23 décembre 2009

Hors Sujet - La guerre des Consoles HD


Comme tous les mois depuis maintenant près de 3 ans, la guerre des consoles HD (PS3 et Xbox 360) fait rage. Chaque camp compte nombres de fanatiques (quasi-religieux) toujours près à verser son sang pour sa sacro-sainte console, fanatiques prolixes quand il s'agit de critiquer l'adversaire et peu loquace pour trouver de véritable arguments pour defendre correctement son poulain... Une guerre qui ne fait pas beaucoup de mort mais casse fortement les cou***** des personnes qui se creusent un chemin parmi ces argumentations contrefaîtes pour trouver des infos, surtout quand elle est entretenue par certains site de jeux vidéo. Alors je vais simplement, ici, faire un rapide comparatif des EXCLUSIVITES des catalogues (adjoint une note de la critique officielle) de chacune de ces consoles... Je surlignerais en rouge les exclusivités ayant une note supérieure ou égale à 15/20, que l'on pourrait considérer comme des must have.
Ps: je prends en compte uniquement les jeux prévus pour ces consoles pas les ré-éditions d'anciens jeux comme street fighter 2 HD, Marvel vs Capcom ou God of War. je ne me pencherais pas non plus sur "tel soft est plus beau sur telle ou telle bécane."...
EXCLUSIVITES XBOX 360:
- S'plosion Man 17/20 - 1 contre 100 16/20
- A kingdom for Keflings 12/20 - A-Train HX 3/20
- Ace Combat 6 15/20 - Amped 3 11/20
- Astérix au jeux olympiques 15/20 - Avatar: le dernier maître de l'air 10/20
- Axel & Pixel 15/20 - Battlefield 2: Modern Combat 15/20
- Battle stations: Midway 11/20 - Battlestations : Pacific 16/20
- Beautifull Katamari 14/20 - Bee Movie 13/20
- Bionicle heroes 8/20 - Blitz the league 14/20
- Blood Bowl 17/20 - Blue Dragon 15/20
- Bomberman Act: Zero 05/20 - Bullet Witch 10/20
- Bully 16/20 - Burnout Revenge 17/20
- Call of Duty 2 17/20 - Call of Juarez 1 13/20
- Carcassone 14/20 - Castle Crashers 15/20
- Catan 15/20 - Cloning Clide 12/20
- Condemned 1 16/20 - Crackdown 15/20
- Crash Generation mutants 13/20 - Crash of the titans 13/20
- Crash time 1 8/20 - Crash time 2 7/20
- Crash time 3 9/20 - Dancing stage universe 15/20
- Dark Messiah 12/20 - Dead or Alive 4 15/20
- Dead or alive xtreme 2 12/20 - Dead Rising 16/20
- Death tank 11/20 - Divinity 2 16/20
- Don king boxing 11/20 - Dynasty warriors 5: empires 14/20
- Eragon 11/20 - FC manager 2007 07/20
- Fable 2 18/20 - Far Cry instistincts predator 16/20
- Fatal inertia 10/20 - Final Fantasy 11 15/20
- flatout ultimate carnbage 14/20 - Footnall management 2006 13/20
- Football management 2007 15/20 - Football manager 2008 16/20
- Force Defense Terrestre 2017 14/20 - Forza Motorsport 2 18/20
- Forza Motorsport 3 17/20 - frontlines fuel of war 14/20
- Full auto 1 12/20 - fusion frenzy 2 08/20
- Gears of War 18/20 - Gears of War 2 19/20
- Ghost Recon advance ...1 17/20 - gyromancer 15/20
- Halo 3 17/20 - Halo: odst 16/20
- Halo wars 16/20 - Hitman blood money 16/20
- Hot Wheels: beat that! 06/20 - Hour of victory 08/20
- Import tuner challenge 12/20 - Infernal:hell's revenge 08/20
- infinite undiscovery 15/20 - Interpol: the trail of Dr Chaos 08/20
- Ion assault 15/20 - Jumper: griffin's story 04/20
- Just Cause 13/20 - kameo 17/20
- Circle of doom 11/20 - L'entraineur 2007 12/20
- La nuit au musée 2 12/20 - La bataille pour la terre du milieu 2 13/20
- Left 4 dead 17/20 - left 4 dead 2 16/20
- Les chimpanzés de l'espace 04/20 - Les chroniques de spiderwick 11/20
- les experts 13/20 - les rebelles de la foret 10/20
- Lips 13/20 - Lips number one hits 14/20
- Lode Runner 15/20 - looney toons: acme arsenal 04/20
- Lost Oddyssey 11/20 - Lucidity 14/20
- Lumines live! 14/20 - Magic 14/20
- Magnacarta 2 15/20 - Mass Effect 18/20
- Monster Jam 07/20 - Monster Madness 11/20
- N+ 16/20 - Naruto rise of the ninja 16/20
- Naruto the broken bond 16/20 - 99 nights 12/20
- Ninja Blade 14/20 - One Chambara 09/20
- Over G fighters 06/20 - Perfect Dark zero 11/20
- Phantasy Star universe 08/20 - phantasy star: ambition of the.... 10/20
- Pimp my ride 07/20 - Prey 16/20
- Project Gotham racing 3 16/20 - Project Gotham racing 4 16/20
- Project Sylpheed 13/20 - Puzzle arcade 13/20
- Quake 4 12/20 - Race Pro 15/20
- Rayman contre les lapins ... 12/20 - Risen 13/20
- Roboblitz 12/20 - Rumble roses XX 12/20
- Saints Row 16/20 - Sam et max au dela du temps ... 17/20
- Sam et Max sauvent ... 16/20 - Samurai warriors 2 14/20
- Samurai warriors 2 : empires 12/20 - Scene it? 14/20
- Scene it box office? 15/20 - schizoid 16/20
- Screwjumper 07/20 - Secret Service 08/20
- Section 8 13/20 - Shadow complex 18/20
- Shadowrun 13/20 - sherlock holmes contre jack ... 15/20
- Shrek 3 09/20 - smash court tennis 3 12/20
- Soldier of fortune: payback 06/20 - South Park 14/20
- Space giraffe 14/20 - Star Trek DAC 13/20
- Star Trek Legacy 13/20 - Stoked 14/20
- Summer athletics 11/20 - Superman returns 06/20
- Supreme commander 11/20 - Table Tennis 16/20
- Tales of Vesperia 16/20 - Tenchu z 12/20
- Test drive unlimited 15/20 - The dishwarrior dead samurai 15/20
- The last renmant 13/20 - The maw 14/20
- the outfit 15/20 - Thrillville 14/20
- Tomb raider anniversary 16/20 - Tomb raider legend 16/20
- Too human 12/20 - tour de france 2009 07/20
- Trials HD 16/20 - Tropico 3 16/20
- Two worlds 12/20 - undertow 15/20
- universe at war 16/20 - Velvet assassin 10/20
- Vigilante 8 arcade 09/20 - Viva Pinata 15/20
- Viva Pinata pagaille ... 16/20 - Viva Pinata party animals 10/20
- Warhammer battle march 12/20 - Warriors orochi 10/20
- Warriors orochi 2 11/20 - Wartech 11/20
- Winter sports 2009 11/20 - WWE legends of wrestlemania 16/20
- xbox live arcade ... 10/20 - you're in the movies 09/20
- Zombie apocalypse 13/20 - zuma 12/20
Total: Environ 180 Exclusivités XBOX 360 sur l'ensemble de son catalogue dont 70 ont une note égale ou supérieure à 15 (un peu plus d'1/3).
EXCLUSIVITES PLAYSTATION 3:
- Arthur 08/20 - Battle Tanks 12/20
- Burn Zombie, Burn! 14/20 - Buzz, le plus malin des francais. 12/20
- Buzz Quiz TV 14/20 - Buzz Quiz World 15/20
- Calling all cars 10/20 - Resistance 15/20
- Resistance 2 16/20 - Savage moon 15/20
- Singstar 16/20 - Singstar Abba 12/20
- Singstar Hits 14/20 - Singstar Hits 2 14/20
- Siren: Blood Curse 15/20 - Super Car Challenge 11/20
- Socom Confrontation 09/20 - Supersonic Acrobatic Rocket... 15/20
- Soldner X 16/20 - Tekken 5 13/20
- The Eye of Judgement 13/20 - The Last Guy 14/20
- The Punisher: No Mercy 09/20 - Time Crisis 4 11/20
- Toy 11/20 - Trine 16/20
- Uncharted 16/20 - Uncharted 2 19/20
- Untold Legends 11/20 - Valkyria Chronicles 18/20
- Warhawk 15/20 - Wipe Out HD Fury 16/20
- Crash Commando 14/20 - Cross Edge 13/20
- Cuboid 12/20 - Dark Mist 12/20
- Disgaea 3 15/20 - Echochrome 14/20
- Lumines Super Nova 15/20 - Magic Bell 15/20
- Metal gear Online 15/20 - Metal Gear Solid 4 17/20
- Gundam Target Sight 08/20 - Locoroco 11/20
- GTI Club + 12/20 - Haze 09/20
- Heavenly Sword 14/20 - Infamous 16/20
- Katamari Forever 14/20 - Killzone 2 17/20
- Lair 08/20 - Little Big Planet 18/20
- Fat Princess 14/20 - Ferrari Challenge 12/20
- Everybody's golf 15/20 - Eye Pet 15/20
- Flower 18/20 - Folklore 14/20
- Formula One 13/20 - Full Auto 2 11/20
- Gi Jockey4 2008 10/20 - Genji 08/20
- Gran Tourismo 5 prologue 15/20 - Ragdoll Kung Fu 14/20
- Motorstorm 15/20 - Motorstorm Complete 16/20
- Motorstorm Pacific rift 17/20 - Naruto Ultimate Ninja Storm 15/20
- Ratchet & Clank Crack in... 17/20 - Ratchett & Clank Operation destr... 17/20
- Ratchett & Clank Quest... 16/20 - Noby Noby Boy 16/20
- Pixel Junk Eden 14/20 - Pain 13/20
- Pixel Junk Monster 15/20 - Pixel junk Shooter 17/20
Total: Environ 76 Exclusivités PS3 sur l'ensemble de son catalogue dont 36 ont une note supérieure à 15/20 (soit quasiment la moitié).
Au niveau du nombres de Jeu et de la diversité, la xbox 360 l'emporte clairement sur sa concurrente avec qui elle partage de nombreux hits et de nombreuses licenses. le plus surprenant est l'attrait que peut susciter la xbox pour tous les fan de RPG, ce qui, auparavant était l'attrait majeur de la PS2. Graphiquement ses hits et licences communes sont le plus souvent supérieur sur xbox mais depuis déjà quelque mois cela devient moins fréquent... Les deux consoles annoncent toutes les deux des sorties exclusives alléchantes et il est impossible de les départager de ce côté là. La ps3 semble mieux armée pour affronter le futur grâce à son équipement Blue-ray mais la Xbox semble mieux maitriser ses périphériques en offrant la possibilité d'installer TOUS les jeux sur le disque dur et ayant annoncé un projet de motion capture le plus probant à ce jour. Le live sur XBOX, puisque payant, offre de nombreux avantages, à commencer par un contenu plus riche et des parties en réseaux plus fiables. Néanmoins la décision de Sony de s'orienter vers du Live payant devrait mettre un terme à cette difference.
Pour ma part, la xbox l'emporte donc sur la ps3 de part son catalogue mieux rempli mais il est possible que la ps3 l'emporte sur le long terme.

13 décembre 2009

GEARS OF WAR

Titre: Gears of War 1 et Gears of War 2

Genre: Thrid Person Shooting

Date de Sortie: Novembre 2006 et Novembre 2008 - Exclusivement sur XBOX 360

Pitch: Cela fait de nbombreuses années que la CGU (les humains qui ont colonisé la planète Sera) est en guerre contre le peuple troglodyte des Locustes. La section DELTA, sorte d'unité commando, dirigée par le sergent Marcus Fénix est chargé de mener à bien de périlleuses missions en territoire ennemi...



(Bien que les jeux aient deux ans d'écart, les différences sont suffisament minimes pour que je fasse un test regroupant les deux premiers opus de ce qui s'annonce déjà comme une saga marquante à l'heure des consoles HD)

Sortie à une époque où les TPS n'avaient pas encore le vent en poupe; Gears of War fut une véritable baffe dans un univers vidéoludique qui souffrait d'un certain marasme. En misant sur une mise en scène "Box-office" et pourtant ultra-violente et irreverencieuse d'une guerre fictive ainsi que sur un gameplay en adéquation totale avec l'esprit du jeu, les petits gars d'Epic allait s'assurer 1/ d'un avenir douillet composé de millions de billets vert et 2/ d'offrir aux gamers du monde entier l'un des jeux d'action les plus fun qui soit...

Si le point de départ peut somme toute paraître un peu bâteau: 2 factions en guerre pour (on suppose) les ressources d'une planète, c'est surtout du côté du traitement de ce point de départ et de la characterisation des protagonistes que le jeu se démarquera. L'unité DELTA rappelle un peu ces films des 80's où les soldats apparaissaient plus comme des mercenaires que des militaires professionnels à travers leur personnalités marquées et leur marques ostentatoires de jenfoutisme. Rappellez vous le commando de soldats de Predator 1 ou les marines de Aliens... Ainsi, tous les membres de la section DELTA (comme ceux d'autres sections) afficheront une personnalité bien marquée et le joueur montrera rapidement ces préférences (qu'il assouvira dans le mode Multi). Que ce soit Marcus Fenix affichant une gueule taillée au burin, au regard désabusé et au ton plein de désillusion, sergent de fortune d'une unité perdue en territoire hostile, Dominic Santiago, Marginal et Soldat au grand coeur qui sombre peu à peu dans l'horreur de la réalité de la guerre, Carmine, nouvelle recrue quelque peu maladroit ou encore Dizzy Wallin (mon chouchou), gitan plus mercenaire que soldat et dont l'amour invétéré pour son camion poids lourd "Betty" lui vaut quelques unes des meilleures répliques de GoW 2, vous ne resterez pas insensibles... Surtout que le joueur prend la guerre en pleine face, au fil du récit vous verrez certains personnages mourir, d'autres être portés disparus ou vivre des expériences traumatisantes, la violence sera autant graphique que psychologique ce qui favorisera véritablement l'immersion dans le soft. Deplus, je conseille d'enchainer les deux, car le premier opus a plus des airs de guerilla urbaine, avec l'unité Delta qui tente de rentrer au QG en passant par les lignes ennemies alors que dans le deuxième, l'unité sera plongée au sein de batailles et de missions de plus grandes envergures. Toute cette logique crescendo de l'action participe pour beaucoup également à l'implication dans le récit qui, je le rappelle, part d'un postulat bateau, mais est traité de façon ingénieuse et permet de transcander le pitch de départ. On notera que le deuxième volet, plus riches en cinématiques et en scènes scriptées, fera encore plus fort que son ainé mais aura une fin se voulant mystérieuse...

Du côté du character Design, c'est du tout bon. S'inspirant quelque peu des marines de Warhammer 40K, on se retrouve avec des être humains massifs, aux machoires carrées et aux muscles surdimensionnés, le tout guindé dans des armures lourdes et sales de différent modèles pour chacun et arborants des signes distinctifs bien particuliers. Même chose chez l'ennemi bien que forcément moins diversifié puisqu'on n'incarne pas une escouade de Locustes. Cependant, ils bénéfieciront de plusieurs créatures de tailles variables au look tout droit sorti de film d'horreur de Sf. Les véhicules (jouables ou non) sont à l'image de nos héros, massifs et usés... Il en va de même pour les armes, dont certaines témoignent d'une véritable originalité et affichent un vécu propre à cette univers de conflits armés! Rafraichissant lorsque l'on voit, dans les jeux comme dans les films, le nombre d'armes futuristes qui sont soit des ressucé de flingues existants ou au contraire des armes complétement alambiquées et peu crédibles. Ici le design est des plus convainquant à la fois proche de notre univers réaliste tout en étant furieusement différents. j'en veux pour preuve le lancor et sa baionette tronconneuse ou le revolver locuste en passant par les grenades frondes que l'on peut même enfoncé dans les murs pour pieger l'adversaire! Le jeu offre d'ailleurs une très grande variété d'armes (les recensser serait vraiment trop long), qu'elles soient portatives ou fixes. Pour retranscrire ce conflit épique, Epic (quel humour!) offre également plétore d'environnements riches en détails avec souvent des arrières fonds particulièrement réussies présentants des ruines, des explosions, des nuages de fumée noirâtres poluant un ciel ocre. Du côté des extérieurs, on traversera des villes ravagées par les conflits où il faudra profiter des n'importe quel gravas pour se mettre à couvert avant de foncer à travers d'immenses bâtiments à demi éfondrés, on investira des raffineries oxidées ou des laboratoires douteux en passant par des autoroutes obscures alors que les intérieures (souvent synonimes de territoires locustes) offriront de longs passages au sein de grottes dissimulants des fleuves d'un liquide précieux mais néanmoins dangereux, d'anciennes ruines englouties, des citées à l'architectures étranges. Attention cependant, car si les GoW vous offriront nombres de moments "d'ambiance" où vous progresserez calmement au sein de ses environements en écoutant d'une oreille attentives les conversations des personnages, et où vous pourrez admirer les décors, il vous faudra être pret à voir débouler escouades et autre groupes d'ennemis à chaque instant. Car GoW est avant tout un jeu d'action musclé où les fusillades sont reines et l'action incéssante! Cela tombe bien, le jeu est équipé d'un gameplay taillé sur mesure pour ça!

Autant le dire tout de suite le gameplay est une réussite encore inégalée aujourd'hui dans les TPS se voulant résolument bourrin. Le personnage répond au doigt et à l'oeil et agit aussi prestement que le peut un bonhomme de 150 kilos affublé d'une armure qui doit bien en peser 50! Une simple pression du Bouton A vous offrira plusieurs possibilités comme rusher comme un dératé, sauter sur le côté ou l'avant pour esquiver, prendre un adversaire comme bouclier ou se plaquer contre un couvert. Couvert d'où il vous sera possible de tirer au jugé (peu précis) ou de sortir partielement pour viser (plus dangereux). On pourrait alors croire que le jeu ne se resumerait qu'à une simple série de "je me cache, je tire, j'avance" mais il n'en ai rien (exception faîte dans le mode de difficulté Dément), le joueur prenant plaisir à foncer dans le tas, à sniper où à élaborer différentes stratégies à base d'explosifs, que sais-je... Lorsqu'il essuiera trop de tirs, le joueur verra sa vision parasité par l'insigne rouge-sang des Gears de la CGU, alarme pour dire qu'il faudra dès lors se mettre à couvert sous peine de connaître une fin atroce. Pour se défendre, les membres de l'escouade DELTA auront accès à 4 emplacements dont 1 pour les grenades, 1 pour une arme de poing et deux pour des armes au choix qu'on pourra récuperer sur les cadavres de nos adversaires et dans les differentes caisses de munitions. Emplacements accéssibles via la croix directionnels, rapide et éfficace et si jamais vous n'aviez pas le temps de changer d'arme, une pression sur un bouton calmerait l'ardeur de vos adversaire via une attaque de corps à corps salvatrice. Les gears évoluant souvent en binôme ou par quatre, le joueur aura à disposition une sorte de filtre sur l'écran qui pourra indiquer les objectifs ainsi que l'emplacement de vos co-équipiers, pratiques surtout quand ceux-ci sont bléssés (d'autant que dans GoW premier du nom ,la perte d'un ami est synonime de Game Over à de nombreux moments; défaut corrigé dans le second.)... Les phases en véhicules s'en sortent un peu moins bien tout en restant largement abordables.

Techniquement, le jeu est une tuerie. Profitant du moteur graphique Unreal 3 poussé dans ses derniers retranchements, GoW 2 est encore aujourd'hui l'un des plus beau jeux de la xbox 360 si ce n'est le plus beau avec Batman Arkham Asylum, affichant en Full HD un nombre de détails impressionant et une profondeur époustouflante. Le joueur peut lire aisement les rides et autres cicatrices sur les visages des personnages tout comme sur les armures dont on percoit l'aspect granuleux, il en va de même pour les décors donc chaque structure aura sa propre porosité. Le seul bémol, éventuellement, vient du choix des teintes (et encore cela convient à nombre de joueur) sombres et grisâtres pour retranscrire un effet cendreux conotant la guerre et la destruction. Tout cela est porté par une bande son époustouflante qui nous plonge dans l'ambiance à grand coup de percussions et de basses. Pour une fois la VF est époustouflante pour un jeux video (pour dire, je n'ai même pas testé la VO, chose rare!), les doubleurs sont des habitués (on retrouve en partie le casting de call of Juarez 2 ou Fable 2) qui déclament des tirades cultissimes ("Les tickers ont des sales gueules et Betty, elle les aime pas!"...) avec un ton toujours juste, mention spéciale pour le doubleur de Marcus, qui, avec son timbre grave et éraillé et surtout son ton résigné à la limite du détachement ou encore Dizzy Wallin et ses blagues sur son camion, en passant par Cole et ses insultes d'une vulgarité incroyable...

Je pourrais conclure en disant qu'il faut compter un peu moins d'une dizaine d'heure pour terminer un opus mais cela serait oublier une grande force de GoW: son mode Multi. Celui-ci offre en effet plusieurs challenges de base, du mode Death Match (à plusieurs niveaux) au mode capture du drapeau en passant par la tenue de zone. Les joueurs peuvent choisir leur avatar adoré (Dizzy!!!!!!!) pour chacun des camps en présence. Le gameplay se prète une nouvelle fois à l'exercice et les maps sont particulièrement bien pensé pour le multi avec pour certaines des environnements spéciaux comme la grèle mortelle! Les deux jeux offrent une expérience co-opérative des plus apropriés... Une fois encore le 2 s'affiche néanmoins comme supérieur à son ainé de 2 ans en offrant des modes plus varié et surtout le Mode Horde qui vous propose d'affronter 50 vagues succèssives d'ennemis redoutables! Une sorte de mode survival délicieux où l'entraide est de mise et où on se bat corps et âmes pour sauver son pote tombé à ses côtés... Un petit bémol, il faut avoir une connection solide pour éviter les lags et autres déco. Pour ma part j'ai souvent jouer avec des ricains qui hoster la partie et n'ait donc eu que rarement des problèmes de lags... Enfin, les allergiques au online pourront également faire les deux softs en co-op offline pour plus de rejouissances!

Gears of War 1 et 2 sont des défouloirs bêtes et méchants, très premier degrés mais incroyablement fun et bien pensé et il est impossible de rester hermétique à ce genialissime défouloir... Au jour d'aujourd'hui une version boîte existe qui regroupe Gears of War 2, toutes les maps Multi sorti sur le Live ainsi que l'épisode solo sorti il y a peu également sur le Live... A privilegier pour ceux qui ne posséde pas encore ce bijou vidéo-ludique.

Note: 19/20
Note Succès: 4/5
Auteur: Manji

"Le père l'alcolique te prévient que c'est un père l'alcolique fatigué, qu'a des renvois de barbellés et qui pisse du napalm tous les matins!" Thomas Highway Le maître de Guerre

Dizzy Wallin:


10 décembre 2009

STRANGLEHOLD

Titre : Stranglehold

Genre: TPS Max Payne Like

Sortie: Septembre 2007

Pitch: L'inspecteur yuen, a.k.a Tequila, reprend du service bien malgrès lui. Son ancienne fiancée disparue, la fille d'un ponte de la Triade, le contacte pour lui avouer que leur fille a disparue, enlevée par une famille rivale de l'actuel chef de la triade. Tequila, redoutable porte-flingue va tout faire pour la retrouver.


Je sais... Rien qu'en lisant le pitch, vous avez eu mal vous aussi... Mais pour resituer un peu les choses, il faut faire une rapide transition sur l'oeuvre qui a inspirer ce jeu: Hard Boiled de John Woo, avec les talentueux Chow Yun Fat et Anthony Wong (et Tony Leung pour faire plaisir aux minettes qui viennent ici... je sais y en a pas.). Un petit résumé du film? L'inspecteur Yuen, plus connu sous le nom de Tequila, flic intègre mais néanmoins expéditif, pose problème à sa hiérarchie surtout quand il s'interresse de trop près à une famille de la triade dans laquelle opère un flic sous couverture... Un pitch de polar somme toute classique mais qui avait une trame de fond qui allait participé grandement aux dilemnes intérieurs des personnages: la retrocession de Hong Kong à la Chine. Plusieurs niveaux de lectures possibles pour une oeuvre complexe et pourtant jouissive sur un plan ballistique et pyrotechnique tout en témoignant d'une maestria dans la mise en scène. Moins personnel qu'une Balle dans la tête, ce film témoignait pourtant d'un vibrant hommage à une question identitaire ancrée depuis longtemps dans l'esprit collectif hong kongais. Je pourrais discourir pendant des lignes et des lignes sur le rôle d'Anthony Wong, produit du consummérisme dévorant occidental s'opposant à contrario à l'imagerie dépassé du Tough Guy invincible campé par un Chow Yun Fat bien plus complexe qu'on ne pourrait le croire, sur le remaniement des codes du buddy Movie, sur le bouleversement des codes sociaux culturels véhiculés par l'inspectrice et petite amie de Tequila ainsi que sur les passwords du Chef, sur la filiation Chang Cheh-John woo ou encore sur l'homme sans devenir... Bref, tout ça pour vous dire que le support original était loin d'être un film de mickey... j'attendais donc beaucoup de ce jeu qui se voulait une suite au film...
Commencons à nous attaquer au scénario (si je puis dire) et à l'univers de ce Stranglehold... dévélloppé par les gars de l'ancienne boîte Midway (mortal Kombat), celui-ci ne brille pas par son originalité. on pourrait croire à du Hollywood Night tellement le jeu enchaîne clichets sur clichets (le flic qui rend son badge pour sa vendetta, la trahison du collègue, le grand méchant paternel, etc...) mais en plus se révèle fort mal écrit! Dialogues ridicules, personnages aussi épais que des timbres postes, décors clichés du cinéma très Bis américain... Le jeu aurait pu s'appeller "Dilemna" (autre titre du navrant film "Mort au Choix").
Mais le pire est à venir avec le personnage de Tequila (doublé en anglais uniquement par Chow Yun Fat Himself - pourquoi ne pas avoir mis le cantonais en option?). Le jeu se déroule une dizaine d'année après les évenements du film original. On pourrait s'attendre à retrouver un Tequila dépassé par l'univers dans lequel il evoluerait, confirmé dans son alcolisme latant et surtout dégouté par une justice encore plus dépassée par une nouvelle forme de criminalité que je qualiefierais de continentale (ahh le Syndicat du crime 1...). Mais la spécialité des américains n'est-il pas le Hamburger (qui vient d'hambourg rappellons le) ? Aussi ce cher Inspecteur Yuen va devenir "USA Yun Fat". C'est à travers le prisme défformé de la vision d'une sorte de spectateur au bulbe ramolli, en somme un Fan Américain de la filmo de John Woo et Chow Yun Fat, que l'on va pouvoir voir sous nos yeux larmoyant se dresser une nouvelle icone née de la superposition de plusieurs tranches filmiques. D'un point de vue physique, cela va se ressentir à travers un manque de cohérence total. On oublie la chemise flottante ou la tenue d'intervention (qui conotait tant une invincibilité redoutable que l'armure que pouvait arborer les personnages chers au mentor de John Woo - cf la fin géniale du Retour de l'hirondelle d'Or) pour une variation du style vestimentaire rappellant chacune des incarnations passées de l'acteur: un look à peu près à la tequila, un costard à la The killer, puis un autre à la Replacement killers du médiocre Antoine Fuqua (comme les dragées oui.), les Ray-Ban du Syndicat du crime, en passant par une sorte de Bullet Proof monk navrant... Pire certains clichets sont même empruntés au Desperado de Rodriguez! Tout ceci passerait encore si l'attitude de Chow n'était pas elle-même empruntée à chacun de ses films. Ainsi le personnage est ici complétement désincarné, tantôt il arbore une posture à la The Killer, tantot...enfin bref même topo. (et pourtant quel thème superbe la désincarnation, cela pourrait tellement collé si c'était fait dans une véritable optique...)
Exit également deux élements importants qui charactérisaient le personnage de Tequila: sa copine Inspectrice, femme forte symbole des bouleversements sociaux et hierachiques notament illustré par le jeu de séduction subtil entre les protagonistes du film; et surtout le revolver de Tequila: Un Ruger GP141. Revolver anti-iconique et qui dans le film s'opposait à la profusion de Beretta M92 FS, l'arme culte du réalisateur. Ce revolver alors emblématique du personnage achevait de depeindre un homme plus entre deux eaux qu'il n'aurait voulu le croire. Ici, l'arme qui se voudrait emblématique de Tequila made in USA sera le Desert Eagle en Or. Sorte de ressucé des .45 de Castor Troy, le grand méchant de Face Off. sauf qu'ici on lui preferra le Desert Eagle que l'on a pu voir dans tellement de film américain qu'on pourrait croire qu'il est sur la bannière étoilée... Bref vous l'aurez compris, ne vous attendez pas à ne serais-ce qu'approcher l'immense talents qui baigne les films de John Woo. Les éditeurs avait prétendu qu'il avait supervisé le projet. Au final, il aura seulement prété sa voix au jeu et les droits d'exploitation de Hard Boiled (pourquoi ce film? Parce que c'est lui qui a permis à John Woo de s'expôrter au USA)...
J'ai conscience que pour certains tout cela peut sembler le témoignage d'une cinéphile aigri, mais il est bien difficile de trouver une âme à ce jeu. Passons à la mise en scène me direz vous? Et au Gameplay? Si les cinématiques (réalisées à partir du moteur du jeu) sont assez présentes, elles sont aussi agréable à regarder qu'un film de Snyder. Ponctué par un sacro saint ralenti qui y perd une nouvelle fois tout son sens (surtout qu'il est assez complexe chez john woo, puisqu'il faut connaitre tout le passif du cinéma hong kongais, mais je ne developperais pas sur le principe de geste du Wu Xia, sur la dissipation de l'âme, etc...) et se révèle dès lors ennuyeux au possible... On peut alors craindre le pire sur le rendu ingame qui nous offre une succéssion de fusillade dont la motivation sera douteuse au possible mais soutenu par un game play qui se voulait revolutionnaire.
Chow Yun Fat est connu pour son adaptabilité au décorum lorsqu'il s'agit de tuer du bad guy or les devellopeur ne voulaient pas raté le coche et ont, il faut l'avouer réussi un assez bon boulot de ce côté là. En effet, nombres d'intéractions avec les décors sont possibles par le biais d'une simple pression sur le bouton aproprié lorsque l'element visé est en sur-brillance. Il est ainsi facilement possible de courrir vers une ballustrade, l'enjamber, courrir le long de celle-ci, sauter sur une table et glisser dessus pour atterir sur un chariot qui roulera un moment avec vous dessus. Le tout en mitraillant à tout va bien entendu. Tout ceci est facilement réalisable et procure un sentiment assez grisant il faut l'avouer (sauf quand on veut montrer tout ça à un pote et qu'on se vautre par terre en traversant une table trop fragile par exemple.). Le nombre d'arme proposé est correct bien que pas assez conséquent à mes yeux et permettra au joueur de se faire la main avec de sempiternels Berettas, fusil à pompe, fusil mitrailleur, etc...
Pourtant deux points noirs viennent sérieusement entaché tout cela: 1/les pops des ennemis et 2/ le sepia. Je m'explique. Il est bien beau de faire son paon exterminateur par le biais de cascades improbables mais quand les ennemis apparaissent de toute part, sans logique véritable, on se retrouve vite dépassé, et le salut de notre avatar virtuel ne vient que du fait que, telle une anguille, Tequila puisse se contorsionnait à tout va (grâce à une caméra libre assez rapide) pour faire face à ses ennemis. le rendu donne lieu à de nombreux mouvements de caméra qui transforment votre plan et vos actions martiales en une sorte de bouillie visuelle sans logique. le tout est renforcé par les ralentis omnipresents et, qui plus est, souligné par un sepia malvenue. En effet, au moindre saut, à la moindre esquive ou cascade,le jeu passera au ralenti et une teinte sepia viendra obscurcir le tout... Le sepia n'aportant absolument rien si ce n'est mettre en avant la redondance de ces ralentis... La difficulté du soft est relativement élevé du fait que le joueur se retrouve noyé sous des nuées d'enemis de plus en plus coriaces et il faudra alors profiter des 4 pouvoirs spéciaux (Le tir de précision, le tir à 360°,...) à disposition du héros pour faire le ménage sous peine de mourir d'une indigestion au plomb ou aux polygones. Enfin quelques phases de duels viendront briser la monotonie des affrontements, reposant sur un prinsipe d'esquive et de shoot précis; lorsqu'ils sont parfaitement maitrisés, ils peuvent apparaitre comme sympatiques...




Techniquement, le jeu s'en sort plutôt bien pour son époque notament au niveau des expressions (bien que parfois trop exagérées) et ne souffre d'aucuns bugs. les décors, s'ils ne sont pas vraiment inspirés ou originaux (exception faîte du premier niveau retranscrivant bien les ruelles de hong kong ainsi qu'un bar à mafieux) offre une multitude de détails et offrent de nombreux objets destructibles qui volent en nombreuses particules lors des affrontements sans faire subir aucun ralentissment au jeu (en même temps les ralenti s'en chargent déjà!). La musique est des plus dispensable (on la remplacera vite par des BO de John Woo) et il ne faut pas esperer retrouver le thème Jazzy du film original... les voix francaises sont à vomir, celles en VO (anglais) plus acceptables. On aprecieras cependant de voir les ennemis du jeux ingame parlaient en Cantonais même si on aurait souhaité que Chow le parle également ingame ET dans les cinématiques...
Une grosse deception au final, d'autant que j'ai acheté la XBOX 360 en partie pour ce jeu. En dehors du fait qu'il n'offre qu'une durée de vie très moyenne, des éléments à débloquer inutile et un mode multi-joueurs initerressants, il trahit surtout ce à quoi il fait réferences et, personnellement, je ne tolère pas la trahison...
Note: 8/20
Note Succès: 1/5
Auteur: Manji
- Moi mon rêve, c'était d'aller vivre au Pôle Nord...
- Putain, ca caille là-bas! T'aimes le froid?
- J'aime la lumière...
(Dialogue lourd de sens du film Hard Boiled entre Tony Leung et Chow Yun Fat)


9 décembre 2009

LES SIMPSON

Titre: Les Simpson, le Jeu Vidéo

Genre: Aventure, Plateformes.

Date de Sortie: Novembre 2007

Pitch: La famille Simpson découvre que chacun des membres de cette illustre famille fait en réalité partie du nouveau jeux video develloppé par Electronic Arts en Partenariat avec Matt Groening. Aussi, s'ils se retrouvent affublés de super-pouvoirs qui les aident dans leur soucis quotidiens, ils vont vite découvrir le revers de la médaille au travers des malheurs qui vont s'abattre sur Springfield.





Moins déjanté que Bart's Nightmare sur SNES et plus accessible que Bart vs The Space Mutants de NES, on continue dans la lancée des jeux parodique avec cette fois Les Simpson qui, lui, a reçu un accueil bien plus chaleureux de la critique même si cela tenait pour la raison (à demi avouée) d'un amour incommensurable pour la série de Matt groening. Alors qu'en est-il vraiment?

Il faut tout d'abord souligner un détail des plus importants: chaque cinématique est fait en animation traditionnelle (comprenez en dessin animé) et reste ainsi très fidèle à l'oeuvre originale au point de vie graphique. La plupart des voix des personnages sont d'ailleurs officielles (quelques exceptions comme celle de Tahiti Bob ou Mr Burns par exemple sont à déplorer mais elles n'entachent en rien la qualité des scénettes qui nous sont proposé.) et le fan de la série animée trouvera vite ses repères. D'autant que l'humour qui a fait le succès de cette famille moyenne américaine est au rendez-vous dans chaque cinématique mais bel et bien au fil des differents niveaux que vous traverserez également...

Le jeu peut se partager en deux parties: d'un côté la ville de Springfield ENTIEREMENT modélisé pour l'occasion, peut-être le plus beau cadeau qui pouvait être offert aux fans de la série, et les niveaux thématiques. Lorsque vous arpentez Springfield, vous avez la possibilité de choisir 2 membres de la famille à chaque arret de bus pour former un binôme actif et ainsi profiter de leur pouvoirs (2 par personnages) pour recuperer les très nombreuses items dissimulés dans Springfield. Ces items vous permettent dans un premier temps d'augmenter la jauge de pouvoir de la famille Simpson et de collecter des "trophées" qui troneront dans les chambres de la maison familliale (ex: des parodies d'affiches de films dans la chambre de bart). Autant le dire tout de suite, si au début on se prend au jeu de la chasse au trésor, cette activité devient vite lassante devant l'énorme tache qui nous attend à moins d'y consacrer un week-end complet, le joueur lambda aura vite fait de s'atteller au corps du jeu que sont les Niveaux thématiques.

Ceux-ci, apparaissant souvent en plusieurs endroits de la carte qui donneront une idée du lieu à parcourir (Super Marché, Quais de la ville, ...) et imposent 2 personnages en fonction du niveau choisi. Ces niveaux font échos à certains épisodes de la série et ont souvent, de ce fait, une ambiance particulièrement réussie à quelques exceptions prêtes (le niveau de l'invasion du super marché par les extra-terrestre ne restera pas dans les anales à contrario de celui qui fait écho à l'épisode spécial halloween qui voit déferler une invasion de Dauphins sur Springfield...). Pour assurer l'immerssion, les personnages interprétés, comme les antagonistes rencontrés, ont le verbe facile et ponctuent chaque situations de reflexions tout à fait simpsonesque et souvent fort-à-propos. Pour venir à bout de chaque niveaux, il faudra vous rendre d'un point A à un point B en resolvant quelques énigmes liés aux pouvoirs de vos personnages, en tabassant quelques malpropres et en traversant des phases de plateformes parfois retorses. Tout cela pourrait s'avérer une balade de santé, presque une promenade rafraichissante dans cet univers de violence graphique que le monde des jeux videos si tout cela était maîtrisé... Hors le joueur aura fort à faire avec une maniabilité parfois douteuse et une caméra des plus instables! Le joueur aura bon la déplacer, celle-ci par moment se bornera à un point de vue des moins pratiques. Rien d'insurmontable cependant. Les premiers niveaux passent assez bien mais très vite s'installent une redondance dans le gameplay qui devient assez plat par la suite. Rapidement on ne joue plus que pour la prochaine cinématique où l'on est certains d'avoir sa dose de plaisir... En effet, là est le gros problème des Simpsons, le jeu vidéo: le fond et la forme ne s'accorde pas. D'un côté le joueur se delectera du nombre incroyable de jeux video tourné en dérision avec une justesse propre à la plume de Groening (les affiches parodiques comme celle d'Everquest, Dead Space, Half-life, Need For speed,.. les boutades à l'éditeur du jeu, à savoir Electronic Arts, avec une pluie d'ennemi representant des Footballeurs Américain en référence à la pluie de produits estampillé Madden, le cinisme envers l'industrie du jeux video et ses créateurs phares comme l'usine de destruction de jeux où sont spolié Mario et Sonic ou encore le passe temps du créateur de Sim City qui consiste à détruire des jeux 8-Bits...) et de l'autre il souffrira sur des niveaux aux mécanisme répétitifs et parfois peu jouables...

Graphiquement, le jeu s'en tire plutôt bien avec un cell-shading convaincant bien que parfois aliasé, des décors certes un peu vides mais tout à fait dans l'esprit de la série avec des posters et affiches succulentes. La musique n'a rien d'extra-ordinaire et colle bien au différents environnements...

Au final les Simpson, le jeux vidéo est une reussite au niveau du ton, du message et ravira tous les fans et tous les geeks de jeux video qui prendront plaisirs à voir nombre de leurs icones et des mastodontes du monde vidéo-ludique remaniés avec un talent affirmé et un demi-echec au niveau du gameplay qui coulerait le jeu s'il n'était pas estampillé "Simpson" et s'il n'avait pas pour lui cet humour si éfficace (j'en veux pour preuve l'une des meilleures fins de jeux vidéo...). Pour les fans donc, les hardcore gamer pourront se contenter de matter les cinématiques sur youtube mais ils rateraient quelque chose...

Note: 14/20
Succès: 3/5
Auteur: Manji

" Pourquoi dans les pubs de jeux, ils ne montrent que les cinématiques...?"
Les Simpson, le jeu Video.

EAT LEAD

Titre: Eat Lead, The return of Matt Hazard

Genre: Third person Shooting

Date de Sortie: Mars 2009

Pitch: Matt Hazard est une icone dans le monde des Jeux video. Durant les années 80 et 90, l'âge d'or des jeux video, il fut l'acteur principal de nombreux softs. Malheureusement, après un choix douteux, sa carrière va sombrer dans l'oubli jusqu'à ce qu'un éditeur lui propose un nouveau contrat qui se revelera vite être un piège visant à faire disparaître définitivement Hazard!



Eat Lead fait partie de ces rares Jeux Video qui se tournent en dérision (les simpson, le jeux video; la série des Timesplitters) et repensent même la question de produit vidéo-ludique (Eternal Darkness, Final Fantasy 7, Metal Gear Solid...). Jouant la carte de l'auto-dérision à travers de constantes réferences à l'univers sacrement peuplé du Jeux video et s'amusant à repenser et à souligner les problèmes de dynamiques de ce genre de produit, Eat Lead s'annoncait comme une oeuvre à posseder pour tout geek qui se respecte... Malheureusement la médaille a son revers et en dénoncant les tares de nombre de jeux video, Eat lead se prend les pieds dedans et y sombre lui même... Mais pour définir celà reposons plus en détail le contexte...

Matt Hazard, parodie évidente de 3 icones des 80's/90's à savoir le personnage de Doom pour le costume, Bruce Willis pour le personnage et Duke Nukem pour l'esprit, est un héros de shooter de la grande époque. De ce fait, il a à son actif un body count à faire rougir Jason (si tant est que Jason puisse). Mais tout ça, c'est un peu du cinéma, c'est un rôle que le personnage endosse. Et comme toute star grimpante, Matt s'enivre et commence à faire des choix douteux comme participer à un jeux de pistolet à eau pour eviter les foudres de la censure ou encore se lancer dans la course de Karts. Matt perd son public et sombre alors dans l'oubli jusqu'à ce qu'on lui offre un nouveau contrat où il jouera un personnage de detective privé confronté à la mafia (un air de Max Payne? c'est normal...) Cependant la réalité et la cohérence de ce nouveau jeu va vite se bouleverser alors que de vieux ennemis comme des soldats communistes, des cowboys revanchards, des zombies dont le seul point faible est bel et bien la tête ou encore des nazis en 2D fassent leur apparition. L'architecture sera bien sûr elle même repensser de façon complétement improbable et le joueur passera d'une boîte de strip-tease à une base allemande aux couleurs de Wolfenstein 3d en passant par la villa d'un ancien personnage des 2000's ayant su gérer sa carrière! Vous l'avez compris le jeux est ultra-referenciel. Et pour l'aborder il faudra une véritable culture cinématographique et vidéo-ludique bien fournie. Car si certaines de ces réferences sont évidentes (le capitaine charpentier pour Mario, le thème des jumeaux diaboliques, le maître cuisto pour le Master Chief de Halo ou encore les réferences au Seigneurs des Anneaux) d'autres sont bien plus subtiles (La fausse fin à la Eternal darkness, la reférence à "tout se finit toujours dans un fou rire" que l'on pouvait avoir dans les buddy movie des 80's, il est d'ailleurs probable que nombres d'entre elles m'aient échappé)...

Mais ces "reflexions" ne jouent pas que sur le côté "clin d'oeil" mais également sur le tableau du gameplay. Matt Hazard, pétri d'anciens réflexes, se mettra à courrir d'une façon totalement ridicule, defilera au sein de niveaux linéaires et remplis d'enemis, affrontera des boss aussi redondants que ridicule, se verra pris au piège lorsqu'il faudra tiré sur des enemis en 2d alors qu'il évolue dans un univers en 3D, aura du mal à lier une conversation avec un personnage de RPG Japonais qui ne parle car panneaux de textes défilant, etc, etc et etc... car là aussi les subtilités sont très nombreuses et arrachent souvent un sourire au joueur complice. L'humour est bel et bien présent et à different niveaux lui aussi du plus passe-partout (les blagues de Matt au fil des fusillades, la phrase culte qui tombe à l'au -Merci Timesplitters 3, etc...) a des idées plus propres au soft comme la liste d'objectif pharaonesque qui peut se résumer par massacrer tout le monde, les interventions pertinentes du contact de Matt ou encore le niveau où on affronte les developpeur du jeu qui arborent tous des pseudos au dessus de leur tête comme s'il s'agissait d'une partie multijoueur...

Mais, nous l'avons vu précédement, le jeu est loin d'être exempt de défauts. S'il est injuste de l'attaquer sur un point de vue graphique (le jeu s'amuse à faire co-exister les époques comme celle de la 8bits à la PS2 en passant par la N64) on peut reprocher au soft un manque de talent dans le design des ennemis qu'on aurait encore plus voulu stereotypés ou encore les tableaux eux-même trop typé réalistes (hormis des exceptions bien entendu). De plus à vouloir parodié les TPS actuels, les devellopeurs se sont contenter de miser sur la mise en place des couverts, éléments pas forcément le plus réussi tant sur l'idée que sur le gameplay. Pourtant la possibilité de choisir un couvert à distance pour y faire courrir automatiquement le personnage était une bonne idée. Un peu raide, il sera parfois délicat d'atteindre ses ennemis la portée des armes laissant un peu à désirer. Problème majeure du fait que le soft se révelera très vite sacrément corsé pour ne pas dire vraiment prise de tête par moment (le combat contre une Hydre à la god of war ou encore le combat contre le Boss Final)... Le jeu sera également desservi par quelques QTE pas forcément réussi (hormis le premier qui est un régal d'auto-dérision). La musique n'a rien d'exceptionnel hormis quelques clins d'oeil vraiment peu nombreux (où alors ils m'ont échappés) et le scénario prétexte n'offrira pas de climax redoutables... La durée de vie pour ce genre de soft est de 10 heures environ et c'est ce qu'il vous faudra compter pour finir Eat Lead.

Le jeu a reçu un très mauvais accueil de la part de la critique (en particulier cet incapable de Dinowan ou ce faux-cul d'Amaebi) mais je trouve qu'il est difficile d'être aussi catégorique sur ce jeu. Dès le départ, le soft s'annoncait comme un petit jeu, vendu 40 euros en prix conseillé (soit 20 à 30 euros de moins qu'un jeux normal) et qui maintenant se trouve facilement en dessous de 20 euros en neuf (c'est moi-même le prix que j'ai payé). Certes le jeu se mord la queue en affichant nombre de défaillances au niveau du gameplay et une certaine redondance dans les gags et il faut vraiment du courage pour en venir à bout (la difficulté étant le pire défaut de Eat Lead) mais au final nombreuses sont les scènes qui tirent au moins un petit sourire de conivence au joueur. A se procurer à un petit prix et uniquement si on a envie de se faire plaisir à reconnaître des réferences qui ne parleront qu'aux plus geeks d'entre nous, si les armes improbables comme les super soakers qu'il faut pomper pendant des heures vous font frissonner ou si l'irrévérence est votre maître-mot. Mais il faut savoir rester Objectif...

Note: 11/20
Note Succès: 5/5
Auteur: Manji

"Fais le ou ne le Fais pas! mais il n'y a pas d'essai." Yoda, L'empire contre-attaque.