Genre: Hack 'n Slash
Date de Sortie: Juillet 2010 sur XBOX Live et PSNetwork
Le gameplay est simpliste en offrant tout de même la possibilité de s'équiper de 1 à 8 armes qui vous attribuerait via l'inventaire à tel ou tel touche de votre pad (la croix directionnelle ou les 4 boutons classique du pad), 4 armes étant une bonne moyenne que le joueur pourra attribuer aux boutons du pad alors qu'il attribuera les potions et autres objets magiques aux différents axes de la croix directionnelle. Une idée pour le moins évidente mais qui rend la jouabilité aussi agréable qu'intuitive. Si la possibilité de se mettre en garde est bien présente, la magie est absente du soft (merci!) et il faudra se contenter d'une jauge "héroïque" qui une fois remplie donnera accès à un coup spécial qui variera en fonction de l'arme avec laquelle vous frapperez (effet de zone, toupie mortelle, étourdissement...). Les plus fourbes compensseront avec les nombreux objets magiques permettant de jouer les sorciers revanchard en invoquant des armées de mort-vivant ou en faisant pleuvoir sur les adversaires des pluies de flammes. On retrouve également les classiques menus concernant l'inventaire qui permettra de stocker un nombre malheureusement limité d'objet ainsi qu'un tableau de gestion des quête clair comme de l'eau de roche avec la possibilité moyennant un Biscuit Chinois de la chance d'obtenir quelques infos précieuses. Un hack'n Slash n'en serait bien sûr pas un sans levelling. L'xp engrangée vous permettra, ici, d'obtenir des avantages (sou sla forme de cartes) boostant telle ou telle compétences (corps à corps, vitesse, tri, etc...) pour vous rendre la vie plus facile (20 niveaux au total) et ainsi, parvenir à défaire le boss final après une bonne dizaine d'heure de jeu...
Techniquement, le jeu n'a pas à rougir et offre des décors souvent très réussis grâce à leur design à la limite du surréalisme avec d'improbable diagonales donnant naissances à des édifices contrefaits. Ces décors jouissent (ce n'est pas sale) d'un effet 2D superposée ce qui donne l'impression qu'il s'agit de décor de carton pâte (tout à fait appropriés à l'ambiance du soft). Le perso et les ennemis profitent d'un design plus qu'éfficace et qui colle bien avec la 3D utilisée. Deathspank a tout du héros (je dirais même du super héros) avec sa machoire proéminente, ses mucles d'aciers et ses jambes maigrelettes. Niveau ambiance sonore la musique, bien que répétitive, est très réussie avec un style funky à base de beaucoup de basse. Le doublage est d'une qulaité irréprochable, en particulier celui du héros (ces injonctions sont souvent délicieusement grotesque). Le tout en V.O bien sûr. Par contre, les non anglophones seront pris de crampes d'estomac car le soft n'est absolument pas traduit en français (que ce soit les voix ou les textes). Cela ne gène en rien pour ce qui est de résoudre les quêtes qui sont toujours assez simples à comprendre mais cela peut nuir à l'immerssion et surtout à la compréhenssion de toutes les références et à l'humour truculent du soft...
Depuis quelques temps (disons le clairement: l'arrivée de soft comme Shadow Complex...), les jeux destinés uniquement à la vente dématérialisée font preuves d'un vrai soucis de qualité et Deathspank ne déroge pas à la règles puisqu'il offre un HnS plein d'humour, au gameplay simple mais agréable et à la durée de vie plus que satisfaisante pour le prix (une dizaine d'euros) et qui offrira même quelques surprises comme un famillier pour l'avatar ou des images pour la carte de joueur. Un must have pour les amoureux de la dérision saupoudrée de violence décomplexée.
Note: 16/20
Note Succès: 3/5
Auteur: manji
"We are no longer the Knights who say NI! We now are the knights who say EKE EKE EKE PA TANG!" Monty Python Sacré graal.
Pour une dizaine d'euros c'est quand même bien foutu !
RépondreSupprimerCa me rappel un peu Overlord pour le côté barré et déjanté du jeu...
Oui c'est vraiment correcte pour le prix. les overlord, j'ai jamais vraiment essayé. J'ai peur que cela soit trop stratégique (je suis une quiche en rts).
RépondreSupprimerManji.
J'ai fini les deux et je suis pire qu'une quiche moi...
RépondreSupprimerHonnetement tu peux te laisser tenter y'a pas de risque.