on peut traduire par Role Playing Shooter par les devellopeurs eux-mêmes et pourtant ceux-ci sont dans l'erreur. Ce titre corespondrait plus à un jeu comme Fallout 3 (qui propose des quêtes complexe, des choix multiples, la possibilité d'entreprendre le soft sous divers points de vue ethique,etc...). Aussi reprendrais-je donc l'expression trouvée sur un forum de JV.com et que je trouve fort à propos: Shoot 'n Loot (Tirer et ramasser) petit frère de nos hack 'n Slash traditionnels. Pourquoi cette insolence qui me pousse à contredire les créateurs du jeu? Analysons un peu le contenu de Borderlands. La quête principale (ou plutôt le fil conducteur) repose sur un scénario relativement convenu et qui ne brille ni par son originalité ni par la façon dont il est mis en scène; le joueur passera la majeure partie de son temps à mener des quêtes secondaires plus ou moins rattachés à la quête principale (certaines consistent à retrouver des journaux audios de patricia tannis ou même de travailler pour elle alors que la plupart consistera surtout à aider la populace locale) dont la carotte sera bien sûr une arme toujours plus forte, de l'argent à foison et par dessus tout de l'xp. Ces quêtes secondaires seront, la plupart du temps, relativement banales et propre au genre du HnS (Tuer un nombre donné de Mobs [monstres], Trouver les differentes parties d'une arme, etc...), très nombreuses (bien plus que dans fallout 3 par exemple) et pretexte à l'exploration d'une map véritablement immense, divisée en grands secteurs où regneront créatures locales et psychopathes à la Mad Max... On se procurera ces quêtes auprès des differents pnj ou tableaux de primes que l'on trouvera dans les coins sécurisé de Pandora (bien qu'il me soit arrivé avec mon partenaire Juloss de voir des punks débarquer en ville...)

Pour explorer ce vaste univers à l'inspiration post-apocalyptique, le joueur aura le choix parmis les 4 classes éprouvés au sein des differents HNS médieval fantastique à savoir le Barbare, le guerrier, le mago et le chasseur renommé pour l'occasion : Brick, le soldat, la sirène et le sniper. Chacune de ses classes faiblement personnifiable graphiquement (changement de certaine couleur, HnS bonjour!) se déclineront en 3 sous classes grâce à un arbre de talent tout comme dans... un Hack 'n Slash! (martelage...) Ainsi le guerrier pourra, par exemple, se spécialiser en Soin, en defense ou en attaque alors que brick pourra, lui, donner naissance à un berserk, un "Tank" ou un spécialiste des explosifs... libre au joueur de repartir ses points pour faire de son personnage un être ou spécialisé ou polyvalent. Bien sûr chaque classe possède un "pouvoir spécial" qui lui est propre comme la tourelle de tir pour le soldat ou le faucon agressif du sniper. Niveau équipement, le joueur ne sera pas en reste. Comme dans tout bon HNS l'equipement looté est générer aléatoirement (hormis celui des quêtes) et on parle pour Borderlands de plus de 550 000 armes differentes (bien sûr on retrouvera des redites au niveau physique des armes, phénomène propre à ce genre de jeu) . Celles-ci proposent differentes compétences (dégats, precision, cadence, pouvoirs élémentaires donnant naissance à des armes à la Metroid et enfin bonus de stats) qui s'adapteront à differentes classes; le joueur choisissant de privilegier telle ou telle arme selon ces goûts. Chaque arme est classée par type (pistolet, revolver, fusil à pompe, snipe, etc...) et par marque de fabricant (les fabricants se spécialisent dans des domaines comme les dégats ou la precision) le tout étant bien sûr visuellement représenté par des tableaux à la fois clairs et complets et on prendra vite un malin plaisir à faire ses choix d'équipement... Aux armes on peut associer des boucliers energétiques aux resistances diverses, des mods de grenades farfelues (la grenade à soin, adhésive, téléportée ou encore en "pluie") et des artefacts de classes et de pouvoirs. Les premiers augmentent certaines compétences alors que les autres donnent des bonus aux pouvoirs personnels de chaque classes...







Le monde proposé est un univers post-apocalyptique, plus aride et crade que celui des Fallout, Pandora étant une sorte de casse planétaire où était envoyé des detenus pour faire office de mineurs. Ceux-ci se sont bien sûr vite rebellé et ont formé des groupes de psychopathes mené par des tyrans au look proche de méchant de Hokuto no Ken ou de mad max! Le game design est d'ailleurs une véritable merveille que ce soit au niveau des personnages comme des décors. Les devellopeurs ont choisi le cell shading comme rendu graphique apportant une touche véritablement rafraichissante dans ce monde de fps au réalisme toujours plus présent. Bien que divisant la communauté des joueurs le pari est assez réussi et le rendu pas du tout cartoonesque, rappelant au contraire les BD des vieux magazines Metal Hurlant aux univers crades et désolés. (on soulignera que le magnifique moteur Unreal Engine 3 est à l'oeuvre avec ces eternelles petite latence dans l'affichage des détails sur les textures) Les personnages humanoides hostiles sont un délice, des punks aux masques de hockey futuristes, aux brutes possédant des membres atrofiés en passant par les nains aux voix perverses ou les gardes militaires de la lance écarlates et cotoient un bestiaire répugnant comprenant des hybrides de chiens et d'insectes, des limaces sauteuses, des Mothra (oui oui) ou encore des créatures sorties de starship troopers. On regrettera cependant le manque de diversité des ennemis, que l'on retrouvera cloné à des niveaux differents au fil des zones. L'I.A est correcte pour un jeu de ce genre (j'entends un Shoot 'n Loot), les créatures sauvages vous chargeront stupidement alors que les psychos se mettront tantôt à couvert, tantôt se jetteront sur vous...

Bien qu'offrant des environements ayant tendance à se répéter (sauf quelques exceptions réellement inatendues mais chut) , la planète étant une sorte de desert rocailleux, les lieux visités offriront tout de même leur part d'originalités et certains seront même fabuleusement designé comme le repaire de Punk de Sledge, les champs d'eoliennes, les docs sur une mer de vase, le bidon-ville de New Haven, ou encore le canyon de Krom et ses ponts suspendues... On regrettera pourtant que ce monde si riche en décors flatteurs pour la rétine et l'imagination soit aussi peu peuplés au niveau des pnj amicaux qui bénéficie rarement de lignes de texte. (oui je sais, il fallait si attendre avec un descendant de Diablo et son village unique où cinq pelos vivent mais bon) Bien sûr des qu'on arrive dans la première véritable ville (new Haven) on croise pas mal de pnj mais ceux-ci nous ignorent royalement, ce qui est un peu dommage tout comme le fait que certains sont tout bonnement des clones! On aprecieras pourtant le design des principaux, du docteur boucher au brassard d'un rouge évocateur, à la chef de sécurité dont la moitié du visage n'est que chair brulé en passant par le débonnaire chauffeur de bus aux nombreuses sucursales de vente d'armes... Un autre défaut mineur et le fait que pour acheter ou vendre des armes, l'on passe uniquement par des sortes de distributeurs. C'est certes un détails qui se justifie d'autant plus que nous sommes dans le futur mais j'ai toujours eu une affection pour les crasseux toujours pret à arnaquer...

Venons-en au gameplay. Une des grosses angoisses de la part des joueurs était de se trouver face à un jeu mou et sans saveur. Il n'en est rien. S'inspirant (pour ne pas dire copiant) d'un des ténor du genre (call of Duty), le soft se prend en main rapidement, les commandes répondant aux doigts et à l'oeil, configurée pour une éfficacité optimale. les affrontements sont donc nerveux, on se planque et on snipe (si on a la chance d'avoir un flingue avec une lunette) assez facilement. Si, par malheur, le joueur venait à passer l'arme à gauche, les devellopeurs ont eut la judicieuse idée du "sauve ta peau!" : une fois votre jauge de vie à zero, votre avatar pose un genou à terre et dans un laps de temps relativement court doit éliminer une cible pour regagner de la vie et ainsi reprendre la partie. La difficulté du soft en prends un coup mais c'est telement fun de se relever comme un daron! La gestion du personnage se fait à travers differentes fenètres accessible par le biais du bouton "select" de façon simple et rapide. Les "marchands" proposeront du matos qui se renouvellera régulièrement tout en offrant à chaque fois un" objet du jour" souvent très puissant et hors de prix et il nous sera possible dans ces magasins de comparer, revendre ou au contraire racheter notre propre matos... Limité dans notre inventaire au début du jeu, les aller-retours seront fréquents pour ceux qui ne voudornt pas voir de l'equipement potentielement revendable disparaitre sur le sol. Par la suite et au fil des quêtes, le joueur pourra équiper son sac à dos de mods d'emplacements permettant une plus grande capacité. De même, au début de l'aventure le joueur ne pourra switcher rapidement qu'entre deux armes avant de gagner des emplacements pour switcher jusqu'à 4 armes de son choix... Nous l'avons vu plus haut, la map est immense et la parcourir à pieds peut-être rébarbatifs pour certains, aussi les gars de Gearbox ont-ils mis des garages où les joueurs peuvent prendre place à bords de petits bolides (surmontés de tourelle de tir tout de même) et ce, gratuitement! Indispensable lors des va et viens dans des maps plus ou moins désertes, c'est avec cet element indispensable que gearbox commet une maladresse. S'inspirant de la maniabilité old school de jeux qui avaient proposé ce genre de moyen de locomotion dans des fps (halo par exemple) il faudra un long moment d'adaptation pour savoir manier confortablement un véhicule. (pour moi il m'a fallut arriver à environ 10 heures de jeu pour le manier vraiment correctement et avoir le succès de la course automobile) d'autant plus que les décors de borderlands n'étant absolument pas destructible (est-ce du à l'usage du cell shading ou un choix de Gearbox, en tout cas c'est un gros points noir...) il est parfois honteux de voir sa voiture stoppé brutalement par un panneau ou une petite rembarde... heureusement que le joueur aura un "lock" à disposition pour bloquer sa tourelle sur les enemis eux aussi motorisé! C'est une erreur relativement dommage même si elle se gomme avec l'experience.




Déjà très plaisant seul, bordeland se veut un titre qui mise beaucoup sur le multi-joueur. Ayant la chance que mon comparse Juloss ait choisi de prendre ce jeu pour jouer en partie avec moi, cela me permet d'aborder de façon exhaustive le gameplay à plusieurs. Pour commencer, aucun problème de connexion ne fit son apparition et c'est assez rare pour être souligné, pas de déco ni de lag... A deux la difficulté du jeu est revu à la hausse et ce n'est pas un mal car le jeu en solo est relativement facile lorsque l'on s'échine à faire toutes les quêtes. je conseille fortement de jouer avec un ami car les loot étant libres, les risques de se faire chipper une arme sont assez grands. Entre amis, pas de soucis l'entre aide est naturellement de rigeur comme les crises de stress face à de redoutables ennemis et on fonce souvent sur son compagnon tombé au combat (à deux il est en effet possible de relever son compagnon). Il est aussi agréable de monter à deux en voiture se repartissant ainsi efficacement les taches (bon... certes Juloss et Moi avons crashé nos voiture l'une sur l'autre...) tout comme en baston où ont se repartira intelligement au cours de stratégies souvent hasardeuses! Les plus agressifs pourront soit affronter leur petit potes lors de duels improvisé ou faire des match en arènes...

Bref en résumé, Borderlands est un jeu d'un nouveau genre, le shoot 'n loot, bénéficiant d'un univers post apo merveilleusement retranscris par un cell-shading qui confère au soft une touche de comics underground où un type encagoulé de cuir utilisera un fusil sniper jaune fluo épaulé par son ami de 2 m 50 hurlant dans une rage ininterrompue et rouant de coups des nains et des punks arborant 9 orteils et trois testicules (véridique). Un fps rock 'n roll, à la durée de vie colossale (25-30 heure pour le finir dans le parcours n°1, sachant qu'après le joueur à accès au parcours n°2 avec des enemis réhaussés... 50 heure pour monter un perso à fond donc...) et au principe addictif... La jacquette du jeu transpire d'ailleurs de cet esprit si décalé qui fait de ce jeu que personne n'attendait vraiment une tuerie...

Une extension bourrée de Zombies est déjà en route ainsi qu'une autre mettant en scène une arène déjantée...

Note: 18/20
Note Succès: 5/5
Auteur: Manji

" I remember the Road warrior... The man we call...Max." Narrateur, Mad Max 2.


MARVEL ULTIMATE ALLIANCE

Titre: Marvel Ultimate Alliance

Genre: Beat'm all type Hack 'n Slash.

Sortie: Novembre 2006

Pitch: Comme à son habitude, Nick Fury rassemble un groupe de super-héros (dirigé par feu captain America) pour s'opposer aux plans démoniaques de Fatalis qui vise à s'emparer des pouvoirs d'Odin.




Sortie dans un premier temps sur la console de sony du moment (la ps2 pour ne pas la nommer), votre serviteur avait déjà pu éplucher de long en large ce soft qui faisait echo à X-men legend 1 et 2 du même éditeur. Cette fois, les devellopeurs offraient à leur jeux une petite cure de jouvance en proposant des héros de comics differents, véritable bouffée d'air pure dans ce monde de polygones costumés... Peu de temps après, une version wii et xbox360 fut édité et c'est sur cette dernière que va porter cette courte critique...

Passé la fort sympathique séquence d'intro (la même que celle de la version ps2), on se retrouve rapidement à la tête de 4 super-héros (Cap. America, Thor, Spiderman et surtout Wolverine). Par la suite le joueur pourra régulièrement choisir des membres differents et constituer une team de 1 à 4 héros parmi lesquels on pourra trouver des figures emblématiques comme Iron man, Doc Strange, Nick Fury, la Chose, Miss Marvel, Spider Woman, Deadpool, etc... (certains personnages sont exculifs à la version 360 comme Colossus par exemple et d'autres sont déblocables en payant une certaine somme sur le live comme Fatalis ou Venom...) Un casting des plus agréables donc et d'autant plus que chaque personnage dispose de 4 costumes différents qui aura de quoi ravir les fans (aaah la spider woman rousse des Guerres Secretes) ! Du côté des super-villain c'est la même chose et on aura un plaisir énorme à voir des adversaires comme M.O.D.O.K, le requin Tigre, Arcade, Le Wrecker ou même Galactus. Bref un véritable effort a été fait du casting et c'est pas dommage car 1/ on en a soupé des x-men et 2/ il va falloir abuser des combinaisons de héros pour ne pas s'ennuyer ferme dans certains passages du jeu. En effet, si le scénario est digne d'un comics tout à fait banal et sujet à vendre de la baston, certains passages de l'intrigue (par exemple la partie où les héros sont à Asgard) sont proprement ininterressants... Pourtant un certains efforts a été fait du côté des cinématiques avec ou sans le moteur du jeu ainsi que de celui des environements très variés (dédicace spéciale à celui d'Arcade qui est vraiment dans l'esprit du personnage!) mais par moment la sauce ne prends pas car la durée de vie relativement conséquente parvient à instaurer la lassitude dans certains tableaux... Bref le scénario vaut plus pour son casting que pour l'histoire car on se délecte toujours des apparitions du fourbe Loki ou du puissant Fatalis même s'il faut souffrir une ou deux bonne heures pendant certains niveaux pour esperer voir une séquence les faisant intervenir.

Niveau gameplay, le jeu se repose sur les acquis de X-men Legends 1 et 2, ce qui n'est pas forcement une bonne chose. En effet, on retrouve les problèmes de caméra trop éloignée (en jouant avec seulement 1 ou 2 perso on peut un peu corriger le tir.), d'action brouillonne, de pouvoirs dont la plupart ne servent à rien tant le déséquilibre est flagrant ou encore d'item équipable dont on se contrefout... L'équipe de joueur est regulierement assailli par des flots d'ennemis anonymes auxquels on ajoutera des explosions de lumière liés aux pouvoirs de chacun pour donner une bonne purée visuelle digne de n'importe quel tacheron du pop-art. C'est d'autant plus malheureux que la xbox 360 offre des graphismes à peine plus fins que ceux de la ps2 sur ce soft... Le joueur aura donc à sa disposition les classiques coups légers ou forts, le saut, la projection et le choix entre 4 pouvoirs differents (gagnés grâce à l'xp récupérée au fil des mandales) ainsi qu'une sorte de coup ultime qui détruira tout à l'écran (ouf!). Les affrontements contre les gros boss se derouleront régulièrement sous l'égide de QTE insipides, poussifs et mal mis en scènes. Rapidement redondant (mais c'est le cas de tous les beat'em all), l'aventure des héros sera parsemée de mini-quêtes au sein des missions principales et, plus divertissant, chaque repères offrira de long quizz sur l'univers des comics estampillés Marvel (source d'xp et d'auto-satisfaction)...

Bien sûr la force du titre prétend reposer sur le multi joueur en co-op. J'ai pu faire l'expérience de celui-ci mais n'en fut point convaincu dans un premier temps pour les raisons sus-mentionnées ainsi que par le fait que la caméra bride le joueur un peu éloigné ou aventureux en l'empechant de se déplacer ce qui parfois peut même être cause de décès!

Au final, MUA reste un jeu agréable à jouer pour tous les afficionados d'un univers marvel "light" et ravirra les fans de vieux hack 'n Slash old school mais, s'il convient bien à la génération précédente de console, il se révèle techniquement inacceptable pour une 360 et aura bien du mal à contenter la plupart des gamers...

Note: 11/20
Note Succès: 3/5
Auteur: Manji

" I have little time for you pity threats, colonel Fury..." Fatalis, Marvel Ultimate Alliance.