13 décembre 2009

GEARS OF WAR

Titre: Gears of War 1 et Gears of War 2

Genre: Thrid Person Shooting

Date de Sortie: Novembre 2006 et Novembre 2008 - Exclusivement sur XBOX 360

Pitch: Cela fait de nbombreuses années que la CGU (les humains qui ont colonisé la planète Sera) est en guerre contre le peuple troglodyte des Locustes. La section DELTA, sorte d'unité commando, dirigée par le sergent Marcus Fénix est chargé de mener à bien de périlleuses missions en territoire ennemi...



(Bien que les jeux aient deux ans d'écart, les différences sont suffisament minimes pour que je fasse un test regroupant les deux premiers opus de ce qui s'annonce déjà comme une saga marquante à l'heure des consoles HD)

Sortie à une époque où les TPS n'avaient pas encore le vent en poupe; Gears of War fut une véritable baffe dans un univers vidéoludique qui souffrait d'un certain marasme. En misant sur une mise en scène "Box-office" et pourtant ultra-violente et irreverencieuse d'une guerre fictive ainsi que sur un gameplay en adéquation totale avec l'esprit du jeu, les petits gars d'Epic allait s'assurer 1/ d'un avenir douillet composé de millions de billets vert et 2/ d'offrir aux gamers du monde entier l'un des jeux d'action les plus fun qui soit...

Si le point de départ peut somme toute paraître un peu bâteau: 2 factions en guerre pour (on suppose) les ressources d'une planète, c'est surtout du côté du traitement de ce point de départ et de la characterisation des protagonistes que le jeu se démarquera. L'unité DELTA rappelle un peu ces films des 80's où les soldats apparaissaient plus comme des mercenaires que des militaires professionnels à travers leur personnalités marquées et leur marques ostentatoires de jenfoutisme. Rappellez vous le commando de soldats de Predator 1 ou les marines de Aliens... Ainsi, tous les membres de la section DELTA (comme ceux d'autres sections) afficheront une personnalité bien marquée et le joueur montrera rapidement ces préférences (qu'il assouvira dans le mode Multi). Que ce soit Marcus Fenix affichant une gueule taillée au burin, au regard désabusé et au ton plein de désillusion, sergent de fortune d'une unité perdue en territoire hostile, Dominic Santiago, Marginal et Soldat au grand coeur qui sombre peu à peu dans l'horreur de la réalité de la guerre, Carmine, nouvelle recrue quelque peu maladroit ou encore Dizzy Wallin (mon chouchou), gitan plus mercenaire que soldat et dont l'amour invétéré pour son camion poids lourd "Betty" lui vaut quelques unes des meilleures répliques de GoW 2, vous ne resterez pas insensibles... Surtout que le joueur prend la guerre en pleine face, au fil du récit vous verrez certains personnages mourir, d'autres être portés disparus ou vivre des expériences traumatisantes, la violence sera autant graphique que psychologique ce qui favorisera véritablement l'immersion dans le soft. Deplus, je conseille d'enchainer les deux, car le premier opus a plus des airs de guerilla urbaine, avec l'unité Delta qui tente de rentrer au QG en passant par les lignes ennemies alors que dans le deuxième, l'unité sera plongée au sein de batailles et de missions de plus grandes envergures. Toute cette logique crescendo de l'action participe pour beaucoup également à l'implication dans le récit qui, je le rappelle, part d'un postulat bateau, mais est traité de façon ingénieuse et permet de transcander le pitch de départ. On notera que le deuxième volet, plus riches en cinématiques et en scènes scriptées, fera encore plus fort que son ainé mais aura une fin se voulant mystérieuse...

Du côté du character Design, c'est du tout bon. S'inspirant quelque peu des marines de Warhammer 40K, on se retrouve avec des être humains massifs, aux machoires carrées et aux muscles surdimensionnés, le tout guindé dans des armures lourdes et sales de différent modèles pour chacun et arborants des signes distinctifs bien particuliers. Même chose chez l'ennemi bien que forcément moins diversifié puisqu'on n'incarne pas une escouade de Locustes. Cependant, ils bénéfieciront de plusieurs créatures de tailles variables au look tout droit sorti de film d'horreur de Sf. Les véhicules (jouables ou non) sont à l'image de nos héros, massifs et usés... Il en va de même pour les armes, dont certaines témoignent d'une véritable originalité et affichent un vécu propre à cette univers de conflits armés! Rafraichissant lorsque l'on voit, dans les jeux comme dans les films, le nombre d'armes futuristes qui sont soit des ressucé de flingues existants ou au contraire des armes complétement alambiquées et peu crédibles. Ici le design est des plus convainquant à la fois proche de notre univers réaliste tout en étant furieusement différents. j'en veux pour preuve le lancor et sa baionette tronconneuse ou le revolver locuste en passant par les grenades frondes que l'on peut même enfoncé dans les murs pour pieger l'adversaire! Le jeu offre d'ailleurs une très grande variété d'armes (les recensser serait vraiment trop long), qu'elles soient portatives ou fixes. Pour retranscrire ce conflit épique, Epic (quel humour!) offre également plétore d'environnements riches en détails avec souvent des arrières fonds particulièrement réussies présentants des ruines, des explosions, des nuages de fumée noirâtres poluant un ciel ocre. Du côté des extérieurs, on traversera des villes ravagées par les conflits où il faudra profiter des n'importe quel gravas pour se mettre à couvert avant de foncer à travers d'immenses bâtiments à demi éfondrés, on investira des raffineries oxidées ou des laboratoires douteux en passant par des autoroutes obscures alors que les intérieures (souvent synonimes de territoires locustes) offriront de longs passages au sein de grottes dissimulants des fleuves d'un liquide précieux mais néanmoins dangereux, d'anciennes ruines englouties, des citées à l'architectures étranges. Attention cependant, car si les GoW vous offriront nombres de moments "d'ambiance" où vous progresserez calmement au sein de ses environements en écoutant d'une oreille attentives les conversations des personnages, et où vous pourrez admirer les décors, il vous faudra être pret à voir débouler escouades et autre groupes d'ennemis à chaque instant. Car GoW est avant tout un jeu d'action musclé où les fusillades sont reines et l'action incéssante! Cela tombe bien, le jeu est équipé d'un gameplay taillé sur mesure pour ça!

Autant le dire tout de suite le gameplay est une réussite encore inégalée aujourd'hui dans les TPS se voulant résolument bourrin. Le personnage répond au doigt et à l'oeil et agit aussi prestement que le peut un bonhomme de 150 kilos affublé d'une armure qui doit bien en peser 50! Une simple pression du Bouton A vous offrira plusieurs possibilités comme rusher comme un dératé, sauter sur le côté ou l'avant pour esquiver, prendre un adversaire comme bouclier ou se plaquer contre un couvert. Couvert d'où il vous sera possible de tirer au jugé (peu précis) ou de sortir partielement pour viser (plus dangereux). On pourrait alors croire que le jeu ne se resumerait qu'à une simple série de "je me cache, je tire, j'avance" mais il n'en ai rien (exception faîte dans le mode de difficulté Dément), le joueur prenant plaisir à foncer dans le tas, à sniper où à élaborer différentes stratégies à base d'explosifs, que sais-je... Lorsqu'il essuiera trop de tirs, le joueur verra sa vision parasité par l'insigne rouge-sang des Gears de la CGU, alarme pour dire qu'il faudra dès lors se mettre à couvert sous peine de connaître une fin atroce. Pour se défendre, les membres de l'escouade DELTA auront accès à 4 emplacements dont 1 pour les grenades, 1 pour une arme de poing et deux pour des armes au choix qu'on pourra récuperer sur les cadavres de nos adversaires et dans les differentes caisses de munitions. Emplacements accéssibles via la croix directionnels, rapide et éfficace et si jamais vous n'aviez pas le temps de changer d'arme, une pression sur un bouton calmerait l'ardeur de vos adversaire via une attaque de corps à corps salvatrice. Les gears évoluant souvent en binôme ou par quatre, le joueur aura à disposition une sorte de filtre sur l'écran qui pourra indiquer les objectifs ainsi que l'emplacement de vos co-équipiers, pratiques surtout quand ceux-ci sont bléssés (d'autant que dans GoW premier du nom ,la perte d'un ami est synonime de Game Over à de nombreux moments; défaut corrigé dans le second.)... Les phases en véhicules s'en sortent un peu moins bien tout en restant largement abordables.

Techniquement, le jeu est une tuerie. Profitant du moteur graphique Unreal 3 poussé dans ses derniers retranchements, GoW 2 est encore aujourd'hui l'un des plus beau jeux de la xbox 360 si ce n'est le plus beau avec Batman Arkham Asylum, affichant en Full HD un nombre de détails impressionant et une profondeur époustouflante. Le joueur peut lire aisement les rides et autres cicatrices sur les visages des personnages tout comme sur les armures dont on percoit l'aspect granuleux, il en va de même pour les décors donc chaque structure aura sa propre porosité. Le seul bémol, éventuellement, vient du choix des teintes (et encore cela convient à nombre de joueur) sombres et grisâtres pour retranscrire un effet cendreux conotant la guerre et la destruction. Tout cela est porté par une bande son époustouflante qui nous plonge dans l'ambiance à grand coup de percussions et de basses. Pour une fois la VF est époustouflante pour un jeux video (pour dire, je n'ai même pas testé la VO, chose rare!), les doubleurs sont des habitués (on retrouve en partie le casting de call of Juarez 2 ou Fable 2) qui déclament des tirades cultissimes ("Les tickers ont des sales gueules et Betty, elle les aime pas!"...) avec un ton toujours juste, mention spéciale pour le doubleur de Marcus, qui, avec son timbre grave et éraillé et surtout son ton résigné à la limite du détachement ou encore Dizzy Wallin et ses blagues sur son camion, en passant par Cole et ses insultes d'une vulgarité incroyable...

Je pourrais conclure en disant qu'il faut compter un peu moins d'une dizaine d'heure pour terminer un opus mais cela serait oublier une grande force de GoW: son mode Multi. Celui-ci offre en effet plusieurs challenges de base, du mode Death Match (à plusieurs niveaux) au mode capture du drapeau en passant par la tenue de zone. Les joueurs peuvent choisir leur avatar adoré (Dizzy!!!!!!!) pour chacun des camps en présence. Le gameplay se prète une nouvelle fois à l'exercice et les maps sont particulièrement bien pensé pour le multi avec pour certaines des environnements spéciaux comme la grèle mortelle! Les deux jeux offrent une expérience co-opérative des plus apropriés... Une fois encore le 2 s'affiche néanmoins comme supérieur à son ainé de 2 ans en offrant des modes plus varié et surtout le Mode Horde qui vous propose d'affronter 50 vagues succèssives d'ennemis redoutables! Une sorte de mode survival délicieux où l'entraide est de mise et où on se bat corps et âmes pour sauver son pote tombé à ses côtés... Un petit bémol, il faut avoir une connection solide pour éviter les lags et autres déco. Pour ma part j'ai souvent jouer avec des ricains qui hoster la partie et n'ait donc eu que rarement des problèmes de lags... Enfin, les allergiques au online pourront également faire les deux softs en co-op offline pour plus de rejouissances!

Gears of War 1 et 2 sont des défouloirs bêtes et méchants, très premier degrés mais incroyablement fun et bien pensé et il est impossible de rester hermétique à ce genialissime défouloir... Au jour d'aujourd'hui une version boîte existe qui regroupe Gears of War 2, toutes les maps Multi sorti sur le Live ainsi que l'épisode solo sorti il y a peu également sur le Live... A privilegier pour ceux qui ne posséde pas encore ce bijou vidéo-ludique.

Note: 19/20
Note Succès: 4/5
Auteur: Manji

"Le père l'alcolique te prévient que c'est un père l'alcolique fatigué, qu'a des renvois de barbellés et qui pisse du napalm tous les matins!" Thomas Highway Le maître de Guerre

Dizzy Wallin:


2 commentaires:

  1. A quand la suite et la fin? :D

    Seiko

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  2. Peut-être bien pour bientôt finalement puisqu'une grosse annonce doit être faite par le Boss de Epic au Microsoft X10. Comme il est fort peu probable qu'ils aient bossé sur un autre jeu sans filer des infos, c'est la grosse surprise attendu que l'annonce d'un Gears of war 3. Deplus, il est important pour Microsoft de contre-attaquer les annonces de Sony en tablant sur leur principale license.

    Manji.

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