19 septembre 2010

[ H.S] HALO REACH : AUTOUR DU MYTHE

Encore un petit article qui ne concerne pas vraiment un jeu mais plutôt ce qui s'y rapporte. Ayant pris sur moi de dépenser une véritable fortune pour commémorer le dernier Halo à être signé par le Studio Bungie, je vais donc consacrer quelques lignes à 4 choses en particulier.

- La console Slim Limited Edition Halo: Reach
- L'édition Légendaire Halo: Reach
- Le système de partage de Fichier Halo: Reach (que j'ai zappé dans mon test)
- Halo Waypoint.

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XBOX 360 SLIM - HALO REACH LIMITED EDITION

Il y a quelques mois déjà, lors de l'E3, Microsoft annoncait une cure de jouvance pour sa console du moment alors rebaptisée Xbox slim par les gamers du monde entier. Exit le look magnetoscope-mastodonte, on se retrouve avec une console affichant une taille de guèpe et se parant même d'un noir laqué du plus bel effet avec le matériel Hi-fi du joueur (un choix discutable pour tout ceux qui craignent les traces de doigts ou la poussière). Jouant la carte de l'assurance, Microsoft annoncait une version du niveau des consoles Elites et Jasper, si ce n'est plus fiable. La crainte, à présent irraisonnée depuis la élite, du Red Ring of Death étant encore dans les esprits, il fallait que le constructeur américain rassure le public. Le système interne de la console prévient l'utilisateur en cas de surchauffe et se coupe automatiquement pour éviter tout dommage physique (même après avoir joué de nombreuses heures dessus, je n'ai jamais eu ce message, on peut donc supposer que la console gère de toute façon bien la chaleur comme c'était le cas des dernières générations) Plus au norme du gaming actuel, cette nouvelle version de la xbox se targue de deux arguments de vente majeurs: La présence d'un Disque Dur de 250go et la présence d'un port Kinect Ready dans l'attente de l'appareil de reconnaissance qui sera dispo pour la fin de cette année. Enfin quelques joueurs agressif colportent la rumeur que la console rayent les DVD. Il n'en est rien. Cette rumeur provient d'une video d'un type qui manipule la console dans tous les sens pendant qu'elle lit un DVD. Evidement c'est à ne pas faire (qui le ferait d'ailleurs) et c'est valable pour un nombre incalculable de lecteurs. La console dispose également d'un système de reconnaissance tactile et il suffit de l'effleurer pour l'allumer ou ouvrir lelecteur.
Quelques caractéristiques techniques en diront plus que n'importe quel argument joliement avancé:

- Un disque dur de 250 Go. (contre 120go pour la élite et 60go pour la classique)
Vous pourrez enfin stocker un maximum de jeu. l'interêt étant bien sûr de préserver votre console autant que faire se peut, en solicitant moins le lecteur DVD (économie d'énergie et de chaleur)

- Une connexion wifi 802.11N.
L'adaptateur Wi-Fi est intégré, son usage reste simple voir enfantin et fonctionne du tonerre. Les ennemis des cables en tout genre ont trouvé leur char d'assaut.
- Cinq ports USB, trois à l'arrière et deux à l'avant.
On retrouve les deux classiques à l'avant. Ceux à l'arrière sont pour les amoureux de leur console au point de lire tous type de fichier media via celle-ci. (pratique pour ceux qui possède un nombre de film incroyable sur disque dur externe et qui ne dispose pas d'un lecteur DVD/Blueray acceptant l'USB)

- Un Port HDMI.
Encore heureux! Mais gare, le cable HDMI n'est pas fourni!

- Une alimentation bien plus petite.
Tout ce qui est petit est mignon, c'est dans la bible.

- La console serait plus silencieuse que sa grande soeur.
C'est un fait. La console est vraiment plus silencieuse et quand on passe d'une élite de 2 ans d'âge (et toujours vaillante) à cette petite soeur ambitieuse, on ne peut qu'admettre la différence. Une fois un jeu installé, c'est le bonheur le plus total, on pourrait presque entendre les mouches voler à moins d'être "oreilles" dans la marine.

- Un seul grand ventilateur au lieu des deux petits actuels.
Cela participe au silence de la console ainsi qu'à son système de refroidissment plus au point.

- Port Kinect intégré
Pas besoin de cable supplémentaire contrairement à l'ancienne Xbox 360. Cela fera des économie pour ceux qui souhaitent gesticuler devant leur écran.
Mais la version Halo: Reach dans tout ça?
La console a subit un relooking dans un premier temps. On oublie le salissant noir laqué pour une facade gris mat métallisé. A cette couleur, s'ajoutent de nombreux marquages de types industriels ou militaires, comme si elle sortait d'une usine, ce qui implique la console dans l'univers Halo plutôt que de simplement l'estampillé d'un marquage commercial: Halo reach. Il en va de même pour les Pads qui bénéficient du même traitement que la console (sans blagues) et offre même un rendu supérieur à celle - ci. On pourra noter que certaines matières des anciens Pads de la 360 ne sont plus utilisés. La gomme des Sticks analogiques est plus solide et le repose doigt autre fois en gomme (assez salissante) a été abandonné au profit d'une matière plastique noire. Cerise sur le gâteau, lorsque que l'on allume / eteint la console, le son de la recharge des boucliers/HUD d'un spartans est joué. c'est gadget mais c'est telement bon!
Quelques photos de la bête:



Tout ceci a un prix allez vous me dire. Oui et non. Si la machine vaut 330 euros (chez Game), il faut prendre en compte des avantages qu'elle propose: Une console plus fiable avec un DD 250 go, un design unique, DEUX manettes, le jeu Halo Reach et les DLC bonus de la version Légendaire (Un effet de flammes pour le casque, une armure Elite, un making of de 2h et un helicoptère pour l'avatar Xbox). Personnelement, je ne regrette nullement mon achat (je voulais un meilleur Dique Dur et une nouvelle XBOX pour le cas où...) et elle s'intègre bien dans mon intérieur (j'avais quelques doutes mais l'ami Juloss avait raison).


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HALO REACH - EDITION LEGENDAIRE

Comme il m'en faut toujours plus, que je suis un amoureux de figurines, de Halo et que je ne me prends quasiment jamais d'édition de jeu limitée, je me suis dit que j'allais me faire un gros plaisir avec cette edition d'une valeur de 140 euros. C'est cher pour un jeu (que l'on peut trouver à 55 euros chez certaines enseignes), ca implique de manger que des pâtes pendant un bon mois mais au vu du contenu, je ne fus pas déçu. Pour éviter trop de redîte et pour ménager le suspense, je reviens en premier lieu sur le contenu DLC offert avec le jeu (et avec la console en version limitée):

- Un effet de flamme pour les casques Spartans. Perso, je trouve ca aussi hideux que les flingues en or dans les jeu. Je trouve que c'est une option qui rend plus ridicule le personnage qu'autre chose (sauf peut-être si on prend la visière squelette où là, on peut se prendre pour Ghost Rider). Je ne l'utilise pas.

- Une armure pour les perso de type Elite. Cela ravira les fans de cette race extra-terrestre et c'est assez bienvenu du fait qu'ils ne bénéficient que de très peu d'éléments de personnalisation contrairement aux spartans. Perso, je n'aime pas les élites mais la présence d'une armure supplémentaire est un met délectable.

- Le Making Of. Un making of on sait tous ce que c'est. Un truc que personne ne regarde mais qu'on aime avoir sur galette pour dire "Hey t'as vu! Y a un CD supplémentaire avec le Making Of dessus!" Et bien cette fois c'est raté. Le making of est dématérialisé. Résultat personne ne le regardera (ou alors les gros fans). Une initiative pas terrible sûrement pour éviter d'augmenter encore le coup de cette édition.

- L'accessoire pour Avatar. Une habitude chez bungie, toujours propice à offrir ce genre de cadeaux. Il s'agit ici d'un Falcon de l'UNSC, comprenez une sorte d'hélicoptère à deux hélices que votre double virtuel manipuleras comme une voiture télécommandée. Perso, je suis toujours client de ce genre de conneries.

Bon, maintenant venons en à l'objet en lui-même. La boîte est colossale (1.5 x plus grosse que la boîte de la console!) et pèse aux alentours de 5 kg. Le design de la boîte est totalement dans l'esprit de l'univers. Aucun marquage ne trahit le fait qu'il s'agit d'un jeu vidéo si ce n'est un liserai dont on peut se débarasser. On a alors l'impression d'avoir un véritable caisson militaire sortie d'une base de l'UNSC.



Après une ouverture peu assurée et les doigt tremblants, on découvre l'intérieur de cette caisse. La première chose disponible est un message d'un lointain "cousin" qui nous explique qu'il nous fait parvenir ce "colis" spéciale tout droit en provenance des archives d'un musée sur la planète Reach. Il ajoute qu'en plus du prototype de la statue commémorative de Reach, il a ajouté quelques documents secrets issus d'un caison (livrée dans la boîte) resté jusqu'alors en stase par cryogénisation. Tout de suite, on rentre dans le trip grâce à du RP (rôle playing) véritablement bien foutu. On a pas l'impression d'être pris pour une vache à lait, les gars de Bungie ont fait un effort véritable sur l'immersion et c'est quelque chose qui me touche en tant que rôliste. On enlève les différentes couches de polystirène thermo-formés marqué du Sceau de l'ONI (une sorte d'agence de renseignements de l'univers Halo) pour découvrir le fameux "prototype du monument de Reach".



Et quelle pièce! La statuette (qui necessite un peu d'assemblage) sort des studio Mc Farlanne (une boîte ricaine assez douée en matière de figurines) et est peinte à la main. Elle mesure environ 30 cm de haut pour 25 de large et pèse son poids. Elle représente les différents membre de l'escouade Noble (personnages du jeu), les détails et la qualité de peinture sont très satisfaisants comme d'habitude avec le studio Mc Farlanne. Bien sûr, elle est accompagnée d'une notice de montage ainsi que d'un petit mot, toujours RP, pour nous parler de ce prototype et du monument officiel de la planète Reach. Petit bémol cependant, si l'on sait que l'exemplaire est limité, le numéro de série est introuvable.

Mais la pièce maîtresse de cette édition est (à ma grande surprise) le reste du contenu qui à mes yeux le distingue vraiment des autres éditions limitées: le journal du Dr Halsey (élément emblématique de la saga). Celui-ci est enfermé dans une espèce de petit contenaire (le fameux contenaire cryogénisé) qui comprend le jeu dans une boîte noire (au contraire du vert habituel) et une sorte d'enveloppe plastique noire avec un bordereau d'expédition dessus avec tout un lot d'inscriptions officielles de l'UNSC / ONI. La magie opère. On ouvre cette enveloppe (en faisant attention de ne pas trop abîmé le sceau) et on découvre le journal. La qualité de l'objet est déjà ahurissante dans un premier temps. Une belle couverture bien rigide avec un clapet de fermeture magnétique et des feuillets reliés par un système de cordelettes tout rustique. Une fois ouvert on découvre une centaine de pages (avec une police manuscrite) riches en élements passionants de l'intrigue Halo et du Projet Spartans jusqu'à la chute de Reach. Tout est fait, une fois encore avec un RP magistralement mis en scène. Aussi les écrits du Docteur Halsey sont-ils accompagnées de tout un tas de coupures de journaux, de croquis, d'opérations, de fiches d'identités cartonnés, de lettres officielles, de cartes plastiques de génôme spartans, de plans de stratégie déssinés dérrière des serviettes de table d'un café renommé. Certaines pages sont déchirées, d'autres tachées ou raturées, tout est crédible! On retrouve même la carte magnétique servant de Pass à Halsey ainsi que l'insigne de l'unité Spartans Noble (à coudre sur votre blouson favori). Tout est fait pour renforcer l'immerssion et briser la frontière Jeu / réalité et c'est cette attention et ce respect vis à vis des joueurs et de l'univers de la franchise Halo qui me fait dire que cette édition est une édition bien mieux réalisé que n'importe quel jeu offrant simplement une paire de jumelles douteuses ou une voiture téléguidée. C'est une édition pensée, réfléchie, qui a été fait par et pour les fans de quelque chose de bien plus grand qu'un simple jeu: un univers...

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LE SYSTEME DE PARTAGE DANS HALO REACH

J'ai rapidement évoqué la présence du mode cinéma dans mon test d' Halo Reach qui permet d'enregistrer vos parties en jeux pour en faire des petits clips ou en faire des screenshots. Mais je n'ai pas précisé que via ce menu, le joueur a également accès à tous les screenshots / vidéos mis en ligne par la communauté Halo. Mais via ce menu, vous ne trouverez pas QUE des vidéos ou des images mais également des modes de jeu (surtout pour le baptême du feu) avec tout un tas d'options modifiées. (idéal pour certains succès) De plus le site officiel de Bungie est un supplément qu'il ne faut pas boudé car il permet également de telecharger telle ou telle chose mais surtout de connaître l'historique détaillé de toutes vos actions ingame, vos médailles, vos décorations spéciales, vos stats, votre temps de jeux, j'en passe et des meilleurs. Et rien ne vous empèche également d'espionner un autre joueur, de fonder une équipe spéciale avec une éthique à détailler sur le site, une devise, un forum... Un "à-côté" indispenssable.

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HALO WAYPOINT

Enfin, je terminerais ce long post en vous parlant de halo Waypoint, sorte de programme gratuit téléchargeabble via le XBOX Live et qui permet de gérer votre "carrière" et d'avoir accès à une "chaîne" Halo. Via cette chaîne, le joueur pourra visionner tout un tas de vidéo promotionnelles concernant tous les Halo sortis jusqu'à aujourd'hui, regarder les célèbres vidéo de "Machinimas" Red vs Blue, regarder divers concept arts, etc... La gestion de carrière prendra en compte votre progression via les succès des jeu estampillé Halo, symbolisée par des médailles, et vous permettra de débloquer de nombreux éléments pour votre avatar xbox live ou encore des pièces d'armure spéciales pour votre Spartan d' Halo Reach.

Voila, j'espère avoir été aussi complet que possible et vous avoir fait partager un peu de la flamme qui m'anime tout en restant aussi objectif que faire se peut.

Je remercie tous les lecteurs de ce blog, en particulier ceux qui se manifestent car c'est grâce à vous que je continue de me casser la nenette à écrire ici.

Semper Fi!

Manji.


16 septembre 2010

HALO REACH

Titre: Halo Reach

Genre: FPS

Date de Sortie: Septembre 2010 - Exclusivement sur XBOX 360

Pitch: La guerre contre les covenants fait rage. Alors que la "Noble Team", encore en deuil de la disparition de l'un des leurs, accueille en son sein un nouveau membre, plusieurs pertes de contact sont à signaler sur la planète Reach. Le petit contingent de Spartans II va mener l'enquête pour finalement découvrir que l'enfer est aux portes de Reach.



Attendu depuis presque 3 ans, le studio Bungie (déjà responsable de la série Halo mais également de la fabuleuse série Marathon) nous livre finalement un nouvel opus de sa saga phare du moment. (Halo: ODST étant présenté comme une grosse extension) S'inspirant dans un premier temps de ces deux dernières productions ainsi que des nombreux retours des joueurs sur la Béta du jeu, le studio entend délivrer une expérience ultime pour ce dernier Halo à être signé Bungie ( la licence reste chez Microsoft mais pas le studio qui rejoint Activision).

Halo Reach se place comme un "Halo 0" au sein de la saga puisque que le jeu ne narre pas la suite des aventures du Masterchief (héros de la trilogie Halo) mais un évènement emblématique de la lutte entre humains et l'alliance extra-terrestre (les covenants) bien connu des fans: la "Tragédie de Reach". Exit donc John 117 et l'insupportable Cortana... S'inspirant du très bon Halo: ODST, le jeu nous plonge au sein d'une escouade de 6 Spartans II aux personnalités bien tranchées et au charisme évident (n'en déplaise à Poischich qui porte bien son nom). Cette fois, il ne s'agira pas d'incarner chacun de ces héros "bigger than life" mais la dernière recrue de l'équipe, Noble 6, qu'il vous faudra personnalisé avant de commencer la campagne. (Nous reviendrons plus tard sur la personnalisation du sujet). Vous côtoierez donc des personnages aussi attachant que "Jorg", le spécialiste en arme lourde avec un cœur aussi gros que sa mitrailleuse lourde, "Kat" le cerveau du groupe amputée d'un bras mais également amputée du cœur ou encore "Emile" (cela ne s'invente pas) le Tough Guy du groupe, adepte du poignard et de la réplique cynique. Des personnages aussi hauts en couleur que leur armures et que l'on croirait tout droit sorti d'un film de commando des 80's (d'ailleurs la caractérisation aussi habile que discrète n'est pas sans rappeler celle de The Expendables, film hommage - comprenez que la caractérisation passera par une punch line bien foutue ou par un attitude soulignée par la mise en scène). Et de la couleur il en faudra car il ne vont pas voir la vie en rose. Reach, c'est un peu le "Vietnam" ou "l'Alamo" de l'univers Halo et il ne faut forcément pas s'attendre à des évènements très joyeux au cours de la campagne. Les développeurs ont donc miser sur une ambiance plus sombre qu'à l'accoutumée au risque de se fâcher avec quelques fans de l'humour potache des précédents volets (les méchants ne parlent plus l'humain mais un dialecte incompréhensible, les bidasses sont moins loquaces et quand humour il y a, il est souvent désabusé et noir). Les couleurs des environnements et de certains ennemis (les grunts et les brutes par exemple) sont plus ternes mais l'on retrouve tout de même des couleurs d'armure improbables (les élites en jaune) et des explosions (très réussies d'ailleurs) aux teintes roses vives avec un peu de bleu pour agrémenter le tout. Mais le ton un peu plus "sombre" du soft n'est pas le seul remaniement qui rappelle le conflit vietnamien des années 70. Le déroulement des missions, et à plus grande échelle des opérations, se veut plus réaliste d'un point de vue militaire. Votre escouade se baladera régulièrement en hélico qui vous larguera sur une ZA plus ou moins sûre avant de venir vous repêcher par la suite, votre escouade se scindera souvent en deux pour mener des objectifs simultanés avant de se retrouver à un point de RDV donné, il vous faudra aider à l'évacuation de troupes militaires perdues au sein de villes envahies par l'ennemi... Ces situations apparaissent forcément d'un autre âge (par rapport à l'image que l'on peut avoir de la guerre moderne) mais fonctionnent fort bien dans le contexte du jeu. La mise en scène du conflit se voudra également assez réaliste dans son ton. Les amoureux de scène aussi improbables qu'épiques seront un rien déçus même si bien sûr le spectacle reste au rendez vous. Non, ici, il s'agit plus de montrer qu'à la guerre on peut mourir d'une bête balle perdue et l'héroïsme des soldats est rarement mis en emphase. Un sacrifice ou une action d'éclat ne sera pas magnifié par des ralentis ou d'audacieux plan de caméra comme on peut en voir dans les Call of Duty. Un point faible pour certains, un point fort pour d'autres. Il faut tout de même souligner que certaines cut-scenes immersives sont vraiment prenantes et bien mis en scène mais qu'elles sont un peu trop rares à être de cette qualité. Le jeu a également tendance à filer que ce soit la durée de vie en solo (seulement 8h et 6 minutes en normal pour un joueur lambda ! La difficulté du soft est supérieure aux autres Halo compte tenu d'une I.A plus efficace et de la puissance des élites) ou la narration qui va parfois un peu vite lors des cut-scenes où il peut être délicat de saisir lors d'une première lecture tous les tenants et aboutissants... En tant qu'ultime épisode issu du studio Bungie, la boîte de développeurs a voulu nous livrer un best-of de la saga et il faut donc s'attendre à revivre des situations emblématiques (ce que visiblement n'a pas compris le journaliste de gamekult, ce qu'il appelle "redite" j'appelle ça "hommage"...) rehaussées par quelques idées inédites foutrement (et ouais) bien pensées et jouissives une fois le pad en main. Les habitués retrouveront les embuscades habituelles, les escortes, les rushs dans des lieux infestés par la vermine ou les déambulations en warthog dans des décors fort bien designés (surtout les architectures de bâtiments) avec des décors célestes de toute beauté. (le ciel dont la teinte est altérée par les fumées d'explosions, les tirs orbitaux et les vaisseaux qui se crachent) Bohringer disait "c'est beau une ville la nuit." Une fois qu'on a joué à Reach, on a envie de dire "c'est beau une ville dévastée par les covenants"...


Niveau gameplay, le tout est aussi soigné et intuitif qu'à l'accoutumée. La prise en main est immédiate que ce soit dans la maîtrise de votre Spartan ou pour la conduite des véhicules terrestres ou non. Attention cependant, les habitués de Halo 3, devront prendre le temps de se faire à la nouvelle configuration des touches ou alors modifier les contrôles du jeu via le menu option. Pour faire face à l'action non-stop que nous offre cet épisode plusieurs nouveautés font leur apparition. La première, et peut-être la plus gadget, est l'apparition de "la mise à mort" que l'on peut effectuer dans le dos (ou au dessus) d'un adversaire en maintenant la touche de corps à corps enfoncée. Cette action vous permettra de tuer directement tout adversaire (humain en multi ou bots en campagne) par le biais d'une action plus ou moins classe (couteau dans la gorge, nuque brisée, etc...). Dispensable et pourtant jouissive, cette action est bien mieux foutue que le système similaire que l'on trouve dans le dernier Aliens vs Predator. Dans ce dernier, le "finish move", trop lent ne sert qu'à se rendre vulnérable au feu de l'ennemi et n'est au final délectable qu'en mode solo. Ici, la mise à mort est brève (peut-être même un peu trop) et cela devient presque instinctif de tuer l'adversaire de la sorte quand l'occasion le permet. Autre nouveauté, et pas des moindres, le système de paquetages. Il s'agit de bonus permanent (que l'on peut échangé à certains moment de la campagne) qui ont besoin d'un temps de rechargement avant d'être utiliser. Au nombre de 6 bien différents, ils octroient ainsi des capacités spéciales à votre spartan comme celle de sprinter, de se rendre modérément invisible ou encore de décoller grâce à un jetpack! Il faudra donc savoir utiliser le bon paquetage pour tirer profit de l'architecture des niveaux toujours propices en possibilités d'attaques. Enfin, et c'est plus un retour aux sources qu'une nouveauté, terminé la vie qui se recharge et permet à n'importe quel planqué de se tirer d'affaire. Ici, si les boucliers se rechargent progressivement, il faudra mettre la main sur les rares pack de soins dissimulés pour pouvoir régénérer sa vie. Autant dire que toutes ces modifications ont une importance vitale en multijoueur. Du côté de l'armement, bungie nous offre quelque chose d'exhaustif comme à son habitude (une vingtaine d'armes). On retrouve la majeure partie de l'arsenal de l'UNSC à l'exception de quelques modèles remplacés par des versions plus archaïque (comme le BR -abusé- remplacait par un DMR moins simple d'accès). Comptez donc sur une panoplie allant du Pistolet Mg6 au lance missile en passant par le fusil d'assaut, le lance grenade, j'en passe et des meilleurs. même chose du côté extra-terrestre avec l'apparition de quelques inédits comme le needler rifler (sorte de lance cristaux à lunette) ou le lance missile énergétique à tête chercheuse. Il faut noter que les armes aliens semblent d'ailleurs plus efficaces -et c'est tant mieux car plus crédible- que les armes humaines. Même chose au niveau des véhicules. Il y en a une pléthore et la grande majorité sont pilotables. Cela va du quad tout terrain au char d'assaut en passant par la moto volante, la jeep armé d'armes différentes selon le modèle en passant par les speeder bi-place, les hélicoptères à double hélices, les chasseurs aliens en atmosphère et bien d'autres machines à tuer diverses et variées. Mention spéciale pour le Chariot élévateur qui ne sert strictement à rien! Au niveau du bestiaire, il est sensiblement identique à celui du tout premier Halo avec sa dizaine de races extra-terrestres, un seul nouveau venu faisant son apparition, une sorte de cousin éloigné des rapaces que l'on trouvait dans les autres épisodes. Leur design est toujours aussi réussi et leurs tenues / armures varient d'un ennemi à l'autre, apportant ainsi une diversité toujours bienvenue. Le gameplay est aussi solide que l'univers et c'est toujours un plaisir de se laisser porter par une telle aventure... Avant de s'essayer au multijoueur...


Halo a certes un univers en béton armé et chaque nouvelle campagne apporte un plaisir toujours renouvelé mais la licence tire toute sa force d'un mode Multijoueur aussi complet qu'addictif. Cet ultime opus made in Bungie se doit de faire honneur à la saga. Commençons par aborder le système d'XP complétement remanié par rapport aux anciens opus. Dans un soucis de rendre la jeu plus accessible au plus grand nombre, le système rigide et élitiste qui distribuait chichement les points d'xp a été abandonné. Maintenant, il vous ai donné la possibilité de gagner des crédits (Cr) en campagne ou en multi via certaines actions d'éclats, victoires, co-op ou par le biais de défis hebdomadaires et quotidiens. Ces Cr vous permettent 1/ de changer de grade pour avoir accès à plus de possibilités de personnification de votre Spartan, 2/ d'acheter les éléments qui vous intéresse dans la liste alors débloquée. Enfantin à comprendre, accrocheur dans son principe et relativement varié, ce système a tout pour plaire. Ce qui nous amène à l'aspect personnalisation de votre Spartan. Bungie nous offre un éditeur de personnage bien plus complet et délectable qu'à l'accoutumée, ce qui n'est pas négligeable, vu que votre personnage apparaitra dans les cut-scenes de la campagne. Il vous sera donc possible (une fois débloqués), de vous équiper de l'un des 20 casques disponibles (avec une ou deux variantes par modèle), de l'une ou l'autre des 20 épaulettes disponibles (avec possibilité d'en mettre une différente par épaule), de l'un des 15 plastrons disponibles sans oublier l'un des 6 "bras droits", l'une des 6 jambières droite ou l'une des 4 genouillères disponibles. Monstrueux? Ce n'est pas fini! Il vous reste la possibilité de choisir parmi l'une des 5 couleurs de visière différentes, de choisir, si le cœur vous en dit, l'un des 6 effets d'armures (de l'effet "puanteur" à l'effet "dieu du tonnerre" en passant par les confettis qui jaillissent de votre corps quand on vous fait un "headshot") ou de vous attribuer l'une des 12 voix disponibles (pour le mode baptême du feu.) Attention, tout cela a un prix et les pièces les plus rares nécessiteront beaucoup de crédits et un grade élevé! Vous pourrez toujours choisir parmi un grand panel de motif pour former votre insigne et ainsi vous rassembler une fratrie virtuelle sous le même insigne. D'un point de vue moins cosmétique mais qui sert toujours au plaisir des yeux, on retrouve le système de décorations/médailles qui récompense vos haut-faits... Les possibilités sont telles qu'il est tout à fait possible de se créer un avatar unique en son genre ou même de cloner les personnage du jeu ou même le Masterchief... Du côté des Elites, seulement 6 possibilités d'armures disponibles. Bah, ce ne sont que des aliens après tout... Mais venons en au modes disponibles.

Encore une fois, d'un point de vue quantitatif, Halo écrase la concurrence en proposant un nombre de modes de jeu aussi variés qu'addictifs. Bien sûr, tous les détailler ici serait rébarbatif. Sachez donc que l'on retrouve tous les classiques du genre de la mêlée générale au match à mort en équipe en passant par "la patate chaude", les captures de drapeaux (avec plusieurs variantes), les "rois de la colline", les bombes à poser, j'en passe et des meilleurs. En gros une quinzaine de modes classiques est disponible. Ajoutez à cela certains modes originaux comme le mode invasion, sorte de matchs thématiques opposants Aliens et Spartans dans des parties en équipe à objectifs évolutifs où il s'agira de prendre / défendre des bases avant de voler/surveiller un module puis de rejoindre / intercepter un vaisseau. Le mode baptème du feu est toujours présent et vous plongera au cœur d'une invasion ennemie (jouable seul mais taillé pour le jeu entre potes) qui cette fois pourra compter de vrais joueurs face aux malheureux défenseurs! De plus, nombres d'options sont paramétrables pour ce mode, de la gestion des ennemis présents au nombre de manches... D'ailleurs les menu sont très nombreux et nous sommes vraiment en présence d'un produit complet et abouti. Vous pouvez paramétrer votre "profil" de jeu pour éviter de vous retrouver avec des couineurs / campeurs / gueuleurs ou au contraire rechercher ce genre de personnes! Néanmoins plus le nombre d'options que vous attribuez à votre profil est grand moins vous avez de chances de trouver des joueurs. Dans le doute j'ai tout laissé en "sans préférence". Il y a même un menu qui analyse votre type de connexion si celle-ci a du mal à suivre! Perso, cette option chez moi est inactive du fait que je n'ai eu aucune déconnexion pour le moment mais on sait que ceux qui ont une connexion médiocre ont tendance à être kické du jeu. Moi et mon actuel partenaire de jeu n'avons eu aucun problème dans tous les modes disponibles. Il est encore un peu trop tôt pour parler des matchs double xp du week-end même si on peut parier qu'ils seront bel et bien présents et offriront des matchs aussi improbables que les parties de basket ball avec Marteau énergétique ou les courses de quads. Bien sûr, comme à l'accoutumée, la campagne est faisable de 2 à 4 joueurs en co-op. Cerise sur le gâteau, on retrouve le mode cinéma qui permet d'enregistrer et de "monter" les vidéos de vos parties en solo ou en ligne pour en faire de petits clip (utile pour dénoncer les actes de traitrise ou les tristement célèbres T-Bags) et les envoyer à vos amis (en plus ca rapporte 2 succès) et surtout on retrouve le mode Forge encore plus complet qu'auparavant. Ce mode permettra à tous les créateurs en herbe de se lancer dans la conception de maps multi joueur (attention cet outil est bien moins complet qu'un éditeur PC comme Doom builder) comme timesplitters en son temps. La bête est un peu délicate à prendre en main et demandera quelques heures d'apprentissage, heureusement récompensées par des crédits facilement gagnés, mais la meilleure récompense étant le plaisir que vous pourrez en tirer avec vos amis en vous égorgeant joyeusement au nom de la créativité...


Techniquement, le soft est bien plus beau que Halo 3 mais reste un bon cran en dessous de ce qui peut se faire en matière de FPS actuels (Modern Warfare 2). En même temps c'est tout à fait normal du fait qu'il ne s'agit pas d'un FPS de type couloir mais d'un jeu offrant de vastes étendues ouvertes. (principe élémentaire que certains ont du mal à comprendre)Le jeu reste cependant très agréable à regarder notamment les arrières fonds vraiment magnifiques ainsi que les détails des personnages ou extra-terrestres. Ce que Halo Reach perd graphiquement il le gagne largement en qualité de design et dans la richesse de son éditeur de perso. Un problème bien plus gênant est pourtant présent. Certaines petites saccades sont présentes lors des cut-scenes. Par sur la totalités de celle-ci mais sur certaines ce qui est légèrement désagréable. Les solutions à ce problème sont variées. Certains joueurs passent leur console en 720p, d'autres prétendent qu'il suffit de ne pas installer le jeu sur le DD (comme pour Mass Effect 2). Je suis trop feignant et je tiens trop à ma XBOX Slim - Edition Halo Reach (^^) pour risquer le coup et ces micro saccades ne sont pas une gêne qui suscitent ses efforts à mes yeux. De même, la gestion du flou cinétique n'est pas au top. Ne nous lerrons pas, tout le monde sait qu'Halo n'est pas une vitrine technique. Du côté de la musique on retrouve les compositions toujours très inspirées de Martin O'Donnell qui se situent entre le côté mélancolique de Halo 3: ODST et le côté résolument bourrin de Halo 3. Le son des armes a été également retravaillé pour un meilleur rendu et si la qualité de doublage en V.O est excellente on ne peut pas dire la même chose de la VF qui est inégale. Certains doubleurs français sont tout à fait impliqués dans leur personnages (on en reconnait certains) alors que d'autre ont des variations de ton complétement inapropriées. C'est surtout génant pour les cinématiques. Ingame, les doublages sont assez efficaces ("on va casser du moche!"). Les fans preferont switcher leur console en langue anglaise pour profiter d'un spectacle plus agréable...

En résumé, Halo Reach est la version ultime de la saga Halo. Tout y est, une campagne prenante bien que trop courte et un multijoueur au top. Qu'on aime ou pas Halo, il faut lui reconnaître une qualité: c'est un jeu ultra complet qui a le mérite de proposer le contenu multijoueur le plus conséquent dans sa catégorie. Il reste certes bien plus exigeant qu'un Call of Duty mais offre une expérience de jeu unique. On regrettera que graphiquement le jeu est du mal à suivre mais le fun est si présent que l'on oublie vite les carences superficielles pour revenir à la vraie nature d'un jeu: s'amuser. Entre amis, ce jeu est une merveille offrant moult situations riches en improbables rebondissements... Halo: reach est pour moi, le FPS Multijoueur le plus abouti et le plus fun du moment.

Note: 19/20

Note Succès: 4/5

Auteur: Manji

- Qu'est-ce que tu foutais?
- J'me faisais botter le cul...
(Terry Crews et Stallone dans The Expendables)



1 septembre 2010

SCOTT PILGRIM V.S THE WORLD

Titre: Scott Pilgrim V.S The World - The Video Game

Date de Sortie: Août 2010 - Xbox Live et PS Network.

Genre: Beat'em All

Pitch: Scott Pilgrim, geek de son état et accessoirement membre d'un groupe de musique constitué de 4 loustics, tombe amoureux de la mystérieuse Ramona Flowers mais ce coup de foudre plus ou moins réciproque va soulever la colère des 7 ex-petits copains démoniaque de la demoiselles. Scott va devoir mener une lutte sans merci pour garder le cœur de la belle...



Derrière ce pitch farfelu mais particulièrement attirant se cache l'idée géniale d'un auteur de BD (Brian Lee O'Maley) de transformer une banale histoire d'amour en une véritable aventure grâce à une culture geek (en particulier celle de l'animation japonaise et des jeux vidéo) développant ainsi une formidable mythologie Geek dans laquelle avoir un jumeau diabolique, faire des boules d'énergie, construire des robots géants ou encore avoir des vies supplémentaire est une chose établie! Un régal pour tout fan de citations "clin d'œil", de délire visuel et de situation improbable. Une adaptation vidéo-ludique se devait de voir le jour et c'est chose faîte via support dématérialisé...

Si le scénario prends des raccourcis évident, il reste tout de même très fidèle à la BD originale, en particulier au niveau des lieux, des personnages et de la multitude de détails présents par le biais de clins d'œil plus ou moins évidents. Le choix du Beat'em all 2D, s'il est assez "pratique" démontre surtout un amour de l'auteur original pour tout une génération de console que la plupart des joueurs d'aujourd'hui n'ont pas connu: Les 8 et 16-bits sur lesquelles le BTA était un genre phare (un peu comme les fps et les tps aujourd'hui). J'en viens donc tout de suite à l'aspect technique du soft volontairement retro. Quelques joueurs furent choqués du parti pris visuel du jeu (2D très pixelisée - attention les vidéos et photo en SD apportent un effet lissé qui n'est pas présent dans le jeu) que visiblement ils n'ont pas compris. Le jeu est une ode aux générations précédentes et à présent disparues qui survivent chez quelques collectionneurs ou par le biais de l'émulation. Le jeu est donc loin d'être magnifique visuellement MAIS c'est voulu et lorsque l'on se penche sur le Design et l'utilisation des pixels, on peut apprécier un style graphique fort réussi! Les personnages affichent de nombreuses expressions et profitent d'une animation efficace. Cette 2D retro (par opposition à celle des Guilty Gear par exemple qui elle est une 2D magnifique) est donc parfaitement maîtrisée. Niveau Bande son, on apprécieras ou pas l'utilisation de bon vieux digits sonores old-schools et d'une musique entêtante digne des BGM en midis d'autrefois composée par le groupe Anamanaguchi (Groupe Punk Retro qui compose de la musique à partir d'une Nes piratée de 1985!). Bon, vous l'aurez compris si vous n'êtes pas fan de retro gaming, le rendu visuel et sonore risque de vous malmener quelque peu...


Niveau Gameplay, le studio en charge de l'adaptation (Ubisoft Montréal nous offre une recette plus complète qu'à l'accoutumée (ce qui nous rappellera alors le merveilleux Guardian Heroes de Saturn à la frontière du BTA et du RPG) avec des subtilités non négligeables. Bien sûr on retrouve les classiques coups faibles / forts, le saut, la parade et l'utilisation d'un super pouvoir qui ne consommera pas votre vie mais votre jauge de "Cran". Jauge importante car multi fonction! Celle-ci vous permet bien sûr d'utiliser votre technique spéciale (souvent de type nettoyage autour du perso), de faire appel à un allié qui viendra "dasher" vos adversaire avant de repartir et ceux dans la plus pure tradition des jeux de baston 2D en Tag Battle, mais également de vous relever sans perdre 1 vie (elles sont précieuses) monnayant quelques points de vie en échange de vos points de cran. Ajoutons à cela la possibilité de provoquer l'adversaire (plusieurs provo simultanées en multijoueur donnent naissance à une super attaque), la possibilité de débloquer des combos et des aptitudes dévastatrices en fonction de l'xp glanée et la possibilité d'amasser des dollars pour acheter nourritures et objets pour booster vos stats et vous obtenez un BTA vraiment complet. Au niveau des armes, le jeu en regorge. Des katanas aux redoutables gobelets en plastique, en passant par les classiques battes de Baseball ou les sac poubelles vous pourrez faire votre choix... Le casting des salles gueules est à l'image des armes aussi improbable que prolifique!

Si vous êtes encore en train de lire, c'est que vous vous dîte que tout cela est merveilleux mais pourtant le jeu n'est pas exempt de défaut. Dans un premier temps, si on peut y jouer jusqu'à 4 en co-op sur le même écran, il ne semble pas y avoir de mode de jeu multi via le live, ce qui est assez regrettable même s'il est vrai que ce genre de jeu se savoure surtout entre pote de chair et de sang. La durée de vie est assez courte, le jeu compte 7 niveaux (1 par ex-petit ami) mais se renouvelle assez bien au niveau des environnements et des situations. Enfin le dernier point noir du jeu est sa facilité. En effet, au début du jeu on se dit que celui-ci offre un challenge ardue mais il suffit d'y jouer quelques heures pour booster considérablement ses stats avec les objets achetés! Et c'est là qu'on se rend compte que des testeurs comme Amaebi de Gamekult n'a pas du tester le jeu plus de 2 heures avant d'en faire le test puisqu'il met en avant une difficulté très élevée (bravo pour un journaliste spécialisé)...

Scott Pilgrim v.s The World est un hommage à un temps que les moins de 20ans ne peuvent pas connaître, un hommage sans prétention, avec un petit prix, et qui remporte son paris de nous laisser nous évader l'espace de 3-4 heures grâce à un BTA particulièrement bien pensé à de nombreux niveaux. Pour ceux que la durée de vie rebuteraient, il y a également 2 persos à débloquer ainsi que des invocations. Le jeu dissimule également au sein de ses entrailles un modes Zombies (une horde infinie de zombie s'abattent sur vous Miam) et un mode Boss battle mais pour les débloquer il faudra user d'un Cheat Code comme au bon vieux temps!

Note: 17/20

Note Succès: 3/5

Auteur: Manji (qui disparaît dans un tuyau vert)


Une petite note à part pour dire que je dédicace ce test à la mémoire de Zaku, mon petit rat gourmant qui nous a quitté aujourd'hui pour un monde peuplé de moins de cons et de plus de pâtes bolognaises. J'espère que cette petite patate pleine de gentillesse se retrouvera auprès d'un tas de compagnons alors retrouvés et qu'il festoiera à la mémoire de ses instants de bonheur passés à nos côtés. La perte d'un animal, c'est un fragment d'innocence qui se détache du monde.
Tu me manqueras, Zaku Pipou.