9 décembre 2010

DEAD RISING 2

Titre: Dead Rising 2 - Zombrex Edition

Genre: Simulation d'invasion Zombie/ Aventure - Action / Beat'em All (faîte votre choix)

Date de Sortie: Septembre 2010

Pitch: 4 Années ont passées depuis la tragédie de Willamette. Dans ce monde où la menace des mort-vivants a été plus ou moins banalisée, Chuck Greene continue sa fuite vers l'avant pour sauver sa petite fille contaminée par le virus zombie. Sa croisade le mène jusqu'à Fortune City où il décide de participer au jeu télévisé très controversé: "Terror Is Reality", le TIR, dont le studio et l'arène sont situé au sein d'un gigantesque complexe commercial...



Pour ceux qui voudrait lire mon test de la préquelle disponible sur XBOX Live pour 400 malheureux points, rendez-vous ici:

Test de Dead Rising 2: Case 0 par Manji


A noter que celle-ci donne accès à des tenues inédites disponibles et la possibilité d'importer le niveau et les fonds de votre sauvegarde de Case 0.

Il est un temps oublié de tous où le monde merveilleux des zombies et autres mort-vivants était réservé à une certaine élite qui se gargarisait en regardant les films du maître Georges Romero (grandioses), ceux de Fulci (capable du Meilleur comme du Pire) ou encore les pastiches audacieux de Dan O'bannon ou de Brian Yuzna... Parfois on se risquait même à regarder un Jess Franco (erreur monumentale) pour assouvir un certain manque. Entre deux films, on se laisser également aller à notre passion ludique en jouant à l'excellent Zombies ate my Neighbors sur SNES. Puis, il y eu une révolution vidéo-ludique en 1996: Resident Evil. Capcom offrait à tous les fans de zombies un jeu au scénario digne d'un film de série B et un gameplay formidable (qui lorgnait du côté d'Alone in the Dark, alors plus orienté vers Lovecraft). Seulement, au fil des jeux et à mesure que l'intérêt du public "gamer" grandissait, Hollywood commençait à s'intéresser au filon "Mort-Vivant" qu'il boudait jusqu'alors... En 10 ans, le mythe du zombie fut malmené aussi bien par le cinéma Block Buster (des merdes comme l'adaptation des Resident Evil par ce tâcheron de Paul Anderson ou le remake de l'excellentissime Zombie de Romero par Zack Snyder et son "L'armée des Morts", etc...) que par le cinéma dit de genre (Plane of the Dead, la licence Retour des Mort-Vivants initiée par le scénariste d'Alien et malheureusement rachetée par un Producteur Russe misant sur le grand-guignolesque et l'adage "plus de nichons", ou encore "l'adaptation" du titre de Sega: House of the Dead...). A présent on bouffe du Zombie à toutes les sauces et c'est pas le pied comme dirait Marty mc Fly. Cependant cet engouement à grande échelle a permis la mise en chantier d'un jeu "hommage". En 2006 sortait Dead Rising (alors une exclu XBOX 360 - c'est le jeu qui m'a fait privilégier la console de Microsoft) et permettait à un joueur de vivre une invasion massive de zombie en étant perdu au sein d'un centre commercial. Le clin d'œil au chef d'œuvre de Romero est si évident que Capcom laisse un message d'avertissement pour préciser que le jeu n'est pas tiré d'un film... Il aura fallut attendre 4 ans pour qu'une suite voit le jour. Aussi bon qu'il soit, le premier opus avait nombres de défauts et les trailers de la suite, qui mettaient beaucoup en avant les casinos, ainsi que le développement par un studio occidental (Blue Castle Games) me laissaient un peu dubitatif. Mais le DLC Case 0, les nouveautés apportées et les discussions avec l'ami Soulshaker m'ont finalement poussé à acheter la Zombrex edition (Boîte Métal, piqure de Zombrex fournie, DVD Making Of pour 55 euros seulement - Prends ça édition collector de merde de Black Ops)...

Le récit commence très fort (avec une phase de gameplay qui servira de rapide didacticiel au mode multijoueur mais j'y reviendrais plus tard) et alterne par la suite les phases de jeu et les cut-scenes avec un certain dynamisme qui manquait au premier opus qui bénéficiait d'une ouverture pourtant fort sympathique à bord d'une hélicoptère (la scène du train, la scène de l'hélico,etc...). DR 2 ne se repose pas que sur ses "situations" (même s'il le fait toujours et même mieux que Dead Rising 1, il suffit de prendre l'exemple de la fuite vers la planque jouable dans les deux opus pour s'en rendre compte) mais offre une mise en scène et un scénario plus inspiré et plus proche du septième art. Au niveau du scénario, on en apprendra même un peu plus sur la mythologie DR avec quelques passages qui rappelleront les Resident de la grande époque et du même éditeur. Le jeu reprends bien sûr le principe de la limite de temps de 72 heures ainsi que des missions principales à boucler selon des timings précis pour pousser le joueur au cul même si celui-ci reste bien sûr libre de continuer à jouer s'il rate l'une de ces missions où s'il est dans l'incapacité de donner à sa fille une dose quotidienne de Zombrex (une bonne idée qui permet de rajouter une intensité dramatique un peu absente du premier volet). Les "missions" s'enchainent bien les unes aux autres avec une notion de causalité et de finalité bienvenue et qui là encore était moins présentes dans le premier jeu. En somme, l'aventure au niveau du "mode story" est bien plus aboutie et agréable à jouer... Précisons de suite que le jeu dispose de 7 fins différentes, la meilleure étant la fin S qui implique de réussir toutes les missions principales en gardant votre petite fille en vie, la durée de vie est donc très longue mais il vous faudra une dizaine d'heure pour finir la quête principale une fois que vous connaîtrait bien les missions ( et en étant au niveau Max). Mais attention, même si le jeu est plus facile que le premier épisode, la mort vous guettera à chaque recoins du centre commercial (qui n'est pas qu'un gigantesque Casino bien au contraire) tant la menace zombie est présente tout comme les psychopathes (des gens rendus fou par l'invasion zombie) qui rodent dans les différents lieux de Fortune City. Le design des psychopathes est du niveau de celui du premier DR (mon favori restant le vétéran du Vietnam dans le premier) et surfe plus sur la vague du grotesque (l'obèse en tenue SM avec un cochon à la place du sexe) que de l'effrayant. Sauver votre peau ne sera pas toujours aisée mais il vous faudra également veiller sur les survivants rencontrés (enfin si vous le souhaiter... si leur nombre a semble-t-il augmenté, l'I.A est également bien meilleure) au quatre coins du centre commercial... L'humour est toujours présent (on accroche ou pas, il reste mieux amené ou du moins plus subtile que dans le premier) et passe surtout par le comportement de certains survivants (La Stripteaseuse ivre..), de certains psychopathes (les magiciens ratés...) mais reste surtout véhiculé par la façon de jouer du joueur (Tuer de façon comique ou sérieuse, se déguiser, etc...)...


Ce qui nous amène au corps (et même à l'âme du jeu): le gameplay, celui-là même qui fait de Dead Rising une expérience vidéo-ludique unique et propose une richesse inégalée (a des lieux des GTA qu'on se le dise). Il s'agit toujours, en substance, de faire des aller-retours d'un point A (la planque) à un point B (divers) mais c'est tout ce que vous pourrez faire au cours de ce trajet qui se révèle rapidement jouissif. Déjà, le centre commerciale offre une zone suffisamment vaste pour qu'en faire le tour en détail lors d'une première session soit impossible, mais reste suffisamment restreinte pour que le joueur prenne plus ou moins rapidement ses repères et puisse s'orienter rapidement. Le complexe comprend plusieurs casinos, un hôtel, un petit réseau de tunnels sous-terrain, un cinéma, un quartier des plaisirs ( où on trouve parfois un vibromasseur qui peut s'avérer salvateur mais ce n'est pas sale je vous assure) mais surtout un nombre conséquent de commerce (une centaine au bas mot) allant des différents lieux de restauration aux boutiques de vêtements en passant par les magasins de Musique, les armureries, les magasins de jouets, j'en passe et des meilleurs. Vous pouvez pénétrer (décidément) dans chacun de ces magasins pour y trouver nombre d'éléments avec lesquels interagir. Tous les citer ici est utopique, leur nombre est bien trop important. On pourrait cependant les classer en trois catégories:

1/ Les éléments esthétiques comme les vêtements ou la teinture pour cheveux qui permettent à Chuck de changer de look. J'ai trouvé les possibilités un brin moins variées que celles du premier mais pourtant plus nombreuses. Ainsi, si l'envie vous en prend vous pourrez vous affubler d'un costume de super-héros taille 12 ans, d'un élégant smoking, de lunettes de soleil, de Chapeaux de cowboy, de toques de trappeur, de diverses tenues sportives, etc... Moi j'opte pour une tenue de SWAT pour me la jouer à la Peter et Roger dans Zombie. On regrettera qu'il n'y est que 3 type de coupe de cheveux disponible (classique, Rasé et iroquois) et peu de couleur de cheveux en comparaison de la panoplie complète qui s'offre à Chuck au niveau des textiles. Capcom a ajouté quelques tenues via DLC mais cette fois, elles ne sont pas gratuites et offre en contre partie des avantages In Game. Par exemple la tenue militaire offre de considérables bonus lorsqu'il s'agit d'utiliser des armes à feu. Petit détails intéressant, les tenues ne sont pas ici des skins complètes mais se présentent sous forme de set qu'il est possible de moduler entre eux. (j'ai craqué et téléchargé le set Militaire, Tueur en Série et Ninja. Je peux ainsi combiner ma Tenue Swat avec un masque de ninja (qui fait très SWAT justement), et quelques éléments des autres tenues comme la coupe de cheveux du Psycho et les Rangers du Soldat profitant ainsi d'un panel de bonus non négligeable...)... A noter également qu'il est possible de débloquer certaines tenues en réalisant des succès (tenue de Shaun of the Dead, de prisonniers, Masque de Hockey, etc...) ou en les obtenant au fil de l'aventure comme l'armure d'Arthur de Gouls 'n Ghost (qui a les même vertu que dans le jeu original)... De quoi se faire plaisir!


2/ Les objets de types utilitaires qui servent à redonner de la vie à notre personnage ou à l'aider dans sa progression. Véritable temple de la consommation, Fortune City fournira au joueur tout un lot d'aliments (même certains avariés) permettant de restaurer une santé qui filera bien vite au cours des premières heures. On retrouve hamburgers, pizzas, bières et alcools forts (attention, en abuser vous rendra malade), sodas... Toute cette malbouffe en profusion rappellera à certains l'apologie des hamburgers de la première série Mobile Suit Gundam. Il est toujours possible de combiner certains aliments entre eux pour obtenir des mets plus efficaces même si certaines combinaisons peuvent laisser perplexes (bière + bière = antalgique). On retrouve également des véhicules pour faciliter les trajets et faire du kill de zombie facile. Cependant (et hélas), il n'y a plus de grand parking à disposition et il vous faudra profiter des rares véhicules disponibles en obtenant leurs clés via certains évènements ou en les achetant chez un préteur sur gages. Par contre vous en trouverez dans toutes les zones de jeu, ce qui vous permettra de traverser des galeries marchandes au volant d'une voiture de course ou encore en chevauchant une Harley. Il est également possible de "customiser" une moto crosse (dispo après avoir éliminer un certains psychopathe) en la peignant grâce aux bombes de peintures ou en fixant des tronçonneuses ou des mitrailleuses sur celle-ci. Les plus radins pourront compter sur les quelques tricycles gratuits ou voiturettes de maintenance qui traînent ici et là puisque le ridicule ne tue pas dans Dead Rising. Il y a également les livres et autres magazines qui offrent des bonus passifs mais occupent une place précieuse de l'inventaire du héros. On trouve enfin plusieurs objets qui permettent à Chuck d'augmenter sa cagnotte ou son XP. Pour l'argent, paradis du jeu oblige, vous aurez accès à un nombre incroyable de machine à sous en tout genre,certaine donnant même accès à des mini jeu comme le Black jack, le poker, la loterie ou plus fun, la course aux billets où il faut s'enfermer dans une cabine et attraper le plus de billets possible. Pour l'XP on retrouve différentes attractions allant du parcours de Golf virtuel à l'exercice physique dans une sorte de boule de Hamster en passant par la descente d'un toboggan aquatique... Ces "attractions" sont de l'ordre du détails mais offrent des mini-jeux sympathique et leur simple présence permet de renforcer l'immersion et la cohésion du lieu dans lequel on se trouve...


3/ Enfin, il reste les éléments offensifs. Cela peut aller aller de l'arme blanche (couteau, Poignard de chasse, épée, hache, Tomahawk, katana, etc...) ou à l'arme à feu (Fusil à Pompe, Fusil d'assaut, Pistolet, Colt de Cowboy...) mais il s'agira plus souvent d'utiliser des éléments improbables pour en faire des armes improvisées (vibromasseur, batte de Baseball, gants de boxe, meubles variés, hache incendie, vaisselle, ciseaux, etc, etc et etc...). La plupart des armes peuvent être utilisé de deux façon: au corps à corps ou lancer sur les ennemis mais certaines bénéficient également d'un "coup spécial" en maintenant la touche d'attaque enfoncée. Pour le couteau de cuisine, il déclenchera un sample de la musique de Psychose lors de la scène de la douche, pour le couteau de chasse, il s'agira d'éventrer l'adversaire, etc... Petite nouveauté, mais pas des moindres, il est maintenant possible de combiner certains objets entre eux (via un établi donnant naissance à une cut-scènes à la Evil Dead) pour obtenir de redoutables armes (qualifiées d'armes Combos). Ainsi le joueur pourra faire d'audacieuses combinaisons comme des gants de boxe et des poignards de chasse pour obtenir des gants de Wolverine, ou mélanger des gants de MMA avec des clous pour obtenir des poings américains redoutables, mettre un bidon d'essence à la place du réservoir d'un super Soaker, ou fixer des mitrailleuses sur un fauteuil roulant ou encore un fusil d'assaut sur un nounours qui se transformera alors en tourelle teddy bear façon John Rambo... Les combinaisons sont au nombre de 50 (il est possible d'obtenir des cartes renforçant les effets des combinaisons) et on peut facilement compter le double pour les armes simples! Il y a toujours quelque chose à disposition pour se tirer d'un mauvais pas même si c'est un... vibromasseur!


Autre élément emblématique du gameplay de Dead Rising: l'évolution "Kharmique" du personnage. Comprenez par là que lorsque vous mourrez, vous pouvez choisir de recharger une sauvegarde (pas de checkpoints dans DR mais un accès aux sauvegardes moins contraignant que dans le premier) ou au contraire recommencer le jeu depuis le début mais en conservant votre expérience, vos compétences, certains objets importants (comme les clefs des véhicules) et même votre apparence. Il est d'ailleurs primordiale de parfois accepter sa mort et recommencer pour pouvoir appréhender le jeu plus facilement et ne pas faire certaines erreurs, on progresse par l'échec dans une certaine mesure. Au début du jeu, Chuck Greene pourra paraître un peu faiblard ou lent, mais dès qu'il prendra des niveaux il gagnera en vitesse, en force, en résistance ainsi qu'en capacité d'inventaire (indispensable). Chuck Greene gagnera également des capacités de corps à corps lui permettant de se tirer de mauvais pas (moins ridicules que celles du premier) par le biais d'attaque (même si l'objet en main est un objet de soin) de prises ou d'esquives... Un gameplay simple mais riche.


Techniquement, le jeu accuse un léger retard mais qui est atténué par le design très comic-book des personnages (moins choquant que celui du premier avec son Frank West Simiesque). Le moteur du jeu doit prendre en compte un nombre d'interactions phénoménales et les possibilités variées de customisation vestimentaire du personnage. De plus le jeu offre un nombre de zombie plus que conséquent à l'écran et ceux-ci sont assez variés avec un comportement propre à chacun, on passera donc l'éponge sur les graphismes bien que certaines ombres soient vraiment mal réalisées (effet de crénelage). L'animation est tout à fait correcte, surtout du côté des zombies qui se déplacent de façon probante et variée. Niveau sonore, le jeu à la décence d'être en VOST, ce qui permet de profiter d'un doublage de qualité, sur-joué (naturellement) pour coller à l'ambiance du soft. Au niveau de la musique le jeu mise surtout sur du diegétique. Ainsi vous entendrez les musiques propres à chaque magasin ou casino quand vous passerez à proximité ou rentrez à l'intérieur. Les cut-scenes bénéficient bien sûr de musiques, celle-ci restent relativement courtes et bien foutues mais j'avoue jouer sur les bandes originales de Zombie et du Jour des Mort-vivants.

Je clos cette critique en abordant la partie qui me paraissait la plus bancale: le multijoueur. Oh comme j'étais dans l'erreur. Les développeurs ont eu, dans un premier temps, la très bonne idée d'inclure un mode co-op. Si on regrette le fait d'incarner un autre Chuck Greene (erreur réparée dans le DLC Case West qui devrait sortir sous peu) qu'on se dépêchera de personnaliser pour ne pas avoir la même tête que le copain, il faut reconnaître que jamais un jeu en co-op ne m'a procuré un tel plaisir. Seul, le jeu est béton, à deux c'est un Must Have même si la difficulté en prend un sérieux coup dans l'aile. La richesse du jeu est propice à un nombre de situations incroyables qu'il faut vivre pour se rendre compte du plaisir de dézinguer du zombie à deux comme un Peter et un Roger revanchards! Entreprendre la trame narrative avec l'optique de singer les deux héros de Zombie (qui voudrait être Stéphane...) est un bonheur incroyable misant sur le fun et sur l'entraide! le multi compétitif est loin d'être en reste puisqu'il propose l'un des modes multijoueurs les plus intelligents jamais réalisé car en parfaite symbiose avec son solo et son background. Ici vous incarnerez l'un des 4 participants au TIR, le Terror IS Reality, sorte de Show télévisé entre American Gladiator, le Takeshi's Castle, Running Man ou le prix du Danger. Il vous faudra affronter les 3 autres concurrents au fil de 4 épreuves successives (sur une dizaine) aussi improbables que jubilatoires. Vous devrez par exemple, à l'aide d'un char, écraser le plus de zombies possibles pour remplir une jauge de sang et aller la vider via une lance à incendie dans un réservoir ou encore vous servir d'une tête de cerf empaillée pour projeter le plus de zombies possibles sur une balance ou même vous servir de différents accessoires pour ridiculiser autant de mort-vivants que faire se peut. Chaque session du TIR se soldera par le classique Slice Cycle, entrevu lors du début du jeu, où il s'agira de tuer le plus de zombie à l'aide d'une moto équipée de tronçonneuses... Le plus fabuleux reste à venir, les gains empochés pourront être transvaser sur votre partie en Solo et si vous vous révéler être un champion de l'émission vous pourrez également importer la panoplie de concurrent et une veste de champion (ah si j'étais pas si nul...)!

On pourrait taxer le jeu de version 1.5 de Dead Rising 1 mais il n'en est rien, la formule d'un Dead Rising sera toujours la même et c'est tant mieux. Le moteur graphique est mieux maîtrisé, les possibilités plus importantes, le fun bien plus présent (car le jeu est plus accessible) et la possibilité de jouer à deux est un plus indéniable. La mécanique narrative à base de "dossiers" est maintenant parfaitement huilée et vivre l'aventure principale est un réel plaisir. Dead Rising 2 est de plus un jeu unique en son genre qui offre une richesse inégalée. Mais pour moi la plus grande force de ce jeu c'est de pouvoir l'entreprendre de plusieurs manières possibles que ce soit dans l'esprit parodique du jeu ou de façon bien plus sérieuse avec un ami ou en solitaire et le multi ne trahit pas l'esprit du jeu (tous ne peuvent pas en dire autant). On pourrait attendre de la part d'un troisièeme volet de nombreuses améliorations comme un éditeur de personnages, un système de survie impliquant de consolider la planque, un sytème de difficulté ajustable pour rendre les morsure de zombies plus redoutable mais en gardant ce principe formidable d'évoluer dans un complexe commerciale gigantesque avec des survivants à sauver en parallèle d'enjeux dramatiques mais pour l'heure, Dead Rising 2 est le meilleur jeu ayant pour thème les zombies et risque de le rester pendant encore quelques années vu la fréquence à laquelle Capcom nous offre un nouvel opus...

Auteur: Manji

Note: 18/20

Note Succès: 4/5

- Vous êtes plus fort que nous... Mais je crois que bientôt les plus forts, ce seront eux... Quand les morts reviennent à la vie, mieux vaut s'abstenir de tuer... On est vaincu d'avance.

Monologue d'un prètre dans Zombie de Romero.


4 commentaires:

  1. Moi aussi j'ai la Zombrex édition ! Le stylo en forme de seringue...épique.
    Je suis d'accord pour ton test à 100% dommage que y'ait pas un mode coop en local.

    Sinon dans tous les réalisteurs que tu as cité, soyons fou, citons l'un des maîtres du nanar français de zombie : Jean Rollin :)

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  2. ARGH non pas jean Rollin et ces films de vampires! ;) Sinon, j'ai oublié de citer Peter Jackson et le fabuleux brain dead!

    AHH, plus je joue à ce jeu plus je l'aime, il est vraiment bien mieux foutu que le 1.

    Manji.

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  3. Moi je veux etre Staphane pour piloter l'hélico et me faire pourrir la vie par la blonde, pendant que les 2 copains s'amuse avec des camions et des M16...

    Julos

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  4. je t'appellerais donc "Pilote" jusqu'à la fin de tes jours! Et sinon, le test de Fuel?

    Manji

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